Ak, t'as été plus rapide... La législation est emprunte de bon sens.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Matiouf, 05/05/2022 - 08:01
ak ( 5 mai) disait:
mais n'écrivons pas trop, sinon néotruc va nous rebalancer son post... de peur qu'il ne soit pas lu
Matiouf ( 5 mai) disait:
J'ai oublié : il me semble qu un moniteur ne peut pas te faire accéder une zone où il faut faire un rappel.
Neofit ( 4 mai) disait:
Salut Manoushlight
Qques questions en vrac :
- si un client que tu ne connais pas a envie de faire un couloir ou un truc qui sort de l'ordinaire techniquement (couloir de l'ensa, etc) et si ça reste dans les prérogatives du moniteur, tu vas préalablement le tester lors d'une séance pour apprécier son niveau ? La séance d'evaluation du niveau sera payante, indépendamment de la sortie projetée ?
- pour le repas de midi, tu es invité par tes clients ? Tu touches une prime de panier ?
- tu as droit à une dotation de matériel gratuite, "de travail" (skis, tenue officielle esf ou autre, etc) ou tu achètes ton matos avec tes propres deniers ?
- tu as été confronté à l'exigence de parents qui veulent tout contrôler, y compris l'apprentissage du ski de leur enfant ?
Je te remercie par avance !
Manoushlight ( 5 mai) disait:
[
En Autriche avant le niveau Skifuhrer il est interdit d'amener des élèves au delà de 150m hors piste (c'est aussi à partir du niveau landes 2). Par contre les Skifuhrer ont le droit d'amener les clients ou ils le souhaitent et je trouve d'ailleurs cette formule assez riche.
Manoushlight ( 5 mai) disait:
Neofit ( 4 mai) disait:
Salut Manoushlight
Qques questions en vrac :
- si un client que tu ne connais pas a envie de faire un couloir ou un truc qui sort de l'ordinaire techniquement (couloir de l'ensa, etc) et si ça reste dans les prérogatives du moniteur, tu vas préalablement le tester lors d'une séance pour apprécier son niveau ? La séance d'evaluation du niveau sera payante, indépendamment de la sortie projetée ?
- pour le repas de midi, tu es invité par tes clients ? Tu touches une prime de panier ?
- tu as droit à une dotation de matériel gratuite, "de travail" (skis, tenue officielle esf ou autre, etc) ou tu achètes ton matos avec tes propres deniers ?
- tu as été confronté à l'exigence de parents qui veulent tout contrôler, y compris l'apprentissage du ski de leur enfant ?
Je te remercie par avance !
Concernant le couloir, d'un point de vue légal théoriquement tu peux l'amener dans le couloir et comme dit plus haut c'est les glaciers qui vont différencier les accès. Par contre à l'eurosécurité ou d'autres modules du même genre tu apprends à limiter les risques d'un point de vue avalanche. Et il existe différents outils de calcul des risques. Cela prend en compte la pente, l'exposition, les risques du jour etc. En gros t'écris des données puis tu fais un calcul et ça te donne des facteurs de risques. Dans la pratique, chaque fois que je fais le calcule, ça me dit de pas y aller sauf les jours ou la neige est assez mauvaise.
En gros il y a une différence entre ce que tu as le droit légal de faire et l'engagement de ta responsabilité. Exemple stupide dans l'animation. Il n'y a rien qui interdise un animateur de donner une tronçonneuse à un enfant de 4 ans. Mais en cas d'accidents c'est sa responsabilité en tant que personne qui est engagée. En ski c'est pareil, un moniteur diplômé à le droit d'amener un client sur une face nord à 37° alors qu'il a chuté 50 dans la nuit et qu'il y a des plaques à vent. Mais en cas d'accident c'est sa responsabilité qui est engagée et il devra justifier son choix.
Sur le plan légal en france c'est bien les Glacier qui font la différence.
En suisse il faut, pour faire un hors piste à plus de 30°, il faut avoir le brevet fédéral et faire une demande au canton pour signaler que l'on prend des élèves hors piste à plus de 30°. Cependant certains endroits ne sont pas accessible pour les moniteurs, mais uniquement pour les guides et c'est notamment lié à la distance des pistes sécurisée.
