Se rendre à Chamrousse, pour tout amateur ou passionné de ski, c’est un peu comme remonter le temps, retrouver son âme d’enfant ou se replonger dans l’histoire d’une station qui a vu la consécration du plus connu des champions de ski français, Jean-Claude Killy.
Tout commence par le trajet sur la route sinueuse, aux larges lacets, qui serpente dans la forêt entre Uriage et la station, laissant apparaître au détour d’une trouée dans la futaie la majesté du massif de Belledonne. Avec quelques flocons blancs saupoudrés sur les cimes vertes des sapins, c’est encore plus divin.
Partager ce moment en famille, par un jour de grand beau temps, sur une neige sublime, fait partie de ces moments de vie qui marquent l’esprit, laisse des souvenirs impérissables, rendent la vie plus jolie. C’est début mars que l’aventure prend place pour la famille « Bedejus/Bellot » et Skipass. Au programme pour nous : découverte (ou re découverte) des pistes de la station, de ses aménagements récents pour petits et grands, essai du matériel Rossignol, partenaire de Chamrousse et plaisirs partagés toute la journée. Voire même un peu plus longtemps, la station offrant la possibilité de skier sous les derniers rayons du couchant.
Tout commence par un café et des croissants au sein de l’Office du Tourisme de Chamrousse, situé au Recoin, à 1650m d’altitude, histoire de faire connaissance et de s’équiper. À mes côtés pour la journée, la famille de Julie, son mari Brice, les enfants : Gaëtan 10 ans et Aïtana 6 ans. De la tête aux pieds, Rossignol n’a rien négligé. Vêtements techniques, casques, masques et gants, nous enfilons le pack complet avec émerveillement. Jolies et colorées, les tenues n’en sont pas moins techniques et ultra confortables. Tout a été pensé pour la pratique du ski : jupe pare-neige, poche forfait, manchons de protection, col montant, aérations axillaires et capuche équipent les produits. Mais ce qui frappe surtout, ce sont les coupes parfaitement adaptées, les matières stretch qui tombent bien et apportent la liberté de mouvement nécessaire pour le programme actif qui s’annonce. On note en passant l’attention particulière qui a été portée à l’éco-conception. Notamment au niveau du choix des matières qui sont pour la plupart recyclées, aussi bien pour la coque et la mousse des casques que pour le tissu, les membranes ou le garnissage des vestes, pantalons, secondes couches et accessoires. Sans oublier bien sûr le traitement déperlant sans PFC. Comme pour les skis, mais on en reparlera plus tard, chaque nouveau développement de produit s’attache un peu plus à trouver des solutions limitant l’impact de la marque sur l’environnement.
Habillés et prêts à démarrer, nous voilà en route pour les premières pistes. Direction la télécabine de la Croix qui nous permet de rejoindre la pointe éponyme, sommet culminant de Chamrousse, à 2250m d’altitude, en à peine plus de cinq minutes. De là-haut, la perspective est panoramique et vraiment unique. Les massifs les plus renommés des Alpes et des pré-alpes s’offrent à la vue à 360 degrés. Côté Est, on admire la vue plongeante sur le Plateau du Vercors, la Chartreuse au Nord et, au loin, les Bauges. Côté Ouest, le panorama s’étend de la Maurienne au Parc National des Écrins, en passant par les mythiques Meije et Barre des Écrins. Au Sud, après le Taillefer, le regard se perd dans le Dévoluy et le Diois. On imaginerait presque voir la Méditerranée au loin. Mais ce qui frappe le plus, c’est la présence de Grenoble qui s’étend juste à nos pieds. Si près qu’on reconnaît les principaux bâtiments, qu’on pourrait presque voir les passants. L’agglomération de plus 400.000 habitants s’étire au fond de la vallée, le long de l’Isère et de la Romanche, offrant un tableau remarquable, comme on n’en trouve dans aucune autre station française.
