Perdu dans les fix de rando.

zweiffelwilli. ( 6 nov. 2012) disait:

La difficulté, en ski alpinisme, c'est que même avec les godasses en carbone, les descentes se font vraiment en mode "hourra ski", c'est à dire un peu comme peut, comme ça passe, avec un style qui consiste surtout à rester debout en allant le plus vite possible ( sauf les tous meilleurs, bien sûr).

En rando classique, tu as le temps de voir venir et d'adapter ta façon de skier aux différentes qualités de neige, donc pourquoi pas en effet skier en position descente, mais en compét, ça va si vite! Tu passes de la tolle ondulée qui fait rentrer tes skis carbone en vibration à la trafole, puis sur une contrepente, tu vas avoir de la poudreuse, un peu plus bas de la moquette et encore plus bas, un couloir verglacé et raboté par les passages. Les descentes de 1000m - sont banales et ça peut aller jusqu'à 2000m - sur certaines courses. Donc malheureusement, c'est un peu "ça passe ou ça casse".

On va plus chercher le plaisir, la belle trace à l'entrainement. Même avec des skis de compét, on y arrive! Par contre, en compét, de toute façon la descente est plutôt marquée par la souffrance, à tel point que la remontée qui précède souvent l'arrivée est vécue comme une délivrance.

ça fait envie, hein?

zweiffelwilli. ( 6 nov. 2012) disait:

ça fait envie, hein?

LesArcsUnderground ( 6 nov. 2012) disait:

zweiffelwilli. ( 6 nov. 2012) disait:

La difficulté, en ski alpinisme, c'est que même avec les godasses en carbone, les descentes se font vraiment en mode "hourra ski", c'est à dire un peu comme peut, comme ça passe, avec un style qui consiste surtout à rester debout en allant le plus vite possible ( sauf les tous meilleurs, bien sûr).

En rando classique, tu as le temps de voir venir et d'adapter ta façon de skier aux différentes qualités de neige, donc pourquoi pas en effet skier en position descente, mais en compét, ça va si vite! Tu passes de la tolle ondulée qui fait rentrer tes skis carbone en vibration à la trafole, puis sur une contrepente, tu vas avoir de la poudreuse, un peu plus bas de la moquette et encore plus bas, un couloir verglacé et raboté par les passages. Les descentes de 1000m - sont banales et ça peut aller jusqu'à 2000m - sur certaines courses. Donc malheureusement, c'est un peu "ça passe ou ça casse".

On va plus chercher le plaisir, la belle trace à l'entrainement. Même avec des skis de compét, on y arrive! Par contre, en compét, de toute façon la descente est plutôt marquée par la souffrance, à tel point que la remontée qui précède souvent l'arrivée est vécue comme une délivrance.

ça fait envie, hein?

Ahhh la nostalgie des descentes en position du diable.

Pfff c'était avant la mode du ski rando et des skis larges tout ça.