En Autriche avant le niveau Skifuhrer il est interdit d'amener des élèves au delà de 150m hors piste (c'est aussi à partir du niveau landes 2). Par contre les Skifuhrer ont le droit d'amener les clients ou ils le souhaitent et je trouve d'ailleurs cette formule assez riche. Comme il y les bergfuhrer qui sont des guides été/hiver ou la sélection se fait plus sur l'escalade. Et les skifuhrer qui sont guides, mais que d'hivers et qui sont plus sélectionné sur le ski (même s'il faut être un alpiniste correct). Cela permet d'avoir des guides qui sont également des bons skieurs, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Ici en Suisse la plupart des guides sont des skieurs assez moyens et les brevet fédéraux ne peuvent pas amener des skieurs en héliski par exemple... C'est du coup super intéressant cette logique de passerelle entre les deux qu'il existe en Autriche.
Pour le repas de midi, je n'en ai pas parlé, en fait ça dépend beaucoup de l'école et sa formule.
Nous dans notre école si on est en collectif à la journée, le repas est pris en charge par l'école. Si on est en privé toute la journée, les clients nous payent le repas. Mais la plupart du temps c'est plus le puzzle pour mettre un max de cours en une journée ce qui signifie souvent 3h de privé le matin et 2 fois 2 heures l'après-midi et donc on mange seuls.
Concernant le matos c'est aussi différent d'une école à l'autre. Sovuent il y a des deals entre l'école et des marques ou des shops. Mais le matériel de ski est en général à charge des moniteurs. Concernant la veste certaines écoles la font payer ou louer, d'autres la prêtent. Concernant le pass la plupart des écoles le payent, mais dans un certains nombre d'école il y a juste une réduction sur le prix du pass. C'est vrai que c'est aussi un enjeu non-négligeable. Par contre que ce soit en France ou d'autres pays, dès qu'on a une carte de moniteur de ski on a doit à des réductions un peu partout et c'est surtout directement à l'usine que ça vaut le plus la peine!
Concernant les parents qui veulent contrôler. Oui, de fait, on y est très très souvent confronté et c'est souvent l'une des choses les plus compliquées à gérer. D'autant plus qu'il arrivent souvent qu'ils soient à côté de la plaque niveau progression. Typiquement sur des enfants de 3 ans, il y a des parents qui ont du mal à accepter les pauses que l'on fait en cours privé. Comme les cours coutent cher, ils ont l'impression de perdre leur argent. Mais bien entendu ces pauses font que l'apprentissage sera ensuite plus efficace. Du coup cela nécessite pas mal de communication avec les parents pour réussir à leur faire comprendre et accepter de nous laisser libre de bien enseigner.
Dans mon cas, la plupart du temps ils comprennent l'enjeu sans la prendre mal. Mais j'ai vus de nombreux moniteurs avoir des problèmes lié à ça.
bkkaset ( 5 mai) disait:
Manoushlight ( 5 mai) disait:
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En Autriche avant le niveau Skifuhrer il est interdit d'amener des élèves au delà de 150m hors piste (c'est aussi à partir du niveau landes 2). Par contre les Skifuhrer ont le droit d'amener les clients ou ils le souhaitent et je trouve d'ailleurs cette formule assez riche.
Ça aurait pas de la gueule un palier ski furher sur skipass?
Ca y'est j'ai finis la 3e partie, si vous avez des propositions de modifications n'hésitez pas : skipass.com
Manoushlight ( 1 mai) disait:
Raimundo ( 1 mai) disait:
Ce qui serait intéressant, si tu y es confronté, c’est la gestion des petits et la responsabilité qui va avec compte tenu des neuneus qui gravitent autour… pour en avoir discuté avec un moniteur cet hiver, c’est sa principale préoccupation…
C'est marrant, j'ai justement déjà écris un trucs sur le sujet pour mon école de ski.
En fait, comme on est souvent confronté a de grosses difficultés j'ai écris un truc pour les parents, c'est un petit livret, en mode un mode d'emploi sur quelques trucs à faire en tant que parents quand on met les enfants au cours.
