Calixte
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"Une importante avalanche dévalant 2000m de dénivelé a emporté un samedi après-midi, le 25 février 1995, huit maisons anciennes du hameau du Beaupraz aux Lanches, près de Peisey-Nancroix. Cette avalanche, qui a balayé un secteur d’un kilomètre de large sur une profondeur de deux kilomètres, a atteint une hauteur de huit mètres. Douze habitants ont été retrouvés sains et saufs, leurs trois maisons ayant résisté à l’effet de souffle et à la masse neigeuse. L’historique des avalanches de la face Nord de Bellecôte montre que l’avalanche dans ce site est une respiration « naturelle » de la montagne. On a compté 44 grandes avalanches depuis 1901, une fois tous les deux ans en moyenne. Le hameau des Lanches dont les premières maisons sont protégées par des tournes (étraves pare-avalanches en terre ou en pierres) a été touché à 7 reprises depuis 1901, plutôt entre janvier et mars."

peisey-info.com

Calixte
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Je commence à faire des réponses documentées, si ça continue je vais finir par être responsable éditorial du Centre de ressources
pour l’adaptation au changement climatique :D
BOOZ
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Je veux bien etre responsable de la lecture en diagonale dont on ne retient rien, genre le monde en 12 minutes chrono :)
Sardineaioli05
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Calixte (10 mai) disait:

Je commence à faire des réponses documentées, si ça continue je vais finir par être responsable éditorial du Centre de ressources
pour l’adaptation au changement climatique :D

C'est encore un peu court jeune homme :-)
BOOZ
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Allez fais-nous un petit résumé Calixte, toi qui a de bons yeux (le monde d'aujourd'hui).
Le delire animisme ne me semble pas un super angle d'attaque, mais bon...
Calixte
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En gros résumé ça fait : pas envie, je ne suis pas payé pour :)
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Abnégation, partage, toussa...
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Education des masses, nivellement par le haut...
Francis917
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Vilebrequin, masselottes, bielles ...
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Résumé : si on arrêtait de faire n'importe quoi en montagne et qu'on la laissait tranquille en enlevant le Tk et en mettant rien d'autres à la place.
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Francis917 (10 mai) disait:

Vilebrequin, masselottes, bielles ...

Came, si t'as du ressort..
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BOOZ (10 mai) disait:

Allez fais-nous un petit résumé Calixte, toi qui a de bons yeux (le monde d'aujourd'hui).
Le delire animisme ne me semble pas un super angle d'attaque, mais bon...


Manifestement si:

ronron (10 mai) disait:

Résumé : si on arrêtait de faire n'importe quoi en montagne et qu'on la laissait tranquille en enlevant le Tk et en mettant rien d'autres à la place.
le fab
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BOOZ (10 mai) disait:

Le délire animisme ne me semble pas un super angle d'attaque, mais bon...
ca doit être l'apport de Nasta (Nastassja Martin), gravarote et l'anthropologue, et qui fait parti du collectif la grave autrement
et c'est également probablement grâce à elle que ce genre de tribune arrive dans le Monde et est signée par tous ces illustres signataires
bref, comme toi je suis pas hyper fan de l'angle animiste, mais il apporte de la visibilité en l'occurrence
le fab
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pour ceux qui ont pas des bon yeux de jeune :
le monde disait:
En 1944, alors que la seconde guerre mondiale fait rage et brutalise le monde, Aldo Leopold se pose la question de l’« éthique de la terre ». Face à l’humanisme brisé et aux milieux de vie ravagés, cet ingénieur forestier américain nous enjoint d’adopter le point de vue d’une montagne pour nous décaler intérieurement et nous donner les moyens de changer de monde. Et si nos existences étaient mêlées à celles des autres êtres vivants et entités mouvantes, et si, ensemble, ils formaient un réseau tendu vers un devenir commun ? Et si les humains, les animaux, les montagnes, les forêts, les rivières, les glaciers et les prairies partageaient plus qu’une simple relation d’utilitarisme, et s’ils coexistaient au-delà, ou en deçà, des formes étriquées de calculs coûts-intérêts que nous, humains issus de la modernité industrielle, leur avons assignées ? Telles sont les questions qui animaient le précurseur de la pensée écologique il y a plus d’un demi-siècle ; telles sont les questions que nous souhaitons reposer aujourd’hui.