On en oublierait presque qu’on est là pour skier. Mais pas les enfants. Eux sont prêts à profiter de la neige sublime qui recouvre le domaine et scintille sous le soleil éclatant de ce jeudi 7 mars 2024. L’école est buissonnière pour eux aujourd’hui et ils en sont ravis. Pour démarrer en douceur, notre petite troupe s’élance sur le secteur des Crêtes, vers la Liaison Recoin et la piste de l’Ours. À la frontière de l'ENS (Espace Naturel Sensible) "Tourbière de l'Arselle et lac Achard", les pistes sinuent entre les pins à crochets et les pins cembro, dans une ambiance méridionale propre au massif. La végétation, la perspective infinie, l’apparition de la ville au détour d’un virage, tout évoque le voyage. Ici, rien n’est comme ailleurs, on se croirait dans un autre pays. C’est donc avec beaucoup d’envie que l’on dévale les pistes.
Bien campé sur ses skis Experience Pro, Gaëtan s’en donne à cœur joie. Son truc à lui, ce sont les sauts. Ses skis ultra maniables et tolérants lui permettent de slalomer en toute agilité entre les arbres qui bordent la piste, à la recherche des bosses. Brice le suit ou le précède pour tester l’élan et semble s’amuser autant que lui. Aïtana est plus prudente. Confortablement chaussée dans ses Comp J4, elle se concentre pour garder ses skis bien parallèles dans les virages, elle qui commence juste à abandonner le chasse-neige. Devant, Julie joue la chef de file et mène la petite troupe jusqu’à la « Montagne de Téo ».
La Montagne de Téo est une aire de jeu grandeur nature située en plein cœur du domaine skiable. Avec ses modules visuels et sonores variés, ses arches, ses portiques et ses passages secrets, elle séduit les enfants qui trouvent là un espace ludique et sécurisé dont ils ne se lassent pas. Chamrousse propose d'ailleurs un forfait MiniDomaine avec un mini prix. Idéal pour les enfants et les débutants, il comprend l’accès au Family Park - Montagne de Téo, à un télésiège débrayable, un tapis roulant et quatre téléskis. Notre petite famille en profite pleinement et s’amuse à découvrir les aménagements, à jouer dans les cabanes, à se hisser sur les hamacs géants ou glisser sur le toboggan. Ce matin tout le monde a 8 ans !
Y compris Julie et Brice qui, nouvelles chaussures de ski Rossignol Vizion aux pieds, se meuvent en toute liberté grâce au débattement de 70° en mode marche de leurs bottes. Il faut dire qu’il n’a pas fallu longtemps pour les convaincre d’adopter les Vizion. La construction unique de la chaussure quatre crochets, dont le troisième libère le système de fermeture et de maintien, permet une large ouverture du collier et une facilité d’enfilage inégalée. À l’usage, les quatre crochets donc, la construction du chausson (en laine mérinos pour les femmes), les trois différentes largeurs existantes et les trois flex proposés font de la Vizion un modèle à la fois technique, précis et vraiment confortable.
Après un long et joyeux moment d’escalades et de dégringolades, notre petite troupe rechausse ses skis en direction de Roche Béranger. On remonte du côté du snowpark mais nous ne nous aventurons pas aujourd’hui sur les sauts et les rails, d’autres surprises nous attendent.
Il est l’heure pour nous de prendre de la hauteur. Direction le sommet de la station et la passerelle himalayenne de Casserousse, qui relie la Croix de Chamrousse à Casse Rousse. Installé en 2022, le pont suspendu de 130 mètres de long surplombe le couloir abrupt de Casse Rousse, à plus de 25 mètres de hauteur. La vue sur la vallée et sur les sommets alentours est fabuleuse. Petit Van, Grand Van (point culminant de la commune de Chamrousse avec ses 2448m d’altitude), Grand Sorbier, Grande Lauzière, la vue sur le massif de Belledonne s’étend jusqu’à la Grande lance de Domène, formant un cirque magnifique au-dessus des Lacs Robert. Ici c’est le paradis des skieurs de randonnée. Si la station leur fait la part belle avec deux itinéraires aménagés, ce secteur est fortement prisé des amateurs de peau de phoque, offrant une variété de combes, de pentes, de couloirs accessibles en quelques solides enjambées. Il est fort à parier qu’ils vont se régaler aujourd’hui dans la poudreuse fraîche et légère qui est tombée durant la nuit.
