Vos serviteurs les plus fidèles sont de retour pour une cinquième saison ! Après un début d'hiver à la recherche de la poudreuse en Allemagne, Fabien Maeirhofer et Victor Galuchot se sont rendus chez nos voisins suisses en compagnie de Mathieu Navillod et du local Jérémie Heitz.
On a donc pris avec nous le bon Mat Navillod et nous avons rejoint le jeune Jeremie Heitz dans sa patrie. Selon notre voisin les conditions devaient être à la hauteur au niveau du Valais, notamment sur le domaine de Verbier.
Pour le premier jour, Jeremie nous guide donc dans les pentes de Verbier. La neige y est fraiche et légère mais malheureusement le fond est fait de rochers et nous l’atteignons un peu trop souvent. Nous passons donc une bonne journée mais devons nous concentrer, une fois de plus, à skier papillon afin de ne pas casser encore une paire de ski. Peu importe, la neige est quand même très bonne et le petit helvète s’applique à nous trouver des runs sympas…
Juste deux petits conseils si vous souhaitez skier à Verbier un jour dans votre vie :
1) D’abord soyez conscients que le cour du franc Suisse vient d’exploser et que le budget de deux jours de ski là bas pourrait vous financer un tour du monde.
2) Si vous préférez quand même le ski en Suisse à un tour du monde, évitez un week end de beau temps avec neige poudreuse car la station, victime de sa réputation, se retrouve bondée dans ces moments là.
De notre coté, avec un peu de marche et un bon guide on aura trouvé de quoi faire. Ce domaine reste quand même un petit paradis du freeride. La journée se termine même par un kick ou toute l’équipe s’en donne à coeur joie. Tous blanchis et un peu secoués, on pouvait rentrer sereins à la station.
Jeremie nous avait alors réservé le grand jeu version Suisse : la « meilleure » fondue du monde nous attendait pour le diner. Il fallait oser avancer la « meilleure » fondue du monde face aux grands experts que nous sommes mais force est de constater que de ce coté là ils sont vraiment forts les ouins-ouins. Malheureusement ce met délicat s’avérait être un petit plaisir destiné à faire passer une pilule. Non pas l’addition, ça on le savait, mais le fait que Jeremy devait nous lâcher pour cause de périostite. C’était bien la peine d’hypothéquer nos maisons pour skier avec lui tiens…
Heureusement, on peut compter sur les Français car Mat était bien présent pour porter nos couleurs. On retourne du bon coté de la frontière pour skier sur Vallorcine. Le mauvais temps nous obligeait en effet à trouver une station avec pas mal de forêt. Vallorcine a de quoi faire. Le sommet de la station a été soufflé, ça donne une idée de ce que doit être la Tundra Russe, heureusement les parties boisées sont bien protégées du vent avec de belles sections de poudre à gratter par là. Encore un petit kick pour finir la journée mais cette fois avec moins de tartines à la clef, juste un tricks un peu spécial pour Mat qui déchausse un ski pendant un Cork 7. Chapeau, y’a plus qu’à rechausser en l’air et plaquer et tu rentres dans l’histoire Mat.
Les batteries rechargées et le porte monnaie reposé on pouvait retourner coté Helvète pour essayer de faire une dernière journée avec notre mascotte Suisse. Malheureusement le tibia de Jerem doit être taillé dans une flute à champagne car le petit champion ne se sentait toujours pas de skier avec nous. Du coup vos serviteurs décident de skier sa station, Les Marécottes, sans lui. Le spot est vraiment top. C’est une petite station perchée au dessus de Martigny qui ne paye pas de mine. Pourtant au sommet de la première remontée on découvre un petit domaine au potentiel freeride assez dingue : un cirque rempli de falaises, de beaux petits couloirs et de foret. Du coup la petite équipe se fait une bonne journée de ski sur le secteur en attendant la surprise du chef.
En effet Mr Heitz nous attend dans un petit sauna fait main qu’il a installé au milieu de la montagne. Là, tout pimpant dans son petit caleçon, il nous prépare une fondue sur le poil à bois… Notre périple Suisse se finit donc en mode grande classe. On savoure la fondue, on se roule un peu dans la neige et on retourne dans le sauna à 40°. De quoi finir sur une très belle touche.
Bien joué la Suisse. On reviendra (quand on sera riche)
Bon app à vous, faites gaffe avec les prochaines chutes de neige ça va couler sévère !
Allez ciao !
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