Notre histoire parle d’un glacier. Un glacier qui surplombe une vallée encaissée des Hautes-Alpes, au pied de la Meije, dans le canton de La Grave. Un glacier sur lequel une entreprise d’exploitation a décidé de construire un troisième tronçon de téléphérique, dont l’arrivée culminerait à 3 600 mètres, devenant ainsi le digne concurrent de l’aiguille du Midi chamoniarde. Cette infrastructure ouvrirait, dans l’avenir, la possibilité de créer un énième super-domaine de ski, permettant à terme de relier les stations de l’Alpe-d’Huez, des Deux-Alpes et de La Grave.

Faire coexister les métiers et les pratiques
Or, cette dernière se distingue justement parce qu’elle est tout sauf une station de ski classique, mais un domaine de ski hors-piste, privilégiant l’autonomie de pratiquants engagés dans un milieu encore sauvage, en bordure du parc national des Ecrins. Face à ce projet dantesque, aux millions d’euros qu’il coûte et à l’absence de consultation publique des habitants, un collectif citoyen s’est formé. Il propose de faire le choix de ne pas construire de troisième tronçon et de retirer toutes les infrastructures obsolètes déjà existantes sur le glacier pour réinventer de nouvelles formes de relations à ce milieu de vie fragilisé.

Ces formes doivent être en mesure d’allier les pratiques de ski de montagne et d’alpinisme, la compréhension scientifique du glacier et l’éducation aux problématiques écologiques et climatiques dont les milieux sensibles montagnards alpins représentent, en Europe, des avant-postes. Notre idée consiste à penser depuis le pied du glacier et à se demander comment faire coexister la pluralité des pratiques et des métiers existant ici : du pastoralisme à l’agriculture, du tourisme de montagne aux commerces, de l’artisanat à l’éducation et aux sciences, dans un dialogue qui produise des réponses alternatives aux loisirs mécanisés.

La question que pose aujourd’hui le collectif au sujet de ce petit bout d’altitude français et des aménagements qui y sont prévus dépasse les enjeux d’une simple localité : au sortir de deux confinements successifs, au moment où nos existences sont prises dans un faisceau d’incertitudes qui touchent tous les pans de nos vies, la bonne manière de se relier à la montagne et au glacier, qui surplombent nos vallées depuis des millénaires, est-elle de continuer à monter, plus vite, plus haut, plus fort, pour aller chercher la « ressource » là où elle se trouve encore pour les quelques dizaines d’années à venir ?

N’est-il pas plutôt temps de descendre d’un cran, de se reposer collectivement la question de ce qu’est un glacier en train de mourir et de se demander en quoi sa mort annoncée résonne avec la manière dont notre modernité extractiviste se décompose à vue d’œil, à l’épreuve d’un virus qui fait, en quelques mois, voler en éclats toute notion de sécurité ? En Islande, le glaciologue Oddur Sigurdsson déclara, en 2014, à la communauté scientifique que le glacier Okjökull devait être déclassé car il s’était transformé en « glace morte » du fait du réchauffement planétaire ; la terminologie « glace morte » devrait nous alerter.

Humanité en mal de sens
Nous sommes habitués, en Occident, à penser les glaciers comme des éléments inanimés faisant partie de notre « environnement naturel », plutôt que comme des acteurs à part entière d’un monde que nous habitons en commun. C’est peut-être cette idée qu’il nous faut commencer à déconstruire pour tisser les fils d’une autre histoire possible.