Pour qui n’a pas le vertige, l’expérience panoramique sur la passerelle d’acier qui oscille légèrement sous nos pas vaut le détour. Après quelques minutes à peine, on se familiarise avec les sensations et on oublie le vide pour traverser le pont. Le trajet retour est un véritable jeu d’enfant. Accessible en hiver comme en été, l’accès se fait par un sentier damé et sécurisé, mais légèrement escarpé. Il est conseillé d’être bien chaussé, en particulier lorsque le chemin est enneigé. Les semelles Contact Grip des chaussures Rossignol Vizion sont parfaitement adaptées pour l’occasion. Pour les piétons, des chaussures après-ski avec ou sans crampons (que vous pouvez retrouver dans la gamme Rossignol), ainsi que les bâtons, sont fortement recommandés.
Toutes ces émotions, ça creuse. Le moment est venu de se sustenter. Ça tombe bien, l’aire de pique-nique aménagée est à quelques pas à peine. Ici tout est prévu : tables, racks à skis, transats et même plancha en libre-service pour faire cuire des saucisses ou tout autre délice que l’on aura glissé dans son sac à dos. La pause au sommet permet de faire le plein d’énergie et de profiter, une fois encore, de la vue à 360 degrés. Depuis le rooftop aménagé sur le toit du bâtiment de l’Adrenaline Park (départ de la tyrolienne dont on reparlera plus tard), la vue sur Grenoble et le Grésivaudan est imprenable. Les tables panoramiques permettent de reconnaître les sommets de la Chartreuse et du Vercors, les lacs de Laffrey et le fameux Mont Aiguille. À l’opposé, et à une distance d’environ 300 mètres de l’aire de pique-nique en partant vers le Sud-Est, le belvédère de l’Oisans permet d’en savoir plus sur la géologie du massif et d’en situer les principaux sommets. Bref, on ne sait plus où donner de la tête. Ce n’est pas par hasard si le secteur se nomme le « Panoramic Park ».
Une fois rassasié, il est temps de penser à nouveau à glisser. On est aussi là pour carver, pour tester les pistes de Chamrousse et les skis Rossignol, pour tailler des courbes et envoyer. On n’est pas dans une station olympique pour rien. Première étape : les rouges de Niverolles, des Gaboureaux, de la Bascule, des Arolles ou du Schuss des Dames qui sillonnent au milieu des pins, entre Roche Béranger et le Recoin. Puis, esprit de compétition oblige, on joue à faire quelques départs de la cabane du Stade Florence Masnada, championne de la station. Elle qui a commencé le ski à Chamrousse, s’est illustrée en remportant notamment deux médailles de bronze olympiques, en combiné en 1992 puis en descente en 1998.
Le plus concentré au départ est sans conteste Gaëtan. À ses pieds la piste semble s’enfoncer directement dans la station, avant de la contourner pour filer vers Grenoble. Pas dit qu’il descendra aussi bas cette fois, mais il enchaîne les virages avec application sur le stade, suivi par sa sœur Aïtana qui ne manque pas une occasion de se réjouir à la vue de ses spatules qui pivotent avec aisance en parallèle.
Les adultes aussi se régalent sur la piste parfaitement lisse et damée. Sous nos pieds, les skis destinés à la piste de Rossignol. Le Forza 70D V-Ti Konect pour Brice, les Nova 6 pour Julie et Nova 14 pour moi. Autant dire qu’on a de quoi se faire plaisir. Les skis tournent tout seuls ou presque, offrent des sensations d’accroche et de précision incroyables. Ils déroulent le virage en douceur sur la carre, sont très tolérants et faciles à prendre en main. Il faut dire que leur rayon de 11 à 13m pour les Nova, 13 à 15m pour les Forza et leur large spatule (surdimensionnée) facilitent l’entrée en courbe.
Quant à la tenue, elle est assurée par les chants droits et la plaque Titanal toute longueur (sur les Forza 70D V-TI Konnect et les Nova 14). Ce qui est particulièrement marquant, grâce à la technologie Titanal, c’est cette impression que les skis sont littéralement collés à la neige, qu’ils absorbent les irrégularités du terrain et glissent tout en douceur. Sans pour autant négliger le côté sportif. Si on pousse sur les skis, on sent le répondant et le renvoi en fin de courbe. C’est un peu moins le cas pour le Nova 6, destiné à des skieuses moins expertes. Lui, se révèle avant tout facile, maniable et tolérant d’après Julie. Mais pas pour autant dénué d’accroche. Un ski à la fois rassurant et pas fatiguant. C’est fou comme on se prend vite au jeu à tailler de belles courbes, à accélérer, à se laisser aller au plaisir de l’inclinaison et du virage coupé.
