Il semblerait que vous soyez déjà au courant vu la campagne menée depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux par Rossignol. Une nouvelle gamme de Freeride voit le jour - euh pardon, de Ride Free - et elle sera disponible en magasin dès l'automne 2020. Sous le nom déjà connu de Blackops on retrouve une gamme entièrement renouvelée avec de nouveaux noms de modèles et surtout de nouvelles constructions.
Pour tout savoir sur la naissance de cette nouvelle gamme rendez-vous sur l'article dédié au lancement du Ride Free. Ici nous allons parler technique et produit en rentrant directement dans le coeur du poulet des skis de la marque française.
Nous avons eu la chance d'aller faire un petit tour à La Grave pour un test en avant première avec l'un des "consultants" pour la création et les essais neige de cette gamme : Enak Gavaggio !
Vous savez, le moustachu, ancien champion de Ski Cross, ancien descendeur, devenu star de sa fameuse websérie Rancho! Voilà, on parle bien du même gaillard. Et bien il s'avère que malgré son apparence déconne qui lui colle aux éperons, c'est un sacré technicien de la glisse libre.
"Je suis super fier de participer au développement des skis. Je suis super excité que vous soyez là pour tester les skis. J'ai bossé sur ces skis, j'ai aidé à leur donner vie. Entre faire une story sympa qui va durer 24h qui n'a aucune valeur à mes yeux, et bosser pendant 3 ans pour arriver à mettre un ski au point, c'est quand même pas pareil! C'est de l'artisanat, je trouve ça génial."
Processus de dev de la gamme:
"On part de la famille 7, on y trouve des points forts et des points faibles. A partir de là, on bosse en équipe pour voir ce qui nous manque, pourquoi, qu'est ce qu'on aimerait faire. Dans les mauvaises histoires c'est plein de gens qui font des compromis pour arriver à un truc. Dans les belles histoires, y'a pas de compromis et on arrive tous (parmi les décideurs) à être raccord super vite."
"On était tous d'accord sur ce qu'on voulait, ce qu'on attendait, et on s'y est pris tôt. On n'a jamais été dans le jus malgré le fait qu'il faille souvent se dépêcher etc, car il y a la réalité de la deadline et la réalité économique du projet, mais là, on était en avance et on a eu le temps de peaufiner et ça c'est cool."
"On a tous notre ski de coeur, mais on en vendrait 3, il y a une réalité économique et il faut que ça colle à l'esprit Rossignol, même si là dessus ils sont très cools"
"Une fois qu'on a déterminé ce qu'on veut, il y a tous les shapers qui se mettent en place, les essais neige, les retours et feedbacks, vérifier si on est toujours dans notre ADN, est-ce qu'on répond aux critères que l'on s'était fixé à la base?"
"On avait envie d'un toucher neige, on voulait un côté super friendly, on voulait qu'il y ait du pop dans tous les skis, qu'on ait envie de jouer avec, on voulait retourner à des constructions de skis plus traditionnels".
Ski préféré
"Mon ski préféré c'est le 106, le Sender Ti. Car c'est le ski dont je rêve depuis 4ans."
Ses points forts:
"Le Sender basique a un spectre large pour tout le monde car on garde cette identité Rossignol : on ne fait pas des skis exclusifs et intournables."
"On peut tous faire des supers skis géniaux où tu vas faire un run et tu vas être comme un dingue, au deuxième run tu vas être un peu moins bien, puis au troisième tu te fais un croisé car t'es fatigué. Il faut quand même trouver un compromis pour qu'un ski, tu puisses en profiter toute la journée, quelle que soit la neige".