Un détour par les collectifs autochtones, qui se relient depuis des milliers d’années aux montagnes et aux glaciers de manière quotidienne, peut nous aider à reformuler le problème. Pour ces collectifs, il n’existe pas de contradiction entre le fait de les considérer comme des entités vivantes, envers lesquelles les humains ont certains « devoirs de dialogue », et la nécessité de s’y déplacer ou d’utiliser l’eau qu’ils prodiguent à ceux qui vivent à proximité.

Les Q’eros des Andes péruviennes leur adressent des rituels pour qu’ils veillent à l’équilibre des saisons et du climat ; les Athapascans du Yukon et de l’Alaska les considèrent comme des entités qui écoutent ce que les humains disent et répondent à leurs actes avec leur manière propre ; les Even du Kamtchatka les pensent comme le lieu de transit des âmes des morts et des vivants à naître ; la calotte de glace du Grand Nord américain et canadien est nommée, dans nombre de langues autochtones, et malgré l’impression trompeuse de « vide » qui saisit le spectateur extérieur lorsqu’il regarde la banquise, « le lieu où toute vie commence ». En Nouvelle-Zélande, les Maoris, dépositaires du même type de relation au monde, ont même réussi à transformer le statut légal du mont Taranaki en 2017, officiellement déclaré « sujet de droit » quelques mois après le fleuve Whanganui. Grâce aux combats de leurs porte-parole, qui s’appellent eux-mêmes les « Taranaki iwi », en référence à ce volcan qu’ils considèrent comme leur ancêtre, ces milieux de vie échappent enfin à l’emprise de certains humains qui s’arrogent leurs droits d’exploitation exclusifs.

Et nous, ici ? Est-il si difficile de changer de focale pour se relier aux montagnes et de les considérer autrement que comme de simples terrains de jeu et d’extase développés pour une humanité épuisée en mal de sens ? Les pratiques qui pourraient s’y déployer ne seraient-elles pas infiniment plus variées si l’on décidait de pluraliser l’unique cadre paysager et récréatif, asseyant l’idée d’une montagne étrangère aux tribulations des êtres qui la parcourent ? Est-il si difficile de faire un pas de côté et d’essayer de transformer une cosmologie héritée de la révolution industrielle, nous intimant de croire dur comme fer ? l’habitude, la paresse et l’usure aidant ? qu’il existerait une nature extérieure à nous que nous devrions, en tant qu’Homo economicus modernes, exploiter jusqu’à ce que plus une once de ce grand dehors ne résiste à nos impératifs de gestion rentable et profitable ?

Redonner la parole aux habitants
Sentez-vous une tristesse naître en vous lorsque l’on vous explique que l’économie des vallées montagnardes ne tient qu’à l’aménagement touristique bétonné et mécanisé, et à l’exploitation des « ressources » naturelles dont les humains disposent encore pour quelques minces années ? Si oui, c’est que vous aussi, où que vous soyez, vous vous demandez ce que nous avons fait du monde qui soutenait nos existences. Est-il concevable qu’au sortir de la crise sanitaire le « business as usual » reprenne le pas sur les prises de conscience qui ont salutairement surgi en nous pendant que nous étions cloîtrés entre les quatre murs de nos maisons ? Allons-nous, une fois de plus, faire porter à nos milieux de vie notre incapacité à nous réinventer pour faire face à ce qui vient ? Est-ce cela notre réponse collective au surgissement de l’incertitude généralisée dans nos vies ?

Au sein du collectif La Grave autrement, nous pensons que nous sommes nombreux à vouloir changer de monde ; nombreux qui souhaiteraient voir les collectivités prendre de nouvelles mesures pour se décider à expérimenter d’autres formes de relation aux entités qui peuplent nos milieux. « Nous luttons tous pour la sécurité, la prospérité, le confort, la longévité et l’ennui », écrit Aldo Leopold pour clore son chapitre. N’est-il pas temps de lutter aujourd’hui pour un écosystème au sein duquel les grandes entreprises qui règnent sur lui n’ont plus le dernier mot ? De redonner la parole aux habitants et à leurs formes de vies, qui, par leurs actes, tentent de faire varier la pensée dominante ?

