L'Europe remporte la Skiers Cup

Après un diner superbe hier soir réunissant riders et media, le réveil aura été bien matinal pour grimper à Valle Nevado. La route en elle-même est un spectacle, avec ses 70 lacets (il faut bien ça pour passer en 1h30 de 500m à 3000m) et nids de poules énormes... On n'ose imaginer le chaos que cela doit être lorsqu'il neige! Bref, notre conseil si vous devez faire le chemin : prenez un petit déjeuner léger...

Nico Vuignier

Les conditions sont assez printanières mais la neige est de bonne qualité, et le slopestyle backcountry super beau, même s'il n'est pas facile de suivre l'action du fait que tout se déroule EN DESSOUS de la station et du public : les riders disparaissent très vite dans la face et on n'a aucune idée des réceptions... Du coup, pas fastoche pour les photos ni pour les commentaires techniques éclairés. On va dire que tout le monde a bien ridé, comme ça on est tranquilles un moment. Ensuite, l faudra attendre encores quelques heures la production vidéo pour avoir la pleine vision de ce qui s'est passé en détail. Et ça devrait envoyer puisque chaque run a fait l'objet d'un suivi hélico Cineflex (la camera des films de Travis Rice), en plus des caméras sur le parcours.

Le team Amériques vire un tête d'un tout petit point à l'issue du premier round, ce qui signifie qu'il ne manque plus que 3 points (sur 8 possibles) aux européens pour l'emporter, du fait de leur importante avance lors de l'épreuve de Freeride (6 à 2).

Pas de retournement de situation dans le second round, même si les 2 équipes finissent l'épreuve de slopestyle à égalité. Le score total final est de 14 à 10 en faveur du Vieux Continent, qui remporte donc à notre grande fierté chauviniste cette première Skiers Cup.

Une première édition qui aura rempli son objectif : réunir le gratin du ski mondial (même s'il manquait quelques patates de chaque coté) pour une compétition hors-normes, de par son format super convivial et, ne nous mentons pas, le niveau d'excellence de l'accueil et de l'organisation (c'est bon, je peux revenir?).

Markus Eder

Ce soir, après une bonne tisane, tout ce petit monde, riders, staff et media pourra aller se coucher avec le sentiment du devoir accompli, mais sans doute pas trop tard parce que les activités de plein air, ça fatigue!

Et demain, direction Montreal pour ma part, pour participer au jury de l'IF3. Les voyages forment la jeunesse.

Henrik Windstedt à la ville

et à la montagne

Valle Nevado a le même architecte que les Arcs

Seb Michaud

Nico Vuignier impose son style

Richard Permin

James Heim a perdu un truc

Chris Booth, européen d'Australie