Milles excuses j'ai mis cette discussion dans blabla, mais elle est mieux ici.
Ces temps ci on entend parfois dire qu'il faudrait interdir le hors-pistes... face à ce risque, il y a 2 solutions :
- Faire le dos rond en attendant que ça passe...
- Mettre les pieds dans le plat.
Voici un petit txt pour mettre les pieds dans le plat :
Le monde aseptisé que notre société où plutôt ses bureaucrates citadins on tendance à créer est une chimère, la nature est toute autre et sait nous le rappeler à travers des phénomènes parfois dévastateurs comme les avalanches…
Les médias sont avides de sensationnels et focalisent les « freeriders » (skieurs hors des pistes) comme responsables de tout les maux… Or, il faut savoir que beaucoup de gens pratiquent le hors-piste et le ski de randonnée et que en fait les accidents sont assez rares, en tout cas bien moins fréquents que sur les pistes balisées où les collisions sont légion et parfois graves… On admet donc paradoxalement plus facilement les accidents en terrain aseptisé qu’en milieu naturel et oui les accidents sur pistes ou sur routes sont d’un banal et on stigmatise le mal sur ceux qui ont osé défié la nature tel des impies, des inconscients…
Et pourtant, la majeur partie de ceux qui pratiquent la neige en milieu naturel le font en connaissance de cause et en fonction de leur niveau et capacités…La lecture du BRA ne se limite pas à celle, forcément réductrice du niveau de risque. On peut skier certaines zones sans trop prendre de risques par risque 4 alors que d’autres sont à prohiber par risque 2. De toute façon, il faut savoir que le risque zéro n’existe pas (il n’existe pas non plus sur la route), mais qu’en mettant les chances de son côté, on part sur de bonnes bases. Il faut aussi admettre que personne n’est à l’abri d’une erreur, mais c’est valable partout et pour tous. Il existe certes des gens qui ne connaissent pas le milieu et qui font n’importe quoi… Je trouve inadmissible de vouloir restreindre la liberté de ceux qui eux prennent les précautions d’usages parce qu’une minorité d’inconscient font n’importe quoi, je pense que tout doit passer par la prévention et la formation.
Jusqu'à peu je skiais dans une station où le dialogue avec les pisteurs était constructif.. Ils me donnaient leur sentiment sur la stabilité et me demandaient comment ça passait sur tel ou tel hors-piste. Ils connaissaient ma tenue, me surveillaient de loin, pour ma part, j’allais les prévenir dès que je repérais un danger potentiel présent ou latent. Leur parole avait du poids quand ils me disaient, ça craint, c’est que c’était sérieux. Maintenant, je ski dans une autre station où à chaque chute significative, on entent à tout va au haut parleur que le hors-piste est interdit, là on ne te surveille mais on te piste pour savoir qui est le gros méchant « freerideur » et là, il faut changer de tenue tous les jours pour tenter de passer inaperçu, c’est débile.
Les gens qui pratiquent assidûment le hors piste ne sont pas suicidaires, ce sont des passionnés bourrés d’énergie qui la dépensent au contacte de la nature, il en va de même pour plein d’autres sports dont le surf, la voile, l’escalade, le VTT… Leur interdire telle ou telle pratique parce qu’elle comporte des risques, c’est les condamner à mourir d’ennui voire à en faire de vrai délinquants…
Ces gens là sont différents le la masse qui se contente d’un vie aseptisée, ce ne sont pas des délinquants… il vivent pleinement et l’assument… Alors, là j’entend les réponses fuser… « Quand il faut aller les chercher, ils n’assument plus et mettent la vie des sauveteur en danger… » Ce n’est pas faut, mais les sauveteurs du PGHM aiment leur métier, ce sont aussi des passionnés de la montagne (c’est un métier qui m’aurait plu&hellip… Ces gens là sont des pros, quand ils vont s’entraîner en montagne, il n’y vont pas à reculons et pourtant il leur arrive aussi d’avoir des accidents, dans ce cas les médias ont un tout autre discourt et parlent plus facilement de malchance et du caractère incontrôlable de la nature…
J’entends aussi dire « il est inadmissible qu’un individu déclenche une coulée sur d’autres… » Oui, c’est vrai en montagne, on ne doit pas skier une zone à risque en amont d’autres personnes. Pour ce qui du ski en des stations je dirais que la responsabilité de la station est aussi en cause, car elle doit sécuriser son domaine et si une plaque à risque subsiste au dessus d’une piste, cette dernière doit être fermée. En effet, cette plaque peut être déclenchée par un inconscient, mais aussi partir toute seule.
Alors évidemment, il faut faire en sorte que la prise de risque soit minime et que les précautions d’usages soient prises, les accidents sont toujours de terribles drames à éviter. Mais, on en doit pas interdire, les interdictions sont stériles et rarement adaptée à tous les cas de figure. Il faut faire de la prévention et de la formation. Et surtout cesser de marginaliser, de diaboliser, voire de réprimer (forfait retiré&hellip les « freerider » car le risque de les voire faire n’importe quoi pourrait devenir plus grand. Il faut au contraire, les intégrer dans des processus de formation, de débats… On ne retire pas leur carte vitale aux fumeurs et pourtant la moitié d’entre eux vont mourir du tabac et coûter cher à la société… La montagne comme l’océan sont les derniers espaces de liberté ( pas de non droit), ils doivent le rester. Ne surtout pas oublier que la nature est la plus forte et que dans bien des cas, il n’y a pas de responsable si ce n’est la fatalité. Mais notre société ne connait pas la nature n’admet pas la fatalité, car cela la remet en cause…
Ces temps ci on entend parfois dire qu'il faudrait interdir le hors-pistes... face à ce risque, il y a 2 solutions :
- Faire le dos rond en attendant que ça passe...
