Un petit « retour d’expérience » sur ma ligamentoplastie car ça peut servir à d’autres, de savoir à quoi s’attendre.
J’ai « profité » de cette saison pourrie pour la faire , je ne pouvais plus trop attendre et de toute façon, je ne m’attendais pas à une réouverture des RM pour cette saison.
A savoir : la kiné commence dès que la décision de reconstruire le ligament est connu, histoire d’avoir un genou bien musclé.
Choix du chirurgien : crucial, à la fois pour avoir quelqu’un de compétent et avec lequel vous avez un bon feeling.
Privé ou public: l’avantage du public: les tarifs! Pas de dépassement d’honoraires, tout est pris en charge par la Sécurité sociale. Inconvénients : délais parfois longs. Et les chirurgiens que j’avais consulté ne voulaient pas m’opérer car ils consideraient mon genou comme poly traumatisé (atteinte du ménisque, tendinite...), donc j’ai pas vraiment eu le choix.
Frais à ma charge après Secu et mutuelle : 500€ pour le chirurgien, 40€ d’attelle et 150€ d’anesthésiste (quand même...)
Plusieurs techniques existent en fonction des préférences du chirurgien et de l’adaptation au patient. Pour ma part, tendon quadricipital.
L’opération se fait en ambulatoire : entrée le matin, sortie dans l’après-midi. Sauf si vous vivez seul(e), où vous devrez passer la nuit à l’hôpital.
On m’a laissé le choix entre une anesthésie générale ou loco-regionale: j’ai préféré la générale car je craignais les bruits.
Conseils sur quoi emporter en ambulatoire : de quoi patienter (revues, livres, jeux, musique ...) car il y a toujours un peu d’attente, votre dossier, votre chargeur de téléphone, les bas de contention, les béquilles, une petite bouteille d’eau pour éviter au réveil de se déplacer au robinet. L’attelle cryogénée n’est pas à amener, l’hôpital la fournit, mais bien mettre les pains de glace avant votre départ. Prévoir des vêtements amples , voire bermudas/jupes si la saison s’y prête, car plus facile à mettre pour sortir de l’hosto. Si vous y passez la nuit, prévoir qq vêtements de rechange , une serviette et affaires de toilette. Et utiliser un sac à dos ou un sac à mettre sur l’épaule pour les affaires car avec les béquilles, les mains sont prises! Douche et shampoing (savon et shampoing normaux) la veille au soir et le matin de la chirurgie (sympa, à 5h45 . Prévoir la veille une d’épilation à la cire ou à la tondeuse (rasoir interdit).
On met une tenue d’hôpital très seyante: blouse ouverte dans le dos,1 sous vêtement, 1 charlotte et chaussons. Mettre ses affaires de valeur dans l’armoire ou encore mieux le coffre fort (il y a des tarés partout). Enlever tout bijou (montre, bracelet même tissu, alliance, barrette...) , pas de maquillage , pas de verre de contact. Les brancardiers m’emmènent au bloc sur le lit d’hôpital.
Durée de l’opération :environ 40 mn. Les anesthésistes, le chir et son assistant se présentent. Ils me posent un garrot sur la jambe à opérer , je respire dans le masque, la perf coule... et je sombre. Pas d’intubation, juste un masque laryngé. Ouf, comme ça, les cordes vocales sont intactes en salle de réveil!
Par contre, réveil de la douleur dans la salle de réveil. J’ai juste droit à 2 doliprane 500 car on me dit que j’ai déjà eu beaucoup de choses en perf. Là, je fais la gueule... c’est le moment de la journée où j’ai eu le plus mal.
Je craignais d’être patraque de l’anesthésie, et en fait, du pas tout! La bonne surprise... Parfaitement réveillée, aucune envie de dormir, à l’opposé de mes souvenirs d’AG.
Visite du kiné vers midi: on fait quelques exercices pour redresser les orteils, je contracte mon quadri (j’y arrive, mais ça fait un peu mal), je me lève et fais quelques pas avec appui sur la jambe opérée. Force est de constater que mon degré de flexion max doit être 5 à 10 degré...
Petite collation (les gros mangeurs resteront sur leur faim !). Utilisation de l’attelle cryogenée et compression de l’hôpital, ça fait du bien! Repos puis préparation pour la sortie. 1ers défis: s’habiller seule... le top étant la pose du bas de contention sur la jambe opérée (raide) !
Petite astuce: pour s’habiller, commencer par enfiler la jambe opérée puis la jambe saine, et pour se déshabiller, l’inverse: commencer par la jambe saine, puis la jambe opérée.
Retour à la maison en voiture: reculer le siège au max et le monter en hauteur au max, c’est plus facile!
Vers 19h, l’infirmière passe, prend les constantes, la température , change les pansements souillés et pose la perf, prévue pour durer 12h. C’est pas une perf classique d’hôpital avec le truc à roulettes, mais un petit ballon que l’on met dans une banane , bien plus pratique et discret à trimballer !
Je me sens bien crevée vers 21h30 et décide de me coucher. Malheureusement, impossible de dormir d’un sommeil profond et récupérateur : grosse insomnie jusqu’à 1h30 (la caféine contenue dans les gélules de Lamanine)?