Ca permet d'éviter quelques cas typique de trucs super ingérable en tant que moniteur.
derdide (13 mai) disait:
Je vais commencer par le négatif: entre l’écriture inclusive et les fautes, c’est parfois difficile à lire (désolé, je suis vieux jeu là-dessus); et je trouve la construction de ton troisième article confuse*
Après, c’est vraiment super intéressant. J’insiste, c’est vraiment très bien. Sur les deux premiers, tu as su trouver le bon équilibre entre niveau de détails et lisibilité, ça se lit, c’est intéressant autant pour la culture générale et que pour quelqu’un qui veut intégrer la filière. C’est vivant, un bon mélange entre informations et expérience perso ou opinion. Le troisième aussi est chouette à lire, je suis très sincèrement impressionné par ton parcours. Et soit dit en passant, merci, les articles communautaires sont sympas à lire, c’est pas la question, mais lire autre chose qu’un compte-rendu de sortie(s) est rafraîchissant!
* Je pense que tu aurais pu faire deux articles en fait même ou du moins deux parties, en parlant de ta progression à ski d’un côté, et de la partie « purement » monitorat - oui, je sais, les deux sont liés, mais je trouve que c’est confus, mais les deux sujets sont quand même bien différents, et soit dit en passant, un article sur « j’ai commencé le ski à 30 ans mais j’arrive à devenir moniteur » sur ta progression technique, tes conseils sur le « ski complet », etc. serait super intéressant en soi, même sans parler du monitorat, notamment pour des skieurs pas intéressés par devenir moniteur mais qui se demandent comment progresser.
Neofit (13 mai) disait:
pour preuve, les retours sur cet article, à ce stade, ne sont pas nombreux.
Manoushlight (13 mai) disait:
Merci pour le retour, je peux toujours modifier l'article donc je vais essayer d'ajuster.
En vrai je suis en dessous de mes standards habituel sur l'écriture inclusive, donc c'est surement pas la partie que je modifierai. Les fautes je vais relire un coup voir ce que je vois, mais je ne suis pas vraiment un spécialiste du genre...
Manoushlight (13 mai) disait:non mais je comprends que c’est très lié, c’est plus qu’il y a une partie liée à la comparaison des différents systèmes internationaux, qui va intéresser le moniteur en devenir même si c’est déjà un très bon skieur, et qui est la continuation des deux premiers articles; et il y a ta découverte tardive du ski et ta progression fulgurante qui vont intéresser tout le monde - et qui montre par l’exemple qu’il n’y a aucune fatalité à ne pas avoir commencé gamin, qu’il est largement possible d’apprendre tard, et du coup, ce serait intéressant que tu abordes aussi cette partie sous l’angle du moniteur que tu es devenu: que dirais-tu à quelqu’un qui commence à skier à 30 ans, ou qui n’a même qu’un niveau rudimentaire mais veut s’y remettre? Il y a très régulièrement des quasi-débutants ici qui se demandent comment s’améliorer, et qui ne voient ça qu’à travers le changement de matériel , et à qui on conseille de prendre quelques cours mais c’est très générique comme réponse. Pas faux, car oui, donner des conseils techniques sur un forum à partir d’un texte, c’est juste ridicule, mais pouvoir expliquer une démarche, un processus d’apprentissage pour ces gens qui commencent tard, ce serait utile. Peut-être parce que je suis le premier intéressé et concerné c’est vrai
Je ne crois pas que je vais faire deux articles, mais je crois je vais faire une partie sur la progression et l'autre sur le monitorat pour que ce soit plus simple à lire. Dans ma tête comme les deux sont extrêmement lié j'ai tendance à les penser en un bloc, car j'ai honnêtement énormément progressé en enseignant, pas parce que je progressais pendant le moment ou je donnais cours, mais bien parce que j'ai capté des détails en enseignant du chasse neige, du carving, du parallèle dérapé, etc. Et j'ai pus l'utiliser sur mon propre niveau.
Concernant j'ai commencé le ski à 30 ans (en vrai c'est à 29ans) et je suis devenus moniteur, je veux juste éviter qu'il y ait un petit piège narratif. Mais je le garde dans un coin de ma tête.
ak (14 mai) disait:
Neofit (13 mai) disait:
pour preuve, les retours sur cet article, à ce stade, ne sont pas nombreux.
ça c'est un gros raccourci... et loin d'être une preuve... il y a mille possibilités pour expliquer le nombre de retours.
Manoushlight (14 mai) disait:
Merci pour vos retour, je retravaille dessus mtn.