"On a le Sender qui est magique, boosté par rapport au Soul 7 d'avant. Puis sur le Sender Ti, on a mis tous les petits ingrédients en plus ce qui fait qu'on a un ski un peu plus exclusif, qui monte en gamme de rider, où en gros t'as le ski que tu peux prendre tous les jours pour un freerider. Pour nous on n'a pas besoin d'avoir un ski à 120, le 106 fait l'affaire: toutes neiges, avec un comportement assez alpin sur neige - un ski qui tient la courbe, qui marche en peuf, en trafolle et en ventée, qui est maniable en forêt et qui est sécurisant quand tu envoies des grandes courbes en peuf. Et qui plus-est, ne te défonce pas les genoux si tu restes sur piste à faire du chasse neige avec ta fille toute la journée. Et ça c'est super dur à trouver! Du coup là avec le Sender Ti, j'ai mon ski de tous les jours."
Nous avons passé 4 ans à bosser sur ces lattes. Nous avons pris le temps de faire les choses bien. D'élaborer les skis que J'AI envie de rider tous les jours.
La messe est dite - on sait à quoi s'attendre!
Le rendez-vous est donc pris pour un mois de janvier un peu sec et venté. Personne n'a songé à venir rider les fameux Vallons de la Meije* en ce début de semaine et pour cause: le vent du sud est fort, très fort, et P3 risque de fermer à tout moment.
Pas de temps à perdre nous verrons en détail tous les skis en fin d'article. Voici d'abord un bel aperçu de notre journée testings dans ce cadre plutôt sympathique et avec de belles personnes.
Avec Enak et notre guide Lolo de chez Snow Legend on s'élance directement dans les Vallons. Pour ma part ce sera avec les Sender (classiques) au pieds!
Direction la classique des Vallons pour aller découvrir la fameuse grotte de glace. Certaines pentes sont en neige douce, ramenée par le vent et ramolie par les passages des quelques autres groupes. Ailleurs c'est un peu tape-cul avec des parties très dures et travaillées par la tempète. Malgré le manque flagrant de neige pour un début janvier, la grotte de glace, naturelle, est tout à fait impressionnante!
Les premières sensations avec les Sender sont faciles. C'est un ski qui tourne tout seul, pivote avec facilité malgré les irrégularités de la neige soufflée. Lorsqu'on accélère il se met facilement sur l'angle et accroche bien sur neige dure. Ça vibre un peu en spatule mais c'est contenu. Malgré sa largeur il change rapidement de carre et permet d'enchainer les virages rapidement. On regrette de ne pas avoir une belle piste damée pour pouvoir vraiment lâcher les chevaux et les essayer à haute vitesse.
Le Sender a un spectre large pour tout le monde car on garde cette partie là de l'identité Rossignol: on ne fait pas de skis exclusifs et intournables.
Ouf on est raccord avec Enak! Encore quelques photos à base de glaçons puis on remonte jusqu'au sommet pour basculer sur le Glacier de la Girose et faire Chancel.
Pour ce qui est des skis, maintenant qu'on est échauffés il est l'heure de passer aux choses sérieuses. On chausse le Sender Ti.
La différence est nette. Plus rigides, plus lourds sous le pied. A basse vitesse et dans la neige travaillée ça ne tourne plus tout seul. Il faut un peu de vitesse et des appuis plus francs pour enclencher un virage. Là où avec les Sender classiques on s'est laisser descendre en discutant technologies et histoire du ski avec Enak, avec le Ti, il faut être présent, vif et réactif! Bien que semblables en déco et en cotes les skis ont aussi une construction très différente. Le Ti n'est pas juste une déclinaison avec plaque Titanal, c'est un ski à part entière - nous verrons ça en détail plus loin dans l'article.
Sur le Sender Ti, on a mis tous les petits ingrédients pour rendre le ski plus exclusif, pour monter en gamme de rider. En gros c'est le ski qu'un freerideur peut prendre tous les jours, quelles que soient les conditions de neige.
On avait voulu commencer avec le Sender classique pour se mettre en jambe puis finir avec le Ti une fois qu'on serait chauds. On s'est fait un peu surprendre il faut l'avouer. La neige trafolée, travaillée par le vent, changeante et sous-poudrée d'un jour blanc n'aura pas aidé à mettre en confiance. Heureusement qu'on a encore le temps de faire un run maintenant qu'on sait à quoi s'attendre.
