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Enfin, les paravalanches qui sont souvent mis en place sur des pans entiers de montagne et les remontées mécaniques qui sont toujours plus grosses (télésièges 8 places,téléphériques a deux étages&hellip
sont en train de défigurer les montagnes. On peut voire par exemple l’énorme arrivée du téléphérique du pic blanc (construite en pour les Jeux olympiques de Grenoble en 68) depuis Bourg d’Oisans ou les sommets de Belledonne, Chartreuse et autres. Ainsi, à chaque nouveau projets du genre, apparaissent de nombreuses contestations.
Dans certaines stations, le tourisme a un autre impacte sur l’environnement qui peut paraître faible mais qui n’est pas négligeable nous parlons bien sure de l’exploitation des glaciers pour le ski d’été. Il n’y a que quelques stations dans le monde qui le pratiques. En France, on en recense cinq : l’Alpe d’huez, Les deux alpes, La Plagne, Val d’Isère et Tignes. Cette exploitation est néfaste car elle accélère leur fonte alors même que nous subissons un réchauffement de planète. Le glacier de Sarennes, dans le massif des Grandes Rousses, a perdu cette année de plus de 3 mètres d’épaisseur, cinq fois plus que la moyenne des cinquante dernières années. Ces glaciers sont de plus en plus caillouteux et terreux en fin d’été. Le glacier de Tignes épais cent dix mètres en 68 est aujourd’hui d’environ soixante-dix mètres et aura disparue dans dix ans. Si bien que certaines stations ont pour projet d’équiper leur glacier en canons a neige!!! En plus de l’érosion que cette exploitation entraîne, elle modifie leurs formes naturelles à cause du rabotage opéré par les engins et le passage des skieurs. Ainsi, le glacier de Péclet dont l’exploitation par la station de Val-Thorens a été arrêtée depuis trois ans commence à reprendre une forme plus bombée. Sa langue terminale qui est situé sur la carte à 2870 mètres s’étend désormais jusqu'à 2710 mètres.
L’affluence des touristes durant l’hiver crée un autre problème majeur qui est la pollution. Elle peut être dans l’air, l’eau ou sonore. Durant les périodes de chassés croisés des vacances d’hiver on enregistre parfois quelques centaines de kilomètres de bouchons dont une grande partie se trouve dans les vallées alpines (Vallée de la Tarentaise, Maurienne, Chamonix, bourg d’Oisans&hellip
. Des centaines de milliers de voitures dégages des gazes d’échappement, on peut souvent entendre parler de pics d’ozones (plus fréquents en été
Ces vallées qui formes des cuvettes rendent la dissolution des gazes plus difficile qu’ailleurs. Cette pollution se retrouve en station avec ces voitures, engins de déneigements, dameuses, moyens de chauffage…alors que ces stations bases leur publicité sur l’idée de bol d’air pure, de respirer. Durant l’hiver, les usines de retraitement des eaux usées de la vallée sont submergées et laissent réchapper des eaux non retraitées car leurs quantités sont multipliées parfois par cent. De plus certains écologistes et scientifiques pensent que les additifs utilisées dans les canons a neiges peuvent polluer les eaux lors de la fonte des neiges. Enfin, la pollution sonore et de plus en plus importante en montagne avec le trafic, les dameuses, les canons a neige (Chaque canon émet en effet entre 60 et 80 décibels), et les nouvelles activités comme la motoneige, quad et les randonnées 4x4 qui sont bruyantes et dérange la faune en passant dans les forets.
Terminons par le grand débat écologique des dix dernières années en partie traité déjà qui est le canon à neige. En effet, avec le réchauffement planétaire, l’enneigement des stations se fait de plus en plus faible, pour sauver leurs saisons, les stations ont de plus en plus recours à la neige artificiel. Ainsi, certaines stations peuvent compter jusqu'à 800 canons a neiges. A première vue, on peut être tenté de se demander « ou est le mal » mais il faut savoir que mis à part les nuisances sonores, ils posent d’autres problèmes. Les canons à neiges sont très gourmands en eau, en France dix millions de mètres cubes d’eau sont consommés annuellement pour alimenter ces canons, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 170000 habitants. Enneiger un hectare nécessite 4000 mètres cubes d’eau.
Si bien que début 2002, on est passé très près de la pénurie dans les Hautes-Alpes, la station des Orres se faisant même rappeler à l’ordre pour avoir puisé dans sa réserve d’eau potable… D’autres cas similaires se sont produits dans d’autres stations. Une des solutions pour disposer d’eau à profusion (et encore) est de construire des retenues d’eau celles-ci peuvent être immenses : au Arc il a était implanté sur 5 hectares, une retenue d'eau de 300 000 mètres cubes (et l’on peut trouver encore plus grand) qui une fois encore défigure ce paysage montagnard. En plus d’être gourmands en eau, ils le sont aussi en électricité l’ensemble des canons a neiges français avaient une consommation pour février 2004 de prés de 200000 kilowatts.
De plus, en augmentant de manière artificielle la durée d'enneigement, on réduit d'autant la période au cours de laquelle la végétation (déjà à rude épreuve du fait de l'altitude) peut se développer. Cette neige, plus humide, et donc plus compacte, fond beaucoup moins vite et peut favoriser, au printemps, l'apparition de mousses susceptible d’empêcher le fourrage et certaines plantes de pousser. Mais les stations nient ce problème. Cette espace naturel que constituent nos montagnes est donc en sursit mais malgré tout cela il y a tout de même une « sensibilité écologique »qui apparaît du coté des acteurs de ce développement.
inscrit le 29/09/05
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