- Mettre les pieds dans le plat.
Voici un petit txt pour mettre les pieds dans le plat :
Le monde aseptisé que notre société où plutôt ses bureaucrates citadins on tendance à créer est une chimère, la nature est toute autre et sait nous le rappeler à travers des phénomènes parfois dévastateurs comme les avalanches…
Les médias sont avides de sensationnels et focalisent les « freeriders » (skieurs hors des pistes) comme responsables de tout les maux… Or, il faut savoir que beaucoup de gens pratiquent le hors-piste et le ski de randonnée et que en fait les accidents sont assez rares, en tout cas bien moins fréquents que sur les pistes balisées où les collisions sont légion et parfois graves… On admet donc paradoxalement plus facilement les accidents en terrain aseptisé qu’en milieu naturel et oui les accidents sur pistes ou sur routes sont d’un banal et on stigmatise le mal sur ceux qui ont osé défié la nature tel des impies, des inconscients…
Et pourtant, la majeur partie de ceux qui pratiquent la neige en milieu naturel le font en connaissance de cause et en fonction de leur niveau et capacités…La lecture du BRA ne se limite pas à celle, forcément réductrice du niveau de risque. On peut skier certaines zones sans trop prendre de risques par risque 4 alors que d’autres sont à prohiber par risque 2. De toute façon, il faut savoir que le risque zéro n’existe pas (il n’existe pas non plus sur la route), mais qu’en mettant les chances de son côté, on part sur de bonnes bases. Il faut aussi admettre que personne n’est à l’abri d’une erreur, mais c’est valable partout et pour tous. Il existe certes des gens qui ne connaissent pas le milieu et qui font n’importe quoi… Je trouve inadmissible de vouloir restreindre la liberté de ceux qui eux prennent les précautions d’usages parce qu’une minorité d’inconscient font n’importe quoi, je pense que tout doit passer par la prévention et la formation.
Jusqu'à peu je skiais dans une station où le dialogue avec les pisteurs était constructif.. Ils me donnaient leur sentiment sur la stabilité et me demandaient comment ça passait sur tel ou tel hors-piste. Ils connaissaient ma tenue, me surveillaient de loin, pour ma part, j’allais les prévenir dès que je repérais un danger potentiel présent ou latent. Leur parole avait du poids quand ils me disaient, ça craint, c’est que c’était sérieux. Maintenant, je ski dans une autre station où à chaque chute significative, on entent à tout va au haut parleur que le hors-piste est interdit, là on ne te surveille mais on te piste pour savoir qui est le gros méchant « freerideur » et là, il faut changer de tenue tous les jours pour tenter de passer inaperçu, c’est débile.
Les gens qui pratiquent assidûment le hors piste ne sont pas suicidaires, ce sont des passionnés bourrés d’énergie qui la dépensent au contacte de la nature, il en va de même pour plein d’autres sports dont le surf, la voile, l’escalade, le VTT… Leur interdire telle ou telle pratique parce qu’elle comporte des risques, c’est les condamner à mourir d’ennui voire à en faire de vrai délinquants…
Ces gens là sont différents le la masse qui se contente d’un vie aseptisée, ce ne sont pas des délinquants… il vivent pleinement et l’assument… Alors, là j’entend les réponses fuser… « Quand il faut aller les chercher, ils n’assument plus et mettent la vie des sauveteur en danger… » Ce n’est pas faut, mais les sauveteurs du PGHM aiment leur métier, ce sont aussi des passionnés de la montagne (c’est un métier qui m’aurait plu&hellip… Ces gens là sont des pros, quand ils vont s’entraîner en montagne, il n’y vont pas à reculons et pourtant il leur arrive aussi d’avoir des accidents, dans ce cas les médias ont un tout autre discourt et parlent plus facilement de malchance et du caractère incontrôlable de la nature…
J’entends aussi dire « il est inadmissible qu’un individu déclenche une coulée sur d’autres… » Oui, c’est vrai en montagne, on ne doit pas skier une zone à risque en amont d’autres personnes. Pour ce qui du ski en des stations je dirais que la responsabilité de la station est aussi en cause, car elle doit sécuriser son domaine et si une plaque à risque subsiste au dessus d’une piste, cette dernière doit être fermée. En effet, cette plaque peut être déclenchée par un inconscient, mais aussi partir toute seule.
Alors évidemment, il faut faire en sorte que la prise de risque soit minime et que les précautions d’usages soient prises, les accidents sont toujours de terribles drames à éviter. Mais, on en doit pas interdire, les interdictions sont stériles et rarement adaptée à tous les cas de figure. Il faut faire de la prévention et de la formation. Et surtout cesser de marginaliser, de diaboliser, voire de réprimer (forfait retiré&hellip les « freerider » car le risque de les voire faire n’importe quoi pourrait devenir plus grand. Il faut au contraire, les intégrer dans des processus de formation, de débats… On ne retire pas leur carte vitale aux fumeurs et pourtant la moitié d’entre eux vont mourir du tabac et coûter cher à la société… La montagne comme l’océan sont les derniers espaces de liberté ( pas de non droit), ils doivent le rester. Ne surtout pas oublier que la nature est la plus forte et que dans bien des cas, il n’y a pas de responsable si ce n’est la fatalité. Mais notre société ne connait pas la nature n’admet pas la fatalité, car cela la remet en cause…
inscrit le 23/05/03
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