En août 2014, skipass.com est parti au Chili. On vous raconte tout de ce fantastique voyage.
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La tempête de la veille n'a finalement pas apporté tant de neige qu'espéré. Pas grave, on se consolera avec le grand beau temps, mais cela veut aussi dire qu'il va falloir prendre le large pour trouver des lignes vierges.
Du coup, le choix pour ce dernier jour était soit de randonner au départ du domaine (car on l'a vu ça trace vite) et engranger quelques lignes dans la journée, soit adopter une approche plus productiviste, à savoir inclure une motoneige dans l'équation pour augmenter le potentiel de runs, et donc le potentiel d'images. Le paramètre essentiel dans notre prise de décision ce jour là est que la météo annonce une remontée violente de l'iso à la mi journée, au dessus de 3000m. En gros, il va falloir agir vite avant que le soleil fasse des dégâts.
on va là bas en rando
Au passage on ringardise la freerando, avec une toute nouvelle discipline : la proximotorando, à savoir monter en haut du domaine avec les remontées mécaniques, mettre les peaux et randonner pour rejoindre un spot éloigné pour finalement y retrouver une motoneige qui va permettre d'enchainer des lignes plus rapidement qu'à la force du mollet.
On rejoint donc notre pilote du jour Aurélien Routens au point de rendez-vous convenu la veille : lui est parti à l'aube (littéralement) de la vallée car il n'a pas l'autorisation d'évoluer dans le périmètre élargi du domaine skiable. Sur notre chemin, on réalise que nous ne sommes pas seuls à chercher la tranquillité loin du domaine: une équipe nationale de ski alpin (possiblement l'Allemagne, on n'a pas bien vu) a fait tracer une piste d'entrainement au beau milieu de nulle part. Sauf qu'eux n'ont pas monté de diamir sur leurs skis de géant : ils enchainent les rotation en cat et en motoneige. On traverse rapidement leur piste en rando, en prenant soin de ne pas se prendre un missile. Un peu surréaliste.
Bref, le spot que nous avions choisi, encadré par deux volcans, est magique : des lignes ludiques dans tous les sens, des windlips et kickers naturels... Pour qui est prêt à shaper un tout petit peu, il y a de quoi tourner un segment de film complet.
Grâce à la motoneige, les lignes s'enchainent rapidement et on optimise pas trop mal la (demi) journée : la neige est excellente mais un peu travaillée par le vent. Et si la remontée des températures est moins rapide que prévue, elle est bien réelle. Le temps file trop vite, il y aurait de quoi passer une semaine à rayonner en rando dans le coin.
Dernier virage tourné, dernier trick posé : c'est peut être idiot, mais j'ai toujours une appréhension dans les derniers instants d'un trip (ou d'une journée), la superstition de l'accident bête, de la ligne de trop qui gâche la fête. Du coup, quand le clap de fin retentit vraiment, ce petit truc qui gratte toujours un peu s'envole. On sait que sauf bad trip à Santiago on va ramener tout le monde en pleine forme à la maison, less têtes et les carte mémoire remplies de souvenirs.
Pas le moindre bobo sur ce trip malgré les efforts de Dylan. Ci dessous, Fab pose le tout dernier trick du trip. On remballe tout!
La conclusion de notre épopée, bien que légèrement anticipée, est singulièrement dénuée de nuance : ces 12 jours au Chili auront été fantastiques, d'une diversité incroyable et finir de la sorte par 2 journées de poudreuse qui vole est la cerise sur l'empanada.
la vidéo brute de la journée
on rappelle le principe : des bouts de voyage, collés sans montage ni musique, pour vous faire partager l'ambiance du trip. Une "vraie" vidéo viendra conclure la série de reportages début décembre!
Sans partenaires, pas de trip! On ne les remerciera jamais assez pour leur soutien sans faille.
6 Commentaires
Un ciel bleu, de la neige, des tricks, votre engagement
Bravo à tous que ce soit devant les objectifs mais aussi derrière...
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En tout cas de très belles images et la meilleure vidéo de tout le trip pour moi
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comme quoi faut jamais désesperer... (là je parle pour nous)
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C'est cool le principe du brut!
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