Nous sommes tous acteurs de nos mondes. Les humains avec leurs activités différentes, les animaux avec leurs comportements spécifiques, les montagnes, les rivières et les glaciers avec leurs masses instables et mouvantes. S’opposer aux projets d’aménagement qui ne font plus sens, c’est d’abord et avant tout reconnaître cette pluralité d’acteurs agissant à des échelles diverses, dont les relations doivent redevenir décisives.

Au sein du collectif La Grave autrement, nous ne disons pas que nous savons ce que c’est que penser comme un glacier. Nous ne sommes pas sûrs. Nous doutons. Nous nous posons des questions. Nous avons envie d’essayer. De faire un pas vers lui, qui ne soit pas des pylônes et des câbles, un pas à l’échelle de nos corps, un petit pas d’humain encordé sur un géant de glace dont les abysses fascinent et terrifient à la fois.

Nous décidons d’arrêter de nous acharner sur ses restes, mais de rendre hommage à ce qu’il a inspiré en nous. Nous décidons d’en prendre soin, de marcher, avec lui, vers ses derniers jours, car c’est peut-être notre dernière occasion pour comprendre de quoi il est fait et ce qu’il nous fait. Face au champ de ruines que génère l’économisation à outrance de nos vies, nous pensons qu’il est possible de retisser les fils d’une autre histoire, qui se raconte avec tous les existants d’un milieu de vie particulier, si différents soient-ils, animés et inanimés, innervés et gelés, mais tous acteurs d’un même monde.

A vous tous, nous vous proposons d’associer votre nom à cet appel. Affirmons ensemble que, sur ce petit bout de territoire qu’est La Grave, un autre modèle de développement est possible. Demandons à la société concessionnaire des téléphériques et à la commune de La Grave de renoncer au projet de troisième tronçon et de lancer, avec le collectif, l’ensemble des habitants et toutes les personnes intéressées, l’étude d’un autre projet, qui respecte et mette différemment en valeur le glacier de la Girose.