En basculant sur le glacier de la Girose et en allant vers Chancel, une vieille table tombée depuis le refuge de Chalet 3200 nous permettra de prendre une pause mi-glacier et discuter encore un peu sur les skis - le tout dans un style assez "Ride Free"
Pas besoin d'avoir un ski à 120. Le 106 fera l'affaire. On l'a conçu pour toutes les neiges, qu'il tienne la courbe sur neige dure mais ne te défonce pas non plus les genoux si tu restes sur à faire du chasse-neige toute la journée avec ta fille.
On s'habitue tout de même a sa rigidité et on adapte sa façon de skier. Fini les flottements, on attaque plus nos virages pour tenter de le faire plier. Ya du répondant sous le pied c'est sur. On aborde nos courbes avec plus de vitesse, de manière un peu plus bourine. Là aussi un essai sur piste lisse aurait été agréable afin de le repousser dans ses limites sans avoir peur de s'attraper une crête de coq de neige ventée. D'après Enak il est fait pour tenir la courbe à haute vitesse, que ce soit peuf, trafolle ou neige dure. On le croit sur parole !
Allez, assez skié - même si on aurait aimé pouvoir passer quelques jours pour essayer toute la gamme Blackops sur différentes neiges ! Notre premières impressions sont nées et il est temps de rentrer un peu dans la technique de cette gamme et de ce qui compose ces lattes.
A écouter parler Enak, il est clair qu'il porte ces (ses?!) skis dans son coeur. Le processus de développement a duré 3 ans : ils ont donc pu prendre leur temps, notamment avec les essais neige pour trouver ce petit quelque chose qui les rendrait fiers de mettre cette gamme en production.
Au travers de la gamme, on avait envie d'un toucher de neige spécial, un côté super friendly, on voulait du pop dans tous les skis qui donne envie de jouer avec, tout en retournant à des constructions de skis plus traditionnels.
Le pop parlons-en tiens! Rossignol a formulé ça sous le sympathique nom "Pop Factor". Comprendre qu'il s'agit d'une sorte de mesure du rebond/renvoi du ski, ce qui le rend joueur sur des impulsions verticales. Avec le slogan "Ride Free" inutile de préciser que le côté joueur est primordial dans la gamme Blackops. Pour illustrer cela, voici deux images qui valent mieux qu'un long discours:
Le test ci-dessus n'est en aucun cas scientifique mais il a pour but de vulgariser ce qu'est le Pop d'un ski et les comportements que cela induit :
Un Pop Factor faible rendra le ski plus doux, plus amortissant sur un relief changeant. Le ski sera plus prévisible, au comportement plus stable aussi à haute vitesse et plus tolérant dans les réceptions. Cependant pour le faire voler, il faudra jouer des cuisses ou trouver de bons kickers.
Un Pop Factor fort rendra le ski plus vif, plus joueur surtout quand il s'agira de le faire décoller. Une compression lui donnera envie de s'envoler. Cela aura par contre comme conséquence de le rendre plus instable dans les neiges changeantes. Il faudra aussi savoir gérer cette réactivité accentuée.
Notons le retour du programme Rossignol Respect par le biais de cette gamme Blackops.
C'est encore assez rare dans le milieu de la construction de skis, du coup on vous en parle. L'usine Rossignol qui produira les skis de la gamme Blackops est située en Espagne et permet à la marque de pouvoir revendiquer quelques beaux axes en faveur de la diminution de l'impact de leurs produits :
- Le bois de peuplier et paulownia utilisé dans les noyaux est issu de forêts FSC ou PEFC. Chaque ski aura un numéro correspondant aux parcelles de forêts gérées durablement duquel il est prélevé. Ce numéro pourra permettre au skieur de rechercher et voir où se situe cette parcelle via les sites FSC et PEFC.
