L'an passé, il avait fallu attendre la fin de la fenêtre météo pour que la compétition soit finalement annulée. Cette année, Neko (Nico?) échaudé craint l'eau froide, elle a bien failli se tenir un jour avant l'ouverture de la période officielle. Nous écourtons donc notre belle aventure à Arai Lotte pour rejoindre Hakuba où le FWT nous accueille pendant 2 nuits.
Au final, elle aura lieu le premier jour possible, sous un grand soleil, avec une neige de cinéma : pour toute l'organisation, c'est un immense soulagement. (lire le recap de la compétition)
En bord de route, à quelques mètres, un amical macaque sauvage nous sourit. Je reste scotché par la qualité du Fujinon 100-400, ici à 330 mm (équivalent 500 mm en 24x36), monté sur le X-T3. 1/480s, f/ 6.9, 1600 iso, photo non recadrée.
Tirage (non) disponible à la vente sur demande. Idéal pour une chambre d'enfant, beaux rêves assurés.
Au lendemain de la compétition, nous prenons la direction de Tsugaike, station que j'affectionne particulièrement, après les journées mémorables passées avec Tatsuya et Richard Permin il y a deux ans de cela. #tsugapow
Le principe n'a pas changé : une formation sécurité de 30 mn le matin (à 9h, 10h et 11h au resto tout en haut des pistes) vous permet d'obtenir le brassard, valable pour la saison, qui vous ouvre les portes des hors pistes de la station. Un système simple et intelligent.
Le monde étant petit, nous partageons cette première journée avec Pierre Marchionni et Antonin Raso, deux petits jeunes qui n'en veulent, et qui se sont offerts un bien beau trip à l'occasion du FWQ d'Hakuba. Dire qu'il a fallu que j'attende d'avoir 34 ans pour découvrir le Japon.
Les conditions du jour sont franchement apocalyptiques : bien pour rider - même si les conditions ne sont pas encore optimales- mais la grosse misère pour shooter : l'épais rideau de neige, couplé à l'absence de lumière et un léger brouillard, rend les choses vraiment difficiles. Du coup, la moisson photographique du jour est bien maigrichonne coté action, d'autant que la sous-couche manque encore un peu et que le reset est en cours, mais pas encore effectif. De bien meilleures journées nous attendent.
En revanche, coté Japon japonisant on a le droit à une double ration supplément otaku avec un rassemblement Cosplay (non, ce n'est pas tous les jours comme ça), une orgie de crêpes fraise banane nutella chantilly et le traditionnel Onsen de pieds / bière de fin de session. La vie est belle.
Au Japon, parmi les nombreuses choses qui ne sont pas comme chez nous, il y a la sous-couche. En France, mettez 50 cm de sous-couche, laissez refroidir, puis reposez 50 cm de poudreuse et c'est le gavage dans la plupart des spots pas trop rocailleux, notamment en forêt.
Ici, ne songez même pas à vous aventurer dans les arbres à moins de 2m50 de sous couche. Il en va ainsi de la végétation luxuriante qui encombre les sous bois à grands coups de lianes, bambous et arbustes bodybuildés. Et oui, il existe des endroits dans le monde où avec 2 mètres de sous couche et 50 par dessus, on se dit qu'il manque encore un bon mètre pour pouvoir rider sans tricoter.
En raison d'un début de saison assez tardif, les conditions ne sont pas donc pas optimales ce premier jour. C'est bon, mais il faut rester vigilant, ce n'est pas toujours facile d'enchainer.
Cette année, la nouveauté c'est que j'abordais le voyage avec une motivation photographique supplémentaire : ramener des clichés qui pourraient rejoindre la sélection personnelle de photos du Japon que je propose à la vente depuis quelques mois. Toutes les photos sont proposées en édition strictement limitée à 30 exemplaires.
Pendant les quelques heures passées à assister au Freeride World Tour, mon regard se tournait sans cesse vers ces montagnes, aussi séduisantes qu'intimidantes, plus haut dans la vallée, en direction du mont Yarigatake... Tant de lignes imaginaires à rider, tant de détails à retranscrire en photo : cette photo n'est proposée qu'en grand format, afin d'exploiter la résolution accrue, car une fois n'est pas coutume ce panorama est un assemblage de plusieurs photos, pour une résolution finale de 90 millions de pixels. Traduction : même en 150 cm de large, ce tirage propose un niveau de détail exceptionnel. Il faut juste trouver le mur qui va avec.
A tirage exceptionnel, finition exceptionnelle : tirage Fine Art véritable noir et blanc sur papier baryté Hahnemühle 315g, contrecollé sur aluminium et encadré dans une caisse américaine en bois sur mesure (noire).
2 formats seulement, édition limitée à 30 exemplaires, tous formats confondus :
On se quitte avec un portrait au naturel de Fab chez BOSS, le meilleur Okonomiyaki d'Hakuba. La suite de nos aventures dans quelques jours!
Tatsuya Tayagaki : le King of Japan a encore frappé! Habitant Hakuba, rédacteur en chef de plusieurs mags de ski au Japon, et surtout ami , Tatsuya est toujours d'une aide précieuse dans l'organisation de ces voyages. Bonus : il maitrise mieux que quiconque le virage carte postale sous-marin japonais et adore se mettre la tête à l'envers. Des années d'expérience feront toujours la différence.
Le Freeride World Tour : merci à toute cette grande famille pour son accueil au top.
La pension Karunaju, notre hôtel à Echoland
Tsugaïke Kogen : merci à la station et Yamagishi San
Vivre le Japon : c'est un partenariat qui dure depuis quelques trips maintenant. L'agence Vivre le Japon est LE bon plan pour louer un véhicule au Japon, faire traduire son permis à l'avance sans perdre une journée à Tokyo, louer des Pocket Wifi (absolument indispensable)... Sans oublier la location d'appartements à Tokyo, Kyoto et un certain nombre de grandes villes japonaises.
Fujifilm : partenaire photo de mes trips depuis 2 ans, Fujifilm fournit en test sur ce trip son dernier boitier, le X-T3, avec lequel sont prises la majorité des photos de ce reportage. (le reste se partageant entre X-T2 et X100F)
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