Endorphin (03 avril 2009 16 h 45) disait:
plancton (03 avril 2009 15 h 59) disait:
Je ne sais plus ou j'ai lu ca, mais 80% des skieurs on un niveau inferieur au niveau 3 de l'esf .. Or il me semble que coja est 4 voir plus .. Donc dans le referenciel du skieur moyeur Coja est 'bon'...
En France? En Suisse? Je doute que le skieur suisse ou autrichien moyen soit d'un niveau 3 etoiles mais bon je ne connais pas le marche comme vous autres...
Maintenant ici on n'est pas tous pro. On est tous champion du monde. Petite difference mais c'est important quand meme
C’est moi qui à plusieurs reprise ais balancé la statistique suivante : 80% des cours vendus par l’ESF sont des cours collectif classe 2 et inférieur. Et statistiquement les ESF reflètent bien le niveau de pratique dans les stations françaises. Le traitement des pistes permet avec un niveau classe 2 d’accéder à 80 % des pistes d’un domaine. Et les skieurs d’un niveau classe 2 ou inférieur représentent 80% des accidents traités par le réseau des médecins de montagne.
Je me permettrais juste les quelques remarques suivantes :
Plancton doute d’une technique universelle. Il a en parti totalement tord. Il n’existe pas trente six façons d’augmenter la charge ou d’alléger ses skis. Il s’agit de Fondamentaux de la glisse qui marchent même en surf… Pareil pour faire varier l’angle de carres (prise de carres, lâchage ). Il existe quelques choses d’universelles à la glisse qui est d’ordre mécanique. C’est juste la manière de mettre en œuvre ces fondamentaux qui différencient…
Par ailleurs, le ski est une affaire de justesse, de finesse et de dosage. Un paquet de buse se prennent pour des dieux sur piste parce qu’ils bourrinent. Arrivé en peuf, c’est tout de suite plus dur. Non pas parce que la technique change, mais juste parce qu’ils sont mauvais au départ.
Un des facteurs important dans la progression en ski c’est le passage du repère visuel au repère sensoriel. Beaucoup de gens qui skient sur piste ont en repère visuel (dans le bas de leur champ de Vision) les spatules de leur ski. Et dès qu’ils sont en poudreuse, ils perdent se repère et n’arrivent plus à skier. Les fat facilite la pratique entre autre, parce qu’il contribue à ramener les spatules dans le champ visuel. J’invite tous ceux qui doute à faire l’expérience suivante : scotchez du papier opaque sur le quart (le tiers ) inférieur de votre masque. Prenez un repère visuel qui vous oblige à avoir la tête droite pour le regarder. Et maintenant Gooooooo. Skiez sans quitter votre visuel du regard et sans baisser la tête pour voir vos spatules… En général le test rend humble ou vous conduit tout droit au poste de secours…
Refaite la même expérience en scotchant la moitié du masque, puis les deux tiers…
Enfin, il est une tradition malsaine attisée par la jalousie qui consiste à dire que les gamins des clubs, bêtes de courses et de piquets sont des tanches en peuf. Eh bien non. Il y a en club des bons et des moins bons. Les moins bons ont leurs défauts techniques qui ressortent sur piste comme hors piste. Le truc c’est que comme la plupart des gens ne savent pas skier, ils sont bluffés par l’aisance des gamins. Mais aisance et compétence ça n’est pas la même chose.
Ce qui nous renvoie à la subjectivité du référentiel…
Concernant les suisses et les autrichiens : Ca n’est statistiquement pas parce qu’ils ont une base de pratiquant élevée que l’élite est plus nombreuse…
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