- Matériaux recyclés : Les topsheets, semelles et carres sont produits (plus ou moins) à base d'éléments recyclés. Sur les topsheet c'est jusqu'à 15% de matière recyclée, 30% pour les semelles (noires), et 100% des carres en acier recyclé.
- L'usine d'Artès en Espagne dans laquelle sont produits les skis est certifiée ISO 14001 et fonctionne grâce à de l'énergie "propre"; c'est-à-dire issue d’énergie éolienne, solaire ou hydroélectrique.
- Le fait que l'usine est située en Espagne, seulement 650km sont parcourus en moyenne pour acheminer les skis jusqu'aux centres logistiques en France - un autre bon point à noter!
Ces petites mais déjà belles évolutions sont un premier pas dans le bon sens. Rossignol vise une réduction de 30% de ses émissions de CO2 d'ici 2030 et une réduction de 40% de leurs déchets d'ici 2025. On leur souhaite d'atteindre et même de dépasser leurs objectifs!
De gauche à droite on retrouve:
Une paire de Sender Ti, une paire de Sender, un ski Escaper, un ski Alpineer, une paire de Gamer et enfin une paire de Holyshred.
Commençons par le fleuron commercial de cette gamme, le remplaçant du Soul7 (mais en mieux hein!), le Sender. Nombreux d'entre vous le savent, le Soul7 a été une véritable réussite et a permis de faire découvrir les joies du freeride à de nombreux pratiquants. Par le passé, les experts lui reprochaient un manque de pêche et un comportement beaucoup trop facile. Changeront-ils d'avis avec le Sender ? Oui car ce nouveau modèle est bien plus pêchu et joueur que son prédécesseur mais n'en reste pas moins maniable et sécurisant. Il se dote d'un noyau paulownia, assez léger afin d'accroître encore plus son accessibilité. Véritable fer de lance de cette mode Ride Free, il opte pour une semelle sobre et des champs de couleur différente du modèle Ti. Les aficionados pourront rider "presque" le même modèles que les pros sur le Sender Ti - en apparence en tout cas!
Tailles: 164 - 172 - 178 - 184cm
Cotes: évolutives entre 137-102-127 jusque 139-106-129 pour le 184cm
Rayons: de 13 à 20m
Poids: de 3,4kg à 4kg la paire
Pop Factor: moyen
A gauche, on distingue bien la technologie AirTip sur la spatule. A droite c'est le Diago Fiber qui transparait à travers le joli dessin du top-sheet.
"Ce sera mon ski de tous les jours" dixit Enak - Cuisses de Bison - Gavaggio. Le Sender Ti est certes très semblable graphiquement au Sender mais celui-ci est bien plus raide, pêchu et rapide. Sa plaque titanal apporte de la rigidité sous le pied. La fibre de carbone mêlée à du basalt le durcit en torsion tout en permettant une bonne absorption des vibrations et un flex régulier sur tout le ski. Son noyau en peuplier plus dense apporte un grip et un flex très polyvalent. Graphiquement il se démarque subtilement du Sender classique grâce une belle semelle et des champs jaune fluo.
Avec 108 sous le pied en 194 fort à parier que quelques nostalgiques pourront remplacer leur fameux B Squads d'époque et emmener ce Sender Ti sur un podium de Derby?!
Tailles: 180-187-194
Cotes: évolutives de 137-104-127 pour la taille 180 jusque 139-108-129 pour le 194.
Rayon: de 18 à 24m selon les tailles
Poids: de 4,1kg à 4,7kg
Pop Factor: moyen
Sur les gros plans en bas du portfolio on distingue sur la photo de gauche le limites du Damp Tech (insert qui diminue les vibrations en spatule). Sur la photo de droite c'est le Carbon Alloy qui apparait à travers le top-sheet.
