STORM TROOPERS

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STORM TROOPERS

L'Alaska sans hélico, un film de Picture Organic Clothing & Almo Film
article Mag des marques
Texte :
Picture Organic Clothing
Photos :
Almo Film

C’est en Alaska que Thomas Delfino & Leo Taillefer se sont lancés dans un projet fou pour une première dans l’histoire du freeride, afin de redonner vie à une face mythique !

L’héliski fait partie intégrante de l’histoire de la petite ville de Haines en Alaska. De nombreux riders s’y donnent rendez-vous au printemps pour se faire déposer au sommet des faces les plus extraordinaires et les plus convoitées. Mais depuis quelques années, un des petits joyaux de la chaine d’Alaska n’est plus accessible si facilement. Les « Four Winds Mountains » ont été exclues de la zone autorisée au survol et à la dépose en hélicoptère. Impossible d’accéder par les airs, à l’une des plus belles descentes de la région : Storm Troopers, située sur le versant nord-est. En quelques mots : une face mythique inclinée à plus de 50° avec des formations de neige originales qui lui doivent son nom.

Inconcevable pour Thomas Delfino d’abandonner son rêve. Si elle n’est pas accessible par les airs, pourquoi ne pas s’y rendre à pied ? Quoi qu’il en soit, les lourdes empreintes carbones et les gallons de pétrole dépensés pour toucher cette neige si pure vont à l’encontre de ses valeurs.

C’est dans cette vision, respectueuse de l’environnement, que Thomas décide d’embarquer Léo Taillefer, qui fait également partie de la Picture Family, dans cette expédition. Partis en avril 2017, ils ne reposeront le pied en Europe qu'après un mois dans la ville de Haines, et 12 jours au sommet.

Picture Organic Clothing est le partenaire principal du film, ses valeurs « Ride, Protect & Share » colle parfaitement au projet. La marque s’associe à Almo Film qui les accompagnera tout au long de cette aventure.

C’est ici que commence l’histoire d’un rêve un peu fou de rider une face abandonnée d’Alaska…


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La préparation

Une telle expédition se prépare entre excitation et crainte.

« Y aller à pied c’est oublier l’ambulance », c’est là qu’entre en jeux Tony Paylantos, un gars de Salt Lake City qui gérera notre sécurité. Il a beaucoup d’expérience en Alaska et dans ce genre de mission où l’on se retrouve livrés à nous même au beau milieu d’un glacier.

Thomas et Léo s’imaginent déjà en train de rider ces spines mythiques… Oups ! Le seul moyen mis à leur disposition pour les rapprocher de leur objectif, c’est l’avion. Alors oui, poser un avion sur la neige quand le terrain est balisé n’est pas si difficile, mais le faire là où personne ne l’a encore fait est une vraie prouesse.

« Notre héros ? Drake Olsen » nous raconte Thomas et Léo, « un personnage authentique, qui n’a pas la langue dans sa poche et qui après les 24h du Mans, sera celui qui ouvrira une nouvelle zone d’atterrissage dans ces montagnes d’Alaska pour nous permettre d’établir notre camp de base ».

Plus de temps à perdre, l’équipe arrive à Haines ou ils ont tout juste le temps de réaliser les derniers préparatifs avant d’embarquer pour l’aventure.

Le camp de base 

Drake ayant des journées surchargées propose à l’équipe de gagner du temps en déposant une première personne, avec une partie du matériel, qui passera la nuit sur le glacier en attendant l’arrivée des autres. C’est Thomas qui se « sacrifie ». La zone de dépose reste assez éloignée de leur but final mais va leur permettre de construire un premier camp de base, important pour la suite. Demain toute l’équipe sera de nouveau réunie pour passer au deuxième step.

Lorsque l’avion s’éloigne et qu’il n’y a plus que le bruit du vent, je sens à quel point cet endroit est isolé. Loin de tout, simplement entouré de neige et de montagnes à perte de vue. Avant même de commencer à déballer mes affaires, ou à monter ma tente, je profite de cette solitude, du temps et de l’extraordinaire paysage à 360° qui s’étend au loin. C’est la liberté. 

Thomas

Quand Drake dépose le reste de la troupe au sommet du glacier, ils sont tous super excités, Storm Troopers est encore loin mais ils n’ont jamais été aussi proches. Un objectif aujourd’hui : monter le camp de base rapidement pour aller visiter les alentours.