Bernard Amy, écrivain ; Isabelle Autissier, navigatrice ; Geneviève Azam, essayiste ; Paul Bonhomme, alpiniste ; Christophe Bonneuil, historien, rédacteur en chef de la revue terrestres.org ; Stéphanie Bodet, alpiniste et écrivaine ; José Bové, activiste ; Florence Brunois-Pasina, anthropologue ; Pierre Charbonnier, philosophe ; Caroline Ciavaldini, grimpeuse ; Yves Citton, philosophe ; Philippe Claudel, écrivain ; Geremia Cometti, anthropologue ; Alain Damasio, écrivain ; François Damilano, alpiniste ; Lionel Daudet, alpiniste ; Fredéric Degoulet, alpiniste ; Philippe Descola, anthropologue ; Catherine Destivelle, alpiniste, coprésidente du Groupe de Haute Montagne ; Cyril Dion, réalisateur ; Marie Dorin, biathlète ; Jean-Louis Etienne, explorateur ; Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement, politologue et chercheur au CNRS ; Bernard Francou, glaciologue ; Nathalie Fromin, chercheuse en écologie des sols au CNRS ; Barbara Glowczewski, anthropologue ; Sophie Gosselin, philosophe ; Nicolas Henckes, sociologue de la santé au CNRS ; Nicolas Hulot, ancien ministre de l’écologie ; Killian Jornet, traileur ; Étienne Klein, philosophe ; François Labande, alpiniste et écrivain ; Bruno Latour, philosophe et anthropologue ; Thomas Lovejoy, spécialiste de la biodiversité et de l’Amazonie ; Xavier Lucien, réseau des Crefad (Centres de recherche, d’étude de formation à l’animation et au développement) ; Mike Magidson, réalisateur ; Luc Martin-Gousset, producteur ; Marielle Macé, historienne de la littérature ; Pierre Mazeaud, alpiniste, président honoraire du Conseil Constitutionnel ; Reinhold Messner, alpiniste ; Barbara Métais-Chastanier, autrice et dramaturge ; Maurine Montagnat, glaciologue ; Luc Moreau, glaciologue ; Baptiste Morizot, philosophe ; Jean-François Noblet, naturaliste ; Francis Odier, président France Nature Environnement Isère ; James Pearson, grimpeur ; Arnaud Petit, alpiniste ; Alessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées ; Eric Piolle, maire de Grenoble ; Sylvain Piron, historien ; Axelle Red, chanteuse ; Olivier Remaud, philosophe ; Elisabeth Revol, alpiniste ; Jean-Marc Rochette, auteur de bandes dessinées ; Liv Sansoz, alpiniste ; Cédric Sapin-Defour, écrivain ; Marc-André Selosse, Muséum national d’histoire naturelle (Paris), Gdansk University (Pologne), Kunming University (Chine), membre de l’Académie de l’agriculture ; Charles Stepanoff, anthropologue ; Hubert Tournier, ornithologue ; Christian Trommsdorff, alpiniste, coprésident du Groupe de haute montagne ; Sarah Vanuxem, juriste ; Julien Vidal, auteur ; Patrick Wagnon, glaciologue ; Estelle Zhong-Mengual, historienne de l’art ; Collectif La Grave Autrement ; Mountain Wilderness ; Collectif Abrakadabois NDDL (Loire-Atlantique) ; Réseau des Crefad (Centre de recherche, d’étude de formation à l’animation et au développement) ; Collectif de paysans-forestiers de Treynas (Ardèche).
laurent13
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Le délire animisme ne me semble pas un super angle d'attaque, mais bon.. assez d'accord, le monde économique qui régit ce projet s'en contrecarre de leurs déclarations ils auraient mieux fait de prendre un spécialiste financier pour démonter le projet de la sata auprès des banques: Pertes covid + réchauffement climatique + surendettement + risques liés à l'exploitation (une opération de maintenance qui foire et hop plus de téléphérique comme aux grands montets)+ risque terrain hors piste pas sécurisés + risque terroriste gravaros (manque d'iode + confinement et gens pas contents = boum téléphérique) = pas une bonne opération pour les banques , bon après une zad a 3600 m ça serait sympa quand même .-)
Message modifié 1 fois. Dernière modification par laurent13, 10/05/2021 - 22:55
Gaetan33
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le fab (10 mai) disait:

pour ceux qui ont pas des bon yeux de jeune :
le monde disait:
blablabla



Redonner la parole aux habitants, ils habitent tous à la Grave ces gens!? Purée, c'est peuplé ! Et j'ignorais que NDDL y était !
ronron
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Gaetan33 (11 mai) disait:

le fab (10 mai) disait:

pour ceux qui ont pas des bon yeux de jeune :
le monde disait:
blablabla



Redonner la parole aux habitants, ils habitent tous à la Grave ces gens!? Purée, c'est peuplé ! Et j'ignorais que NDDL y était !