Je me suis rendu compte que j'avais refais une lecture pour l'orthographe et j'ai dû oublier de l'enregistrer.
Sinon à la question pourquoi il y a peu de retours... en fait d'une part les réactions c'est pas si important que ça pour moi, d'autre part c'est probablement car pour l'instant il n'est accessible que via mon profil.
Neofit, on s'est mal compris. Quand j'ai dis que j'étais en dessous de mes standards, c'est que dans cet article j'écris beaucoup moins en inclusif que ce que je fais habituellement. Bref, je ne vais pas diminuer ça, je pense que s'adresser aux deux genres est un minimum, en particulier dans un métier ou on gagnerait à avoir plus de femmes.
Neofit (14 mai) disait:
Au contraire, on s'est bien compris : tu as modéré ton ''inclusivité'', bien mieux que tu ne le fais habituellement.On peut aussi faire l'effort de la supprimer. Quant à avoir plus de femmes, autant ou moins que les hommes ne change rien. C'est la qualité (pédagogie, etc) qui importe, pas le nombre.
Pourquoi vous gagneriez à avoir plus de femmes ?
Hellsass (14 mai) disait:
Et notamment que le forum est mort.
Manoushlight (14 mai) disait:
Neofit (14 mai) disait:
Au contraire, on s'est bien compris : tu as modéré ton ''inclusivité'', bien mieux que tu ne le fais habituellement.On peut aussi faire l'effort de la supprimer. Quant à avoir plus de femmes, autant ou moins que les hommes ne change rien. C'est la qualité (pédagogie, etc) qui importe, pas le nombre.
Pourquoi vous gagneriez à avoir plus de femmes ?
Je ne pense pas que je doive faire l'effort de la supprimer, mais que c'est plutôt l'inverse qui devrait avoir lieu. Lire avec des . entre une consonne et un .e me parait loin d'être complexe.
Avoir plus ou moins de femmes et d'hommes change tout selon moi. La qualité pédagogique en est également modifiée. On vit dans des sociétés genrée et ou les hommes ou les femmes développent des compétences typique de leur genre. Du coup si t'as 80% d'hommes dans un métier, on envisage l'enseignement dans une culture particulière.
C'est plutôt évident dans le monde du ski, c'est un monde très viril et très compétitif qui en découle. Hors si on s'intéresse à l'enseignement et l'évolution dans le sport on se rend compte qu'en fait cette culture là se prête qu'assez peu à une bonne progression pour la majorité.
En gros le modèle de sélection du monde compétitif ne fait pas évoluer plus les meilleurs, mais en plus exclus les plus faibles et fait que souvent ils abandonnent.
A l'inverse de modèles de sport inclusif favorisent une plus grande participation générale ce qui a même un effet positif sur les meilleurs.
C'est pourquoi au Canada le modèle DLTA a été mis en place, car il se base su ce qui a été observé dans le monde du sport de haut niveau.
Le monde du ski est a des années lumières de ce genre de modèles qui font pourtant leurs preuve à haut niveau.
Ce n'est bien sur pas uniquement relié au genre, mais c'est plutôt évident que quand on met 10 mecs, moniteurs de ski dans une salle, il devient difficile d'avoir une culture d'enseignement inclusive.
Bref, ça me prendrait des heures d'expliquer tout ce qui est lié à ça dans le monde du ski.
Calixte (14 mai) disait:
ak (14 mai) disait:
du coup... ton ancien pseudo... c'était quoi?
Ça changerait quoi ? Un con c'est un con !
ak (14 mai) disait:
Calixte (14 mai) disait:
ak (14 mai) disait:
du coup... ton ancien pseudo... c'était quoi?
Ça changerait quoi ? Un con c'est un con !
bah, le nombre de bannissements d'un gars qui nous reproche de ne pas respecter la charte nous donne des indices
mais il aura pas les couilles...
Calixte (14 mai) disait:
'scuse nous Baudelaire
ak (14 mai) disait:
...
t'as bien de la patience... expliquer à un gars élevé dans une société patriarcale en quoi une plus grande représentation féminine dans une profession pourrait être bénéfique... j'imagine que c'est pas avec ces quelques lignes que néotruc va comprendre
inscrit le 23/05/03
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