Mais bientôt il est temps pour nous de tenter de nouvelles aventures.
Ce qui nous mène à nouveau en haut de la télécabine de la Croix pour découvrir cette fois la tyrolienne géante. Enfin pas pour moi. Je veux absolument me confronter à l’histoire et tester ces Nova 14 que je trouve fabuleux sur la noire de l’Olympique Hommes. La piste est raide, étroite, elle se coule entre les arbres. On imagine aisément les virages, les bosses et les cassures qu’on dû affronter les athlètes en février 1968. Ça va vite. Ça va très vite. Et il faut bien penser à freiner de temps à autre parce qu’aucune médaille ne m’attend à l’arrivée. Quelle expérience ! On peut dire ce que l’on veut. Skier sur une piste olympique, historique, ça apporte toujours son lot mêlé de sensations et d’émotions. Et pour l’avoir tenté aussi dans d’autres stations, sur d’autres pistes célèbres, ça reste un incontournable pour tout bon skieur et fan de ski inconsidéré. À vous, je peux bien l’avouer. J’y ai pris tellement de plaisir que je l’ai refaite trois fois, en oubliant complètement mon envie d’aller découvrir les Lacs Robert et le couloir de Casserousse. Ce sera pour la prochaine fois.
Revenons à nos aventuriers. Au départ de la plus grande tyrolienne à pylônes du monde, Julie et Gaëtan attendent le signal. Si Julie sourit, elle tente avant tout de contrôler l’appréhension qui l’habite au moment de se lancer. Manifestement, ça amuse beaucoup son fils Gaëtan qui semble plus serein. Après les dernières consignes de sécurité, le duo s’envole dans les airs. Ou presque. Ça démarre doucement, mais ça ne dure pas longtemps. La nacelle accélère rapidement. Au passage du premier pylône les sensations, comme l’accélération, se décuplent. Le câble est alors si raide que l’impression de tomber dans le vide se fait sentir. Julie nous le confirme en poussant un petit cri qui veut tout dire. À ce moment-là mère et fils dévalent le filin à une vitesse de près de 80km/h.
Il faut un peu plus de deux minutes à Julie et Gaëtan pour dévaler les deux kilomètres de longueur de la tyrolienne géante et les 550 mètres de dénivelé qui les ramènent au Recoin. L’arrivée aménagée entre le bâtiment de l’Office du Tourisme et l’ancienne gare du téléphérique de la Croix se fait tout en douceur. Et une certaine envie de recommencer. Juste après eux, Brice s’élance en solo. Aïtana est trop jeune et trop légère pour cette fois. Pour assurer des bonnes conditions de sécurité, la tyrolienne est accessible aux enfants à partir de neuf ans, d’une taille supérieure à 1,35m et d’un poids minimum de 30kg. Il faut manger encore un peu. Voilà la meilleure raison qui soit d’aller s’offrir une crêpe et un chocolat en terrasse au pied des pistes, au niveau de la place de Belledonne.
Histoire de clore la journée en beauté, et parce qu’on l’aime tant, on remonte pour la dernière fois à la Croix de Chamrousse. C’est ici que commence la jolie expérience du « ski coucher de soleil ». Un moment exclusif à savourer uniquement les samedis et jeudis des vacances d’hiver, de fin janvier à mi-mars. Inclus dans les forfaits journée et plus, compatible avec le forfait « 4 heures » ou accessible avec le forfait « ski nocturne », le ski dans les lumières du couchant apporte lui aussi son lot d’ivresse. Alors que les sommets alentours se découpent dans les lumières tombantes, les couleurs rouges et orangées se reflètent sur la neige partout autour de nous. Certains racontent que le nom de Chamrousse viendrait de ses teintes magnifiques qui illuminent la station à la tombée du jour, signifiant : « le champ roussi. » Toujours est-il que l’expérience est unique.
