Buberto (16 mar 2011) disait:
Donc, les 15000 moniteurs français seraient donc meilleurs depuis trente ans que les quelques dizaines de coureurs ayant participé à la coupe du monde ???
Arrêtons de dire que le seul critère pour vouloir enseigner le ski serait d'être compétiteur dès l'âge de dix ans.
C'est d'autant déplacé comme avis de la part de ceux qui n'ont jamais été coureurs classés et jamais enseignants professionnels.
Bon courage aux jeunes volontaires, tout est accessible !!!
Bub,
Il n’est ni besoin d’être coureur de la coupe du monde ou moniteur dans une école de ski pour savoir deux choses que tout le monde sait et
que tu feins d’ignorer :
1 L’essentiel des moniteurs sont
des pluriactifs. C’est peut être pour cela qu’il existe plein de
lycée bi-qualifiant d’ailleurs ?
2 Le Bees comme tout brevet est jalonné par des épreuves que beaucoup ici connaissent au moins de nom.
Donc quand une personne de 16 ans est
à mille lieux d’avoir le niveau de passer la première étape du Bees et pose comme projet de vie être monitrice
sans autre complément professionnel, excuse moi, mais il est
de très bon ton, de lui rappeler les deux faits sus-cités connus de tous.
Ensuite arrête de faire dire aux skipasseurs
ce qu’aucun n’a dit. Il n’est pas nécessaire d’être dans un club depuis l’âge de dix ans (et pourquoi pas six ans ? ) pour réussir le Bees. Et les moniteurs ne sont pas meilleurs coureurs que les coureurs en équipe nationale.
Par contre, pour être moniteur, il y a des épreuves qu’il est nécessaire de réussir. Et lorsque tu as un peu d’expérience de la compétition, c’est toujours plus facile de rentrer un spécial et quelques temps plus tard un géant que lorsque tu n’as jamais vu un piquet… donc les jeunes qui sortent de club ont tout de même
un léger avantage si j’ose dire. Mais il en est
de même de certains jeunes qui skient plus de 100 jour par an
dans les stages de l’ESF (six semaines de vacances + tous le WE + été et toussaint ).
Les réalités sont là, qu’elles te plaisent ou non : Il faut avoir un bon niveau de ski (que l’on a pas avec une flèche de bronze ) pour accéder à un métier, certes formidable,
mais qui ne nourrit pas à l’année…
On ne peut
que souhaiter à une personne passionnée de réussir. Mais pour réussir mieux vaut
connaitre les données au départ. Ce que tous les passionnés qui ratent ne connaissaient peut être pas. Donc ta démago,
qui n’a d’autres objectifs que la polémique stérile, tu te la fourres où tu veux.
Au cas ou le grand âge te mène à l’incompréhension de texte simple : se faire
l’avocat du diable comme je dis au début de ma contribution veut dire défendre une cause extrême et/ou opposée au dogme dominant
sans nécessairement croire ce que l’on défend…
inscrit le 13/03/11
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