Je décrirai J+1 plus tard, car je tombe de sommeil : de gros coups de barre par moments...
J’ai « profité » de cette saison pourrie pour la faire , je ne pouvais plus trop attendre et de toute façon, je ne m’attendais pas à une réouverture des RM pour cette saison.
A savoir : la kiné commence dès que la décision de reconstruire le ligament est connu, histoire d’avoir un genou bien musclé.
Choix du chirurgien : crucial, à la fois pour avoir quelqu’un de compétent et avec lequel vous avez un bon feeling.
Privé ou public: l’avantage du public: les tarifs! Pas de dépassement d’honoraires, tout est pris en charge par la Sécurité sociale. Inconvénients : délais parfois longs. Et les chirurgiens que j’avais consulté ne voulaient pas m’opérer car ils consideraient mon genou comme poly traumatisé (atteinte du ménisque, tendinite...), donc j’ai pas vraiment eu le choix.
Frais à ma charge après Secu et mutuelle : 500€ pour le chirurgien, 40€ d’attelle et 150€ d’anesthésiste (quand même...)
Plusieurs techniques existent en fonction des préférences du chirurgien et de l’adaptation au patient. Pour ma part, tendon quadricipital.
L’opération se fait en ambulatoire : entrée le matin, sortie dans l’après-midi. Sauf si vous vivez seul(e), où vous devrez passer la nuit à l’hôpital.
On m’a laissé le choix entre une anesthésie générale ou loco-regionale: j’ai préféré la générale car je craignais les bruits.
Conseils sur quoi emporter en ambulatoire : de quoi patienter (revues, livres, jeux, musique ...) car il y a toujours un peu d’attente, votre dossier, votre chargeur de téléphone, les bas de contention, les béquilles, une petite bouteille d’eau pour éviter au réveil de se déplacer au robinet. L’attelle cryogénée n’est pas à amener, l’hôpital la fournit, mais bien mettre les pains de glace avant votre départ. Prévoir des vêtements amples , voire bermudas/jupes si la saison s’y prête, car plus facile à mettre pour sortir de l’hosto. Si vous y passez la nuit, prévoir qq vêtements de rechange , une serviette et affaires de toilette. Et utiliser un sac à dos ou un sac à mettre sur l’épaule pour les affaires car avec les béquilles, les mains sont prises! Douche et shampoing (savon et shampoing normaux) la veille au soir et le matin de la chirurgie (sympa, à 5h45 . Prévoir la veille une d’épilation à la cire ou à la tondeuse (rasoir interdit).
On met une tenue d’hôpital très seyante: blouse ouverte dans le dos,1 sous vêtement, 1 charlotte et chaussons. Mettre ses affaires de valeur dans l’armoire ou encore mieux le coffre fort (il y a des tarés partout). Enlever tout bijou (montre, bracelet même tissu, alliance, barrette...) , pas de maquillage , pas de verre de contact. Les brancardiers m’emmènent au bloc sur le lit d’hôpital.
Durée de l’opération :environ 40 mn. Les anesthésistes, le chir et son assistant se présentent. Ils me posent un garrot sur la jambe à opérer , je respire dans le masque, la perf coule... et je sombre. Pas d’intubation, juste un masque laryngé. Ouf, comme ça, les cordes vocales sont intactes en salle de réveil!
Par contre, réveil de la douleur dans la salle de réveil. J’ai juste droit à 2 doliprane 500 car on me dit que j’ai déjà eu beaucoup de choses en perf. Là, je fais la gueule... c’est le moment de la journée où j’ai eu le plus mal.
Je craignais d’être patraque de l’anesthésie, et en fait, du pas tout! La bonne surprise... Parfaitement réveillée, aucune envie de dormir, à l’opposé de mes souvenirs d’AG.
Visite du kiné vers midi: on fait quelques exercices pour redresser les orteils, je contracte mon quadri (j’y arrive, mais ça fait un peu mal), je me lève et fais quelques pas avec appui sur la jambe opérée. Force est de constater que mon degré de flexion max doit être 5 à 10 degré...
Petite collation (les gros mangeurs resteront sur leur faim !). Utilisation de l’attelle cryogenée et compression de l’hôpital, ça fait du bien! Repos puis préparation pour la sortie. 1ers défis: s’habiller seule... le top étant la pose du bas de contention sur la jambe opérée (raide) !
Petite astuce: pour s’habiller, commencer par enfiler la jambe opérée puis la jambe saine, et pour se déshabiller, l’inverse: commencer par la jambe saine, puis la jambe opérée.
Retour à la maison en voiture: reculer le siège au max et le monter en hauteur au max, c’est plus facile!
Vers 19h, l’infirmière passe, prend les constantes, la température , change les pansements souillés et pose la perf, prévue pour durer 12h. C’est pas une perf classique d’hôpital avec le truc à roulettes, mais un petit ballon que l’on met dans une banane , bien plus pratique et discret à trimballer !
Je me sens bien crevée vers 21h30 et décide de me coucher. Malheureusement, impossible de dormir d’un sommeil profond et récupérateur : grosse insomnie jusqu’à 1h30 (la caféine contenue dans les gélules de Lamanine)?
Je décrirai J+1 plus tard, car je tombe de sommeil : de gros coups de barre par moments...
inscrit le 10/04/03
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