Dates : du 8 au 22 mars 2024
Ville de départ : Bodø
Location de voiture : essence avec barres de toit
La Norvège, et plus particulièrement les Îles Lofoten, a été notre destination de rêve où nous avons eu la chance de découvrir ces paysages incroyables, des fjords majestueux aux pics enneigés, en skiant, surfant, kitesurfant et profitant de l’ambiance unique des lieux.
Nous avons loué à Bodø, une voiture à essence équipée de barres de toit pour y sangler nos sacs de ski et de kite. Même si la Norvège encourage vivement l’électrique, nous avons opté pour une voiture classique, par crainte de ne pas trouver suffisamment de bornes de recharge, notamment dans nos logements Airbnb.
Après avoir quitté Bodø, nous avons conduit jusqu'à Skutvik, où nous avons pris le ferry en direction de Svolvær, le point d'entrée des Lofoten. De là, nous avons continué notre route vers notre premier logement, un superbe chalet à Hopen, trouvé sur Airbnb.
Notre aventure à ski a commencé le 10 mars, armés du guide de ski de randonnée incontournable, "Lofoten Skiing in the Magic Islands" de Jonas Dahlstrup. Nous avions prévu de gravir Sydalsfjellet, une montagne figurant dans le "top 10" des itinéraires du guide. Cependant, une surprise nous attendait : pas un gramme de neige sur cette face ! Elle est trop exposé aux brouillards salins de la mer.
Nous avons régulièrement dû réajuster nos plans, mais les options ne manquent jamais. Nous avons gravis :
J1 : Varden : 650 m de dénivelé positif pour 4,2 km
J2 : Pilan : 470 m de D+ pour 3 km
J3: Blåtind : 600 m de D+ pour 2,7 km
Les approches pour atteindre les sommets sont souvent longues et relativement plates, ce qui nous a conduit à ne faire qu'un sommet par jour, pour profiter du paysage (à vrai dire, tous les sommets se ressemblent un peu!)
Le quatrième jour, nous avons eu la chance d'être accompagnés par Lukas, un guide local de Fjellkompaniet, trouvé via Instagram. Grâce à son expertise, nous avons pu skier deux faces avec une exposition parfaite, adaptée à l'inclinaison du soleil et aux conditions de vent des jours précédents. Il nous a notamment conduit sur le Kitsbergting (1089 m de D+ pour 7,7 km), où nous avons profité de quelques virages dans une neige légèrement transformée et encore douce par endroits.
J5 : nous avons gravi le Rundfjellet, un autre sommet magnifique des Lofoten, avant que la fatigue commence à se faire sentir.
Après une première semaine bien remplie, la météo a commencé à se dégrader, avec moins de neige et des conditions moins favorables pour la randonnée. Nous avons profité de cette accalmie pour nous déplacer vers notre second logement, situé à Flakstadøya, plus au sud.
Au programme de cette deuxième semaine :
En résumé, cette aventure dans les Îles Lofoten fut bien plus qu’un simple voyage de ski. Entre les sommets, les sports d'eau, et les moments de détente, nous avons découvert un coin de paradis sauvage et préservé, à la fois authentique et accueillant. Nous recommandons chaudement ce type de séjour à tous ceux qui cherchent à allier ski de randonnée et paysage magnifique (sans être trop exigeant sur la qualité de la neige).
Les Lofoten, avec leur nature époustouflante et leurs conditions variées, sont un terrain de jeu exceptionnel !
24 Commentaires
Merci pour ce petit compte rendu!
Avec le ski de rando qui est gratuit (comparé au ski de piste), ça compense un peu!
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Sans vouloir bannir idéologiquement des voyages lointains pour le ski, Il existe pourtant plein de récits de ski norvegien sur skitour par ex qui font la part belle aux initiatives low carbon notamment avec un voyage en train.
Oui la Norvège est magnifique et je m'y suis rendu deux semaines en train en mars dernier pour skier mais il est plus que nécessaire en 2024 d'insister sur le bilan carbone de ce genre de voyages de loisir en avion.
Skipass il est l'heure pour vous de vous y mettre, #dontlookup
@Freerider ma sortie skitour où je détaille pas mal le pass interail et mes trajets: https://skitour.fr/sorties/172180. Pour les Lofoten, le plus intéressant serait selon moi de prendre le train de nuit Hambourg-Stockholm puis le train de nuit Stockholm-Narvik. Va voir ici aussi : mollow.eu
bonjour
Cet article est publié dans le magazine communautaire, c’est donc le récit personnel, sans la moindre intervention de notre part, d’un membre de la communauté. Un chouette récit en l’occurence, et on peut pardonner à quelqu’un qui raconte ses vacances d'oublier d’intégrer la notion de bilan carbone.
Pourquoi ne pas faire de même? Votre expérience bas carbone a tout à fait sa place dans nos colonnes et je suis certain que cela intéresserait beaucoup beaucoup de monde (à commencer par nous). En plus, 100% des affichages publicitaires dans les articles rédigés par nos membres sont offerts à Mountain Riders et Protect Our Winters, ce serait bien raccord....
Dans l’attente de vous lire, bonne journée et bonne saison !
Pour ce qui est de votre injonction à « nous y mettre », je pense que vous ne connaissez pas bien le site : nous avons pleinement conscience de la réalité du changement climatique, de notre contribution (que l’on soit randonneur en Belledonne ou à l’autre bout du monde d’ailleurs), et évoquons régulièrement le sujet dans nos colonnes depuis 2016. Peut mieux faire bien sûr (toujours!) et on ne nie pas que nous sommes au coeur de la machine.
Le changement climatique en montagne (2016)
skipass.com
Nos montagnes se réchauffent (2017)
skipass.com
Skiera-t-on encore à la fin du siècle (2019)
skipass.com
On met même le véloski à la Une !
skipass.com
Ce n'est pas le "lieu" pour s'égarer autour de sujets mâtinés d'idéologie pseudo écolo, très en vogue chez les bobos parigots.
Le prix de l'hébergement intéresse bien plus de monde qu'un bilan carbone (donnée aussi nébuleuse que le brouillard covido-artistique de 2020), paemr exemple.
Les données du bilan carbone sont parfaitement publiques, claires, et régulièrement mises à jour dans le détail. Je suppose que vous n'accordez pas non plus un grand crédit au GIEC qui est pourtant un ensemble de scientifiques mondiaux inégalé à ce jour. Il a pourtant quasi tout prédit depuis plus de 40 ans sur ce qu'il se passe aujourd'hui (spoiler : dans les scénarios plutôt pessimistes...).
Nous attendons votre contribution éclairée et argumentée avec impatience.
@SnowDoc06, merci pour votre super commentaire. Le changement climatique d'origine anthropique n'est ni une idéologie ni une opinion mais uniquement basé sur des faits. Regardez les infos ce matin (pas celles de CNEWS) et les inondations à Valencia ça vous donnera peut être envie d'atténuer nos émissions de CO2 Le bilan carbone n'a rien de nébuleux, il s'agit simplement de faire quelques additions et multiplications et le comparer à des ordres de grandeur.
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Vous avez eu de la chance de pouvoir Profiter d'une belle fenêtre météo 😊
Merci pour le partage
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🐏
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Super article sinon qui donne envie à ceux qui sont juste ici pour parler de ski et non pour faire de la politique.
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ça donne envie, en tant qu'amateur de pentes vierges et amoureux des paysages des fjords norvégiens. J'ai pu en apprécié un bref aperçu cet été avec l'express côtier de la Cie Hurtigruten.
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