Sur un programme AllMountain/FreeRando, on retrouve l'Escaper. Relativement léger, il adopte une largeur sous le pied qui lui permet d'attaquer sur piste aussi. Avec son noyau Paulownia et sans plaque Ti il se veut facile à emmener à l'aventure et veut faire découvrir les couloirs et grands espaces aux moins avertis.
Tailles: 156 - 164 - 172 - 178 - 186
Cotes: évolutives de 127-92-117 pour le 156 jusque 128-95-118 pour le 186
Rayons: de 12 à 22m
Poids: de 3kg à 3,8kg la paire
Pop Factor: faible
Il s'agit d'une version allégée et plus fine de l'Escaper dotée d'une innovante façon d'extruder le top sheet (à priori une première nous dit-on chez Ross) nommée Rossitop Less: le top sheet est découpé et laisse apparaitre le noyau pour gagner quelques précieux grammes. C'est joli et bien réalisé!
Avec 86mm sous le pied et les poids annoncés c'est le ski le plus rando de la gamme!
Tailles: 154 - 162 - 168 - 176 - 182
Cotes: 122-86-108
Rayon: de 14m à 21m selon les tailles
Poids: de 2,16kg à 2,68kg selon les tailles
Pop Factor: moyen
118mm sous le pied et double rocker. Le Gamer est le gros ski de peuf de la gamme ou FS BC comme ils l'auraient appelé à l'époque du fameux Scratch. Un ski pour les freerideurs qui veulent envoyer de la figure comme Sam Favret, Logan Pehota ou Parker White. Dynamique malgré son embonpoint, son noyau en peuplier en Extended Core y est pour quelque chose!
Tailles: 176 - 186cm
Cotes: 146-118-141 pour les deux tailles
Rayons: 22 et 25m
Poids: 4,5 et 5,1kg
Pop Factor: moyen
L'autre ski bispatulé mais plus polyvalent de la gamme, le Holyshred est fait pour shredder la station de manière sainte. Sa plaque de titanal lui apporte un Pop d'anthologie et le rend très joueur quelles que soient les conditions. Sa construction assez classique lui permet aussi d'afficher un poids limité sur la balance. Il est à nos yeux le fer de lance FUN de cette nouvelle ère du Ride Free.
Tailles: 162 - 172 - 182 - 192cm
Cotes: 131-98-121mm sur les 4 tailles
Rayons: de 14 à 21m
Poids: de 3,6 à 4,4kg la paire
Pop Factor: élevé
Bien que nous n'ayons pas pu l'essayer sur cette journée, notre guide, Lolo, l'avait aux pieds et semblait s'éclater avec! Son ressenti: facilité et vivacité!
Sont rangés de gauche à droite les skis suivants:
Une paire de Rallybird Ti, une paire de Rallybird, un ski Stargazer, une paire de Blazer. Manque le modèle Trailblazer.
Avec de vraies freerideuses comme Juliette Willman à Cham ou Tatum Monod aux USA, Rossignol se doit de proposer un choix similaire afin qu'elles puissent prendre du plaisir hors des pistes.
Nous n'avons pas pu mettre pied sur ces skis femme mais ils ont été conçus et testés avec les mêmes ambitions que la gamme homme : apporter un ressenti précis pour chaque paire et chaque taille afin que toute femme puisse trouver le ski qui lui corresponde. Vous l'aurez assez facilement deviné. Le Rallybird et sa version Ti sont sur les mêmes programmes que les Senders masculins. Le Stargazer et le Trailblazer sont respectivement semblables à l'Escaper et l'Alpinist. Le Blazer correspond quant à lui au HolyShred. Le ski manquant est donc le gros Gamer avec 118mm sous le pied - relativement logique vu le programme et le peu de pratiquantes que de telles lattes pourraient satisfaire.
Une version très accessible du Rallybird Ti. Il s'agit là d'un joli ski de poudre avec 100mm sous le pied et un noyau Paulownia pour le gain de poids. Comme sur le Sender, c'est un toucher de neige particulier - élaboré avec des testeuses féminines évidemment qui aura mené le développement de ce ski.