Donc pas habiter à La Grave devrait empêcher de pouvoir soutenir l'idée de redonner la parole aux locaux?
skiato
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Petite question HS pour les alpinistes qui trainent dans le coin... Ma corde d'alpi (joker 9.1 de 40m) et ma corde d'escalade (80m) commencent à arriver en bout de vie et je voudrait renouveller mon matos. Pour la corde d'escalade, je pense partir sur une classique corde à simple de 70m, avec un diamètre entre 9,5 et 9,9mm.
Mais je me fais des noeuds dans la tête pour ma corde d'alpi. C'est quoi selon vous le bon complément :
> 30m de multilabel que je peux compléter au besoin d'un Beal Escaper / d'une Rapline si la course demande des rappels plus long ?
> 50m de multilabel histoire de pouvoir faire quasiment tous les rappels, mais plus lourd à porter ?
> autres ?
Sachant que pour le moment, mon niveau ne me permet que d'aller dans des courses AD max, qui - généralement - permettent de passer avec 30m de corde.
Bref, toute aide est la bienvenue :D
BOOZ
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Avec mon binôme, on fonctionne avec une Opera (triple norme) en 60 et deux à doubles de 60 Dry de decath et on choisit ce qu'on prend en course en fonction de ce qui est dit dans le topo.
Si rappels de moins de 30m on part avec l'opera, sinon cordes à double. On n'a jamais mixé les diamètres car on me l'avait déconseillé mais l'article de grimper que j'ai mis plus haut dit qu'ils ont testé avec du 10,5 et du 8,1 en raboutant avec un noeud simple doublé.

Bon je suis loin d'être un spécialiste et je ne suis jamais allé dans plus dur qu'ad+. Donc, il y aura sûrement des choix différents et plus argumentés que le mien.
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Ciao,
Depuis l'année dernière, avec les collègues, on fait tout avec les cordes Salewa. Ils ont fait simple en faisant juste trois modèles et leur prix est honnête. Elles sont faites chez Cousin et sont assez légères. Après une saison d’été, elles se sont montrées beaucoup plus robustes que nos anciennes Petzl.
Une jaune et une bleu de 7,9 mm de 50 m pour les grandes voies, j’en utilise qu’une seule pour les rappels en hiver,
La verte de 9,1 mm de 60 m pour alpi, c’est pratique et tu fais tous les rappels de n’importe quel classique,
La rouge de 9,6 mm de 70 m pour la falaise.
J’ai aussi un bout de 30m de 7,5mm pour les courts rappels en ski.

Pour le poids, en donnant la ferrailles à un et la corde à l’autre c’est pas mal :)
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Perso pour l’alpi classique j’ai une Joker en 50m.
Ça passe bien pour toutes les classiques de Cham faites jusqu’à présent.
Je prendrais pas plus fin pour évoluer sur des arêtes en granite (c’est peut être dans la tête).

Pour le ski j’ai deux brin Béal de 7,7mm (ice twin?) de 40m. Compact, léger et une bonne longueur utile.

Pour le traf j’ai une corde à double de 50m Mammut Genesis en 8,5mm, assez raide mais inusable.

Après 2 brin d’Opera de 30m ça peut être pas mal. A simple sur glacier et terrain facile et en doublant pour la grimpe et les arêtes.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par seb68, 11/05/2021 - 13:28
skiato
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Merci !

Donc, d'après vos retours, il vaudrait plutôt mieux partir sur une 50 multilabel qu'une 30, quitte à trouver un bout de 30m de corde de rando pour le ski.

En fait, je suis tombé sur ces deux offres qui m'ont fait de l'oeil et qui me faisaient hésiter :
- COUSIN TRESTEC OPTIMA multinorme 50m, 8,9mm de diamètre : privatesportshop.fr
- MAMMUT 8.7 SERENITY DRY 30m : privatesportshop.fr

Je ne connais pas Cousin, mais d'après vos retours, la qualité n'a pas l'air mauvaise.

Message modifié 1 fois. Dernière modification par skiato, 11/05/2021 - 13:29
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Ha zut, par contre, j'ai l'impression que l'Optima n'est pas traitée Dry...
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Mammut c’est des câbles (niveau touché et raideur) mais beaucoup plus durable que les Beal.

Coussin connais pas
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Les mammut infinity sont plutôt agiles je trouve. Elles font partie des meilleurs que j'ai pû utiliser. Mais le prix pique.

Cousin produit quasiment exclusivement pour d'autres marques et pour les cordistes.

Après niveau fabriquant, ça ce joue a quelques boîtes (edelride, mammut, béal, cousin).