À l’arrivée sur le front de neige il fait presque nuit. Au cours de la descente la vallée s’est peu à peu illuminée des lueurs urbaines, apportant leur lot de magie. Dans les yeux de notre gentille famille, les étoiles brillent. La fatigue un peu aussi après cette longue journée. Mais l’envie de revenir se fait déjà sentir. Il y a tant de choses encore que l’on n’a pas pu faire cette fois. Comme l’Initiatic Park, le Snowpark ou le Luge Park. Ou bien encore les itinéraires de ski de randonnée. En même temps ça tombe bien. Quand on reviendra, il sera en plus possible de s’élancer sur la nouvelle piste de luge monorail au niveau du télésiège des Gaboureaux, dans le secteur du Recoin-Chamrousse 1650. Bref, on n’a pas fini de faire le tour du domaine.
Les points forts de Chamrousse reposent certainement sur ses équipements pensés pour les familles (récompensés par le label Famille Plus) et pour tout type de pratique, aussi bien que sur sa situation géographique centrale et son exposition. Ici on trouve une flore comme nulle part ailleurs, des points de vue assez phénoménaux sur les Alpes et les Pré Alpes. Son passé olympique et sa proximité avec l’agglomération grenobloise lui donnent à la fois un style unique et une facilité d’accès qui en font sa singularité dans le panorama des stations françaises. Sans compter que la station a su garder une taille humaine et une certaine authenticité. Cela est dû à son développement somme toute récent, l’acte fondateur remontant seulement à juin 1945. Probablement aussi au fait que la station se soit développée pendant longtemps sur trois communes qui lui ont fourni ses terres avant de devenir, en 1989 seulement, une commune à part entière. Bref, ce qui pût être considéré comme un frein au développement durant de nombreuses années se présente peut-être aujourd’hui comme une force alors que, partout en montagne, la mutation semble inévitable.
Voilà plusieurs années déjà que la station réfléchit à sa transition et travaille à diversifier son offre quatre saisons pour proposer des activités accessibles en hiver aussi bien qu’en été. La passerelle himalayenne, la tyrolienne géante, les projets de Mountain Kart "Deval' Park" et de luge monorail en sont des exemples concrets. Prisée des familles, des débutants et des visiteurs à la journée, la station propose une offre diversifiée et tente de trouver le juste équilibre entre aménagements de nouvelles activités, économie d’énergie et préservation de l’environnement. C’est d’ailleurs à ce titre que Chamrousse s’est lancée depuis 2017 dans la démarche Flocon Vert, label initié par l’association Mountain Riders, qui vise à engager la transition écologique en montagne. En 2022, la Régie des remontées mécaniques adhère au Pacte Mondial Réseau France (ex-Global Compact).
Rossignol, la marque iséroise partenaire historique de la station, suit un parcours parallèle, adapté à son activité. Adhérent dès 2015 au Global Compact, initiative internationale d’engagement volontaire en matière de RSE lancée par l’ONU, l’entreprise s’est engagée dans le programme Respect afin de mieux prendre en compte les enjeux environnementaux et s’engager à déployer des actions concrètes pour le respect de son terrain de jeux : la montagne. En termes de produits, cela se traduit notamment par le choix de composants tout ou partie recyclés, de matières certifiées, la suppression des substances chimiques nocives pour l’environnement, le développement de nouveaux procédés industriels tournés vers l’éco-conception, une démarche pour améliorer la fin de vie des produits entre autres. De manière concrète, cela se traduit sur les skis Nova testés ce jour par une semelle fabriquée à partir de matériaux recyclés, de carres en acier recyclé, de noyaux bois en peuplier certifié PEFC, le tout fabriqué dans une usine certifiée « électricité verte ». Le programme, complet de la démarche de responsabilité environnementale et sociale COP 2022 de Rossignol est à retrouver sur le site officiel du groupe.
En voiture : la distance entre Grenoble et Chamrousse est d’environ 30 km. Sur place une dizaine de parking gratuits permettent de se garer sur les différents secteurs.
En bus : ligne du bus régulière à l’année le week-end entre Grenoble et Chamrousse – y compris en semaine en saison d’hiver avec arrêt à Uriage.
À noter qu’un système de navettes gratuites circule dans les différents pôles de la station en saison.
En train : la gare SNCF de Grenoble propose des TGV directs depuis Lyon et Paris et des TER depuis Lyon, Valence, Chambéry et Gap. Transfert depuis Grenoble en bus ou en taxi.
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