Tailles: 154 - 162 - 170
Cotes: de 137-100-127mm à 137-102-127 selon les tailles
Rayons: de 11 à 16m
Poids: de 3,2 à 3,6kg
Pop Factor: moyen
Construit un peu différemment que le Sender Ti, il garde néanmoins la fameuse plaque titanal. Un Air Tip plus grand ainsi qu'un noyau Paulownia pour gagner du poids. Un Damp Tech très prononcé et une fibre Carbon Alloy semblent être le mélange parfait pour apporter légèreté et réactivité sur ce ski expert pour femmes.
Tailles: 163 - 171 - 178cm
Cotes: de 137-101-127mm à 138-103-128mm
Rayons: de 13 à 18m
Poids: 3,4 à 3,8kg
Pop Factor: moyen
Tailles: 154 - 162 - 170cm
Cotes: de 126-90-116mm à 127-94-117mm
Rayons: de 12 à 16m
Poids: de 3 à 3,4kg
Pop Factor: bas
Facile et accessible - il est construit sur le même format que l'Alpineer mais destiné cette fois-ci plus aux jeunes femmes qui veulent commencer à découvrir le hors piste. Léger et fin, il est fait pour pivoter facilement tout au long de la journée.
Un joli bi-spatulé pour s'amuser en bords de piste. Ski très énergique qui n'existait pas encore pour les femmes chez Ross.
Tailles: 160 - 170cm
Cotes: 131-98-121 sur les deux tailles
Rayons: 13 et 16m
Poids: 3,6 et 3,8kg
Pop Factor: élevé
Voilà on espère que vous avez pu en apprendre plus sur les constructions de ces nouveaux skis Rossignol.
Vous pourrez évidemment retrouver rapidement (dès cet été) tous ces skis dans le guide du matos Skipass. Pour ceux qui ont déjà pu en tester certains nous sommes preneurs de vos retours.
Merci à l'accueil de Rossignol et notamment à Lucas, Enak, Seb et Lolo pour leur bonne humeur tout au long de cette journée qui restera gravée dans l'histoire du ski - hein Enak!
22 Commentaires
Ton voeu est exhaussé.
skipass.com
Pour Scott à Courmayeur et Ross à La Grave ce sont les petits avantages des lancements presse - où seuls les journalistes et d'éventuels shops sont invités.
Heureusement que Skipass à inventé les tests privés pour en faire un peu profiter ses lecteurs (avec parfois un peu de délais certes). C'est assez inédit de pouvoir offrir la chance à quiconque la chance de skier sur les lattes de l'année prochaine.
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Le comparatif de pop n'est pas crédible, ça me suffit pour pas lire l'article. Beau travail de marketing, il faut le reconnaitre.
J'ai trouvé une fin de série (2013) à 66% récemment que j'utiliserai quand mes genoux seront cagneux. Certainement le dernier achat de lattes de ma vie, car si c'est pas les genoux ce sera certainement le manque de neige qui nous stoppera l'activité.
Rigolons ensemble : youtube.com
Et même si je
Oui, le nommer "Pop Factor" relève du marketing pur et simple. La fonction même d'un ski est d'avoir plus ou moins de pop. Ici j'ai choisi de le mettre en valeur car je trouvais la représentation "simplifiée" des petites vidéos très utile pour expliquer au grand public les différences de pop qu'un ski peut avoir. Comme mentionné, ce n'est pas un test scientifique et Ross ne parle pas d'avoir inventé ça. C'est juste une manière pour eux de donner un exemple sur la vivacité, le rebond, le pop d'un ski.
Malheureusement toutes les marques ont leurs réunions "marketing" et ton lien vidéo peut être renommé pour d'autres marques - tous sports confondus - sans soucis
Précise, factuelle, argumentée. Bref à l’inverse de la com’ rossignol.
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