En tout cas en alpi une corde de 50 m entre 8,7 et 9,2mm est le plus recommendable.
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Ma mammut de couenne, jamais vue une corde qui s'emmelait autant. Une horreur, et ce depuis le debut...
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Bah voila, faut pas faire de couenne ;)

Sans rire, j'adore ma Genesis justement pour ça, jamais de nœuds ni de toronnage et l'âme reste bien ronde.
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Si tu fais des trucs classiques avec du cheminement tu tireras rarement des longueurs de 50. Donc 30 c'est suffisant. Après dés que tu pars dans des trucs durs dans lesquels ça grimpe b'en tu seras obligé de partir sur 2 brins de 50 de petit diamètre.
Durant l'approche chacun prend un brin dans le sac, t'as le même diamètre et la même longueur pour tirer des rappels, tu peux clipper un brin sur 2 à la montée dans le facile pour limiter le tirage, ou clipper les 2 quand ça grimpe vraiment.
Bref c'est le plus polyvalent, t'es jamais coincé même si ça va mal, tu te poses pas de questions tu sais que ça passe partout, mais ça reste plus lourd que d'autres config.
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Le truc c'est qu'en terrain varié, genre course d'arête, où t'alterne progression simultanée en corde courte et petites longueurs grimpantes.
La corde a simple est quand même ultra agréable et efficace (un peu comme le monoplateau en bike).
C'est pas pour rien que quasi tous les guides utilisent cette config.
Yeahdemen
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Yes, brin simple pour l'alpi il n'y a pas plus efficace. Tu pers un peu plus de temps à la descente en faisant des rappels plus courts mais tu évites tout blocage en liant deux cordes. Pour de l’escalade, du double c’est bien sur plus sécu et agréable.
Plusieurs collègues sur Cham utilisent même un brin unique 8mm de 100m (ils grimpent en double avec, donc 2x50). Pour le coup tu divises bien corde et matériel pour le portage mais tu évites de devoir appeler le PG parce que ton nœud est bloqué lors d’un rappel (expérience vécue)
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Yeahdemen, 11/05/2021 - 14:43
Marceaul
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Donc vous grimpez sur des cailloux, tout ça pour descendre en rappel ?
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(je suis déjà très loin, si jamais)
skiato
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J'ai déjà une corde à double pour les GV (2x50), et j'avoue que je me me voyais pas utiliser une version 100m de celle-ci, malgré les risques de coincer un rappel, ce qui m'est déjà arrivé. Question con, mais quand tu prends une corde à double en format un seul brin, tu t'encordes comment lorsque tu est celui qui récupère le milieu de la corde : noeud de chaise double + mousqueton au pontet ?

Je suis assez d'accord en tous cas avec ce qui a été dit sur l'alpi : je trouve qu'à part sur des arêtes vraiment très effilées où le risque de sectionner la corde n'est jamais loin, faire ses manips avec un brin de corde à simple / multilabel est vraiment plus pratique. Je pense que je vais partir là-dessus...

Quand je lis vos retours, j'ai le sentiment que le plus polyvalent reste la multinorme en 50m, mais qu'idéalement, avoir un brin de 50 et un autre de 30 pourrait ne pas être déconnant pour les courses faciles.

Bref, c'est comme pour les skis ou les coinceurs, le bon rack, c'est toujours n+1 :D
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Marceaul (11 mai) disait:

(je suis déjà très loin, si jamais)
:D
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skiato (11 mai) disait:

tu t'encordes comment lorsque tu est celui qui récupère le milieu de la corde : noeud de chaise double + mousqueton au pontet ?

Yes :)
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Perso je trouve le surplus d'encombrement et de poids de 50m de Joker VS 30m, minime par rapport à la sécurité qu'apporte ces quelques mètres de plus et qui permettent de faire un vrai rappel ou un mouflage.

