Ce débat est stérile car il n'y a pas de réponse unique.
Merlette et Gregos vous tournez en rond sans résoudre la question.
C'est le choix de chacun de porter ou non un casque et il est clair que sur les PISTES les risques ont augmentés ces derniers temps.D'ailleurs je me sens de moins en moins tranquille sur les pistes et j'y de moins en moins.
Sur les pistes donc il est judicieux de porter un casque(recommandé meme) mais en aucun cas cela veux dire que tu es totalement protégé et que t'as le droit de faire le con.
Certains ont évoqué l'arva/pelle/sonde et ont un peu déliré dessus.
Il est clair qu'en HP c'est INDISPENSABLE car c'est ton dernier recours en cas de pépin.
MAIS cela veut pas non plus dire que parce que tu les as, alors tu va pouvoir faire n'importe quoi et que tu survivra à une avalanche.Ce n'est pas une protection active mais un moyen indispensable d'etre recherché.
Il faut appréhender le risque et l'ARVA ne le supprime pas.Il faut savoir analyser le risque, le minimiser, et alors si t'as fait une erreur dans ton jugement (c'est humain)et qu'il ya probleme, alors seulement arva/pelle/sonde qu'il FAUT avoir sont là.
La ceinture en bagnole c'est pareil, ça te protege dans la plupart des cas mais ça te donne pas le droit d'aller à 200 à l'heure.
Le casque encore une fois c'est une question de choix et je vous renvoie une fois de plus à ce qu'a dit Dominique Perret concernant le casque en HP dans une interview:
Ceux qui s'équipent de casque et de coques en plastique tout autour du corps pour éviter la casse, je les trouve ridicules. En plus, cette mode américaine est dangereuse: les traumatismes crâniens sont négligeables dans ce sport, et le casque isole le skieur dans une bulle qui l'empêche d'entendre son environnement, y compris les plaques qui peuvent décrocher derrière lui.
Le freerider intelligent doit se protéger différemment, en faisant attention de ne pas descendre n'importe où, et surtout n'importe quand. Le danger numéro un, c'est le stress qui vous fait vous aventurer dans certains coins au mauvais moment. La montagne a ses règles qu'il faut respecter, et il ne faut jamais hésiter à redescendre si les conditions sont mauvaises.
J'ai montré l'exemple dans l'expédition pour l'Everest avec Jean Troillet: après deux ans ans de préparation, trois mois d'expédition, trois tentatives et quarante heures de marche, on a fait demi-tour à 300 mètres du sommet car les conditions n'étaient pas bonnes. Pour revenir au casque: je le recommande pour les enfants sur les pistes, car il est utile en cas de collision.
Ceci dit je le repete c'est l'avis de Dominique Perret, pas forcémént le mien ni le votre.
inscrit le 03/03/03
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