Commençons par une évidence : skipass.com est un site consacré aux sports d'hiver, ski alpin, ski de randonnée et snowboard. Suite au confinement annoncé ce mercredi 28 octobre, cet article, qui s'intègre dans un dossier plus large sur la COVID-19, recense les impacts de cette nouvelle mesure pour les pratiquants de ces sports Outdoor, et plus globalement sur l'industrie du ski en France et en Europe : stations de ski mais aussi évènements, compétitions...
Les glaciers des deux stations n'étaient ouverts que pour les vacances de la Toussaint, avec d'excellentes conditions.
Dans la station de Tignes (Savoie) comme aux 2 Alpes (Isère), les remontées mécaniques s'arrêteront donc de tourner dès la fin de ce jeudi 29 octobre.
Dans les deux stations, les vacanciers bénéficient de la tolérance annoncé pour regagner leur domicile avant la fin du Week End. En revanche, cette circulation s'effectuera en sens unique : il sera possible de quitter la station mais plus de la rejoindre à partir de vendredi (sauf dérogation évidemment).
Ce sont les grandes stations, celles qui prévoyaient d'ouvrir comme à l'accoutumée fin novembre qui vont être les plus touchées.
Val Thorens : la station de Tarentaise a communiqué dès mercredi soir sur le report contraint de son ouverture, qui marque traditionnellement le coup d'envoi de la saison. La Grande Première, qui devait se tenir du 20 au 22 novembre, ainsi que le High Test Decathlon ne pourront donc se tenir.
Val d'Isère : de fait, l'ouverture initialement prévue pour le 28 novembre avec le traditionnel week-end Premières Traces ne sera pas possible.
En Italie, après un faux départ le Week End dernier, toutes les stations ont du fermer jusqu'au 24 novembre minimum. Livigno prévoit toujours l'ouverture de son domaine de fond, et uniquement de fond, pour le 30 octobre.
En Autriche, les glaciers ont fermé au public pour toute la durée du mois de novembre. Les athlètes professionnels bénéficient de dérogations.
En Suisse, les domaines d'altitude restent ouverts. Cependant, la dégradation sanitaire étant relativement homogène dans sa gravité sur l'ensemble de l'Europe, on peut s'attendre à une fermeture prochaine des stations encore ouvertes chez nos voisins, un effet domino déjà rencontré en mars dernier. Autruche et coronavirus font rarement bon ménage.
D'ici là, les athlètes professionnels bénéficieront sans doute de dérogations de déplacement pour leur entrainements.
Ce sera sans doute la grande source frustration de ce mois de novembre pour bon nombre de pratiquants n'habitant pas trop loin des montagnes, en cas de chutes de neige dans les prochaines semaines.
Il reste à connaitre le cadre exact des restrictions de déplacement et d'activité, mais a priori, elles seront très proches de celles connues lors du confinement du printemps dernier. Ce qui éliminerait de facto balades en montagne, à pieds ou à skis.
Nous compléterons cet article dès l'annonce détaillée des règles ce jeudi.
4 semaines, c'est donc le cadre de base qui nous amène début décembre. Sans prolongations.
La question dans tous les esprits est évidemment celle du début de saison et des vacances de Noël. Impossible de savoir aujourd'hui quels seront les résultats du confinement, mais il a été annoncé que seule une réelle amélioration de la situation sanitaire permettra un retour à une forme de normalité (relative). Concrètement, il s'agirait de revenir en dessous d'une jauge de 5000 cas par jour (36 000 hier).
Pour être clair, notre "début" hiver va se jouer en novembre et pour une fois, ce n'est pas vers les nuages et la limite pluie-neige que nos regards seront tournés.
D'ici là, au delà des conséquences bien réelles sur l'économie du ski, sur lesquelles nous reviendrons, c'est bien évidemment vers les malades, personnels soignants, enseignants... que se dirigent nos pensées.
4 Commentaires
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Les éducateurs sportifs professionnels peuvent également bénéficier d’une dérogation dès lors qu’ils doivent enseigner et/ou maintenir leur condition physique et technique nécessaire à la poursuite de leur activité en sortie de confinement."
A priori oui, même s'il convient sans doute de faire attention à la définition de "pro".
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