Sur glacier, 30m c'est vraiment juste pour faire un encordement en N et en rocher corde courte avec une 50m tu peux toujours mettre 20m dans le sac pour pas brasser toute la corde.

Pareil pour mes cordes de ski, j'ai préféré avoir 40m en 7.7 que 30 en 8mm.
seb68
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Marceaul (11 mai) disait:

(je suis déjà très loin, si jamais)


va démêler tes cordelettes toi ;)
francbord
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je poste ici, vu que vous êtes des vieux croûtons avec une possibilité de bambins semi adultes:
le Club med du centre du Massif de petite rivière recrute des moniteurs. Les PVT quebec sont ouverts.
C'est une station sympa, le club va ouvrir pour la première fois,
Gaetan33
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ronron (11 mai) disait:

Gaetan33 (11 mai) disait:

le fab (10 mai) disait:

pour ceux qui ont pas des bon yeux de jeune :
le monde disait:
blablabla



Redonner la parole aux habitants, ils habitent tous à la Grave ces gens!? Purée, c'est peuplé ! Et j'ignorais que NDDL y était !


Donc pas habiter à La Grave devrait empêcher de pouvoir soutenir l'idée de redonner la parole aux locaux?


C'est pas vraiment comme ça que j'ai compris le texte. Là il me semble qu'ils réclament de pouvoir faire démonter le TK en se disant locaux... Mais si c'est dans ce sens c'est mieux.
ak
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Gaetan33 (12 mai) disait:

ronron (11 mai) disait:

Gaetan33 (11 mai) disait:

le fab (10 mai) disait:

pour ceux qui ont pas des bon yeux de jeune :
le monde disait:
blablabla



Redonner la parole aux habitants, ils habitent tous à la Grave ces gens!? Purée, c'est peuplé ! Et j'ignorais que NDDL y était !


Donc pas habiter à La Grave devrait empêcher de pouvoir soutenir l'idée de redonner la parole aux locaux?


C'est pas vraiment comme ça que j'ai compris le texte. Là il me semble qu'ils réclament de pouvoir faire démonter le TK en se disant locaux... Mais si c'est dans ce sens c'est mieux.


Le démonter ou ne pas construire le 3eme tronçon ?
ak
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Tu l'as lu le texte ?
ak
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Ce serait pas mal de commencer par là...
Matiouf
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Bon, les mec ça ski encore de bonnes choses, mais faut le bon créneau, le bon timing et la jouer sécu ce qui n'est pas facile avec ce défilé de perturbations actives, plus ou moins venteuses :

Et c'est pas fini...
Marceaul
Marceaul
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Ouais bah avec tout ça, je me demande bien ce que je vais faire ce weekend :)
Un peu déprimantes ces dernières semaines.
twann74
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si ça continue il va rester de quoi skier des bons trucs quand je vais rentrer fin juin... sympa tout ça
BOOZ
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Nan mais là, y'a quand même encore de quoi se faire plaiz. Pas vu tant de neige à cette période depuis quelques années.
Matiouf
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Oui, enfin, l'an dernier, il y avait encore des bons trucs en haute montagne fin juin après 3 semaines de mauvais temps... Mais là, tu skis facilement à 1800m en nord et c'est bon à 2000 / 2200m si tu choppes le bon créneau. Cependant, pas facile question sécu en haute montagne. Dans les AN il peut tomber en cumuls de précipitations 70 à 1m (loc plus) vers 2500m en 6 jours, parfois bien venté!!!
Message modifié 2 fois. Dernière modification par Matiouf, 14/05/2021 - 15:23
Poulaient
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Tiens quand on parlais de l'image que renvoie winteractivity a travers leurs vidéos, même solan s'est barré à cause de ça
Calixte
Calixte
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Yes ! Génial j'ai toujours cru en Solan, il a un coté "tout fou" qui lui permet d'atteindre un bon niveau sans l'ego de bimboes...
anor@k
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Au moins un de lucide dans l'affaire...