Fin d'une semaine très remplie en Aravis, on se monte un projet avec Boris, essayer d'enchaîner les faces de la PP, en partant bien trop tard...
Les copains viennent de Grenoble en voiture, alors pour profiter d'être en local, je les rejoindrai en skis !
Réveil un peu matinal au Chinaillon, courte montée à peaux, dépeautage express et descente par la rouge sur le Grand Bornand. Erreur ! A cette heure là, il fait très froid et la piste est gelée cabossée. Je me fume les guiboles avant même de commencer la journée !
Synchro presque parfaite, j'arrive avec un peu de retard. Premier retard, Boris, a oublié ses bâtons... Il en louera dans un magasin du Grand Bornand... Au final, ça fait un départ sacrément tardif pour un projet de cette ampleur, on verra bien en cours de journée !
La montée est toujours aussi belle, on se régale dans cette belle nature pour cette superbe journée.
Pour se réchauffer (et profiter du cramponnage le plus court, et repérer la descente), on monte par les cheminées de Sallanches. Superbes lumières en Est. L'arrivée sur la crête finale nous refroidit. Un vent très soutenu souffle, désagréable. Du coup aller retour rapide en crampons, pas de décaillage, ça donne pas envie de skier ici.
Le début de la descente est tendu, la neige n'est pas encore revenue, il faut être très prudent. Pas de risque que ça coule !
Le goulet du bas est tellement béton que on tente à vue une variante qui est plus au soleil, peut être décaillée ? C'est un peu mieux, mais pas fameux non plus... Au moins pas de déchaussage !
On remonte illico dans nos traces, cette fois-ci on prend les skis au sommet. Boris, sagement ne partira pas du sommet. Je me permets de faire ce petit jeu, avec une assistance de Boris et son "assurage" au crux :) Dry-ski, y a que ça de bon !
La suite est quand même bien béton, on reste prudents, et un petit déchaussage est nécessaire dans la Chauchefoin. De jolis passages, dont une traversée de rampe expo de toute beauté !
Ensuite ça déroule dans des pentes plus débonnaires.
Je remonte en express dans cet itinéraire, comme la Chauchefoin, que je ne connais pas, mais avec les traces c'est assez simple et évident.
Rapide aller-retour au sommet, la descente est bien meilleure qu'espérée, un peu de poudre froide dans la majorité de l'itinéraire rend la descente très agréable.
L'itinéraire est aussi très esthétique, avec un franchissement d'éperon caractéristique très classe où il faut avancer doucement !
Je retrouve Boris au refuge qui s'est bien amusé aussi. Incroyable comme nous ne sommes pas si rincés que ça ! Les bonnes conditions nous ont assuré une bonne forme physique.
On retrouve les amis au parking.
La journée n'est pas finie pour moi, je remonte une dernière fois aux Confins pour retrouver ma famille à la Clusaz.
Au total, 3100m de D+, pas mal en pente raide (5.3, 5.2 et 5.2), sur un sommet emblématique des Aravis.
La prochaine fois, il faudra enchaîner avec ma faces Est, mais ce sera une autre histoire...
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