La marque américaine K2, fête ses 50 ans avec ce film bourré d'archives qui retrace toutes les étapes d'une marque atypique.
La marque américaine K2, fête ses 50 ans avec ce film bourré d'archives qui retrace toutes les étapes de cette marque atypique. Imprévisible, K2 a osé quelques choix assez radicaux, comme l'abandon du ski de compétition en 1997, le pari sur le rocker en poursuivant les idées de Shane Mc Conkey initiées chez Volant, la fabrication de tous ses skis en Chine dans sa propre usine ou la créativité débridée des décos à une époque où l'esthétique du ski déclenchait des bâillements d'ennui.
"Nous essayons d‘innover et de donner des tendances, nous expliquait Anthony Di Rocco, le PDG de K2 Sports, nous sommes à l'origine des quatre changements les plus importants des 15 dernières années (et il y a eu plus de changements dans cette période que dans les 80 précédentes) : géométrie, largeur, twin tip (avec le Poacher en 1997) et le rocker. Tant qu'on innove, nos parts de marché peuvent augmenter".
La marque - américaine jusqu'au bout des spatules, dans ses qualités comme dans ses excès - a puisé dans la culture du freeski nord-américaine avec des stars comme Glen Plake et Seth Morrison ou des immenses connaisseurs du ski comme Mike Hattrup, guide, télémarker, ancien pro (il a skié dans Blizzard of Aaahs quand même) et en charge de la gamme BackSide. "Le Pontoon est pour moi le ski qui a changé la donne dans les quinze dernières années. Tu peux mettre un skieur moyen ou excellent dessus, alors que traditionnellement ils auraient eu besoin de deux skis différents. C'est une fontaine de jouvence ! Je suis un meilleur skieur à 49 ans qu'à 29... grâce aux skis".
Aucun commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire