carambole (05 mai 2008 09 h 19) disait:
Moins tu es entraîné plus tu as besoin d'être aidé par le matériel !
Passé de chaussure de ski + diamir + B3 à chaussure de rando + lowtec + ski relativement léger m'a fait gagner plus de 200 mètres à l'heure.
Je dois être un peu vieux bourrin, mais je ne pensais pas que c’était la légèreté ou la lourdeur du matos qui conditionnait le temps de montée. Je pensais plutôt que c’était le nombre de km de jogging et de vélo que tu bouffes le reste de l’année…
Ca me fait penser à des petits jeunes qui philosophent sur les vertus de tel ou tel détendeur (en plongée) et qui ne sont même pas capable de faire une apnée statique de 4 min.
Dans un autre domaine (le windsurf), je me rappelle en 1982, d’un lyonnais qui était arrivé avec une planche dernier cri, dernier modèle de chez Mistral, les dernières voiles, avec un mât pré-cambré (garbolino pour les connaisseurs). Moi j’avais une planche que j’avais shapée moi-même (résultat pas terrible), et une spoon. Côté voile, une seule vieille régatière de 6,3. Au bout d’une demi heure notre lyonnais changeait de voile (réduction), de mât etc. et puis c’est arrêté vidé physiquement. Et nous les jeunes cons du coin on était toujours sur l’eau.
La différence fondamental c’était notre résistance physique. Et si on avait eu son matos et sa technique (parce qu’en plus, il était pas mauvais), on aurait été les dieux de la plage.
Je suis loin d’être une bête en ski. Mais je pense que c’est quand même le « capital physique » qui fait la qualité et la rapidité de la montée… Après, c’est certain que le matos est un plus. Mais une chèvre ça reste une chèvre. Avant de se poser ce genre de question il serait peut être intéressant de rechausser les basket et aller faire 500m de dénivelée en une petite heure. Et je pense que les pros de skipass doivent même être au-delà.
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