Habari Gani (21 juil.) disait:
On ne peut pas vraiment s'émouvoir en 2022 que les JO soient à Pékin et ne pas présenter de candidature quand on est dans le Top 3 des pays du ski (en domaine / nombre de journées skieurs, pas en titres ... surtout en ce moment).
Donc ça me semble assez logique qu'une candidature française émerge pour 30-34 ou 38 après 1924, 1968 et 1992. Si les JO n'étaient pas en France en 2030 ca serait la première fois que se déroulent 10 olympiades d'hiver en dehors de France.
Maintenant le constat est implacable: en 18 mois faute de travail (ou parce que en interne certains ont ramé à contre courant), la région Sud n'a pas su donner de la consistance à une candidature des Alpes du Sud. Entre une étude de préfiguration très creuse, un appel d'offres infructueux (on se demande pourquoi) et, semble-t-il, un marché sans concurrence très douteux qui intéresse le Parquet National Financier ... rien de crédible n'a émergé. Sauf la certitude de l'absence de compétence ou de volonté.
Les Alpes du Nord qui n'avaient politiquement aucun soutien arrivent à rafler la mise. In fine il y aura peut-être le slalom féminin paralympique comme unique épreuve dans les Alpes du Sud, le reste sera au Nord. Il parait que grace aux JO un rond point pourrait être financé à l'entrée de la Roche de Rame. Voilà pour le développement. Bravo et merci
Et dire...
Et dire qu'à l'automne dernier, quand je disais que la candidature des Alpes du Sud était basée à 110% sur de l'esbroufe, du vent dans un autre sujet dédié sur le forum on se foutait de ma gueule... Force est de constater qu'en fait j'étais pas si loi du compte. Muselier a lancé une idée au vol lors d'une cérémonie de présentation des vœux en 2022, en 2023 lors de la présentation de son plan montagne pour PACA il ne parlait déjà plus de son rêve olympique pour sa région... maintenant on revient les pieds sur terre avec une alliance AN/AS. Mais rien n'est fait, ça reste tout aussi bancal.
Comme l'a dit Killy, une candidature est jugée sérieuse par le CIO : «
À partir du moment où ce n’est pas une candidature politique et qu’on ne fait pas plaisir à ses amis, à partir du moment où
on se choisit un chef et un seul, à partir du moment où
on met le sport et l’environnement au cœur du projet dans un dispositif compact et intelligent, la France a des chances ! Il faut également établir un package financier avec le contribuable. Il faudra aussi respecter quelques règles et points de passage avec le Comité international olympique (CIO). Pour les épreuves,
on doit répartir la glace en ville et la neige en montagne. Quand je dis compact, je pense à des liaisons efficaces comme celles entre Milan et Cortina pour les Jeux de 2026. Je le répète, la France a des chances à partir du moment où…on respecte quelques conditions. »
Pour l'instant on en est loin, 2 ans après des annonces faites sans réflexion (tant du côté de Wauquier que de Muselier, à grand concours de qui a la plus grosse), on est uniquement dans une candidature 100% politique et en plus maintenant avec sur le papier un territoire hôte allant de Nice au Lac Léman, étalé sur 6 départements aussi disparates tant sur les montagnes, que des types stations, du reliefs, que des transports, etc...
Ils vont nous pondre quoi ? un pole à Nice et un en Tarentaise ? ou alors 3 pôles du genre Grenoble/Oisans -> glace/freestyle/hockey, Briançon/05 -> nordique/Hockey, Albertville/Tarentaise -> ski) pour ménager la chèvre et le choux sur le plan politique : méchantes liaisons inefficaces en perspective, (sachant qu'en plus t'as plus vite fait de zappé Grenoble et de passer par le tunnel de Fréjus pour faire Briançon-Tarentaise). Et puis, Nice, le Mercantour, et la Haute Savoie ont pas fini de beugler et de demander des miettes quitte à rendre le truc encore plus incohérent.
Et dire que même avec ce territoire bancale sur le papier, ça tiendrait la route auprès du CIO... C'est limite risible.
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