Il leur a fallu 2h pour se rendre au pied de la face. C’est comme ca qu’ils réalisent que de par son orientation, l’idéal serait d’y être au lever du soleil. La montagne est orientée au Nord Est et la lumière disparaît dès 9h30. Autant dire qu’il va falloir être matinal !

Le camp avancé

Après avoir échangé tous ensemble, la décision est prise d’établir un camp avancé avec le strict minimum pour passer quelques nuits et pouvoir être plus facilement au sommet avec les premières lueurs du jour. Ce qui les attendent ? 800 mètres de dénivelé chargé de 30 kilos qu’ils vont devoir trainer derrière eux sous un soleil de printemps qui chauffe fort. Un moment pas simple mais entrecoupé fous rires à cause de nombreuses chutes plus drôles les unes que les autres !

« Il m’arrive parfois de nous imaginer d’un œil extérieur, de changer de point de vue et de me mettre à la place d’une personne qui pourrait nous voir à ce moment. Et bien si tel avait été le cas lors de cette traversée, je me serais dit : « mais qui sont ces fous ? Pourquoi s’infligent-ils ça ? » Il est vrai que la traversée était difficile, mais on savait pourquoi on faisait ça. Tout ça, c’est pour vivre nos rêves. Chaque pas nous rapprochait de notre but ultime, pour se tenir la haut, prêt à dropper. C’est pour ça qu’on s’inflige ces galères. Et une fois le col franchi, lorsque notre regard se pose sur cette face mythique, toute la fatigue s’envole. On sera bientôt là-haut. »

C’est au fond d’un igloo qu’ils ont construit à cause du vent très fort cette nuit la, que l’équipe se retrouve dans une ambiance chaleureuse autour d’une bouteille de genépi qui les aide à croire en la météo favorable du lendemain…

Troisième matin, aucun doute, c’est le moment ! Réveil à 4h pour avaler un petit dej renforcé en protéine et en route pour le sommet ! L’ascension se fait plutôt facilement avec vue sur la face sud de la montagne qui nous permet de repérer les couloirs que nous allons pouvoir emprunter. Puis, lorsqu’ils sortent sur la crête c’est l’explosion de joie et une montée d’adrénaline puissante. La vue est impressionnante. 

Action !

D’après le témoignage des deux compères, il y avait très peu de place au sommet, ce qui nécessitait une très grande concentration : « L’ascension est passée rapidement et depuis la sortie sur l’arête chaque mouvement est précis, il n’y a pas le droit à l’erreur ».

Le reste est à couper le souffle et comme hors du temps quand ils se lancent pour ce qu’ils considèrent tous les deux comme un des run de leur vie : une pente raide mais de la neige parfaite qui vole autour des deux riders qui enchainent les virages parfaitement puisqu’ils savent exactement où il faut passer. Ils se retrouvent à bout de souffle en bas de la face pour pousser un cri de joie ensemble.


Ce qu’on vient de vivre est extraordinaire, une décharge d’adrénaline boostée au maximum se répand dans tout notre corps et vient nous chatouiller du cœur aux orteils. Le sentiment d’être vivant.

Léo & Thomas

L’équipe a pu dessiner 14 lignes sur cette face légendaire. Une aventure gravée à jamais dans la mémoire de ces deux riders et tout cela à la seule force de leur jambe.

C’est sur les pas des plus grands freerideurs que Thomas & Léo, se sont lancés dans le projet fou de gravir ce sommet par la force des jambes, pour la première fois de l’histoire, afin de rider cette face tombée dans l’oubli ! Sur ces terres arctiques, ou le réchauffement climatique est incontestable, cette démarche prend tout son sens : privilégier un mode de déplacement doux pour rider des faces magiques qu’il faut protéger !

Ride, Protect & Share

Pour visionner le film, c'est par ici : STORM TROOPERS, A no-fly expedition in Alaska


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Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Picture organic clothing

3 Commentaires

usaddict Des efforts largement récompensés !! On est loin des gros runs en Alaska filmés par les grosses boites de prod américaines qui sont plus dans la consommation de la montagne même si je prends toujours énormément de plaisir à voir ces gros films
 

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usaddict j'ai bien aimé le côté humble de Léo taillefer après avoir ridé pour la première fois les spines en Alaska. Quand on connaît son niveau, on mesure les énormes performances de mecs comme Richard Permin qui envoie du très très lourd dans ce type de faces dans ses gros segments avec MSP.
 

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