yellow jackets

Effectivement patrouiller fait partie du job de pisteur.

C'est meme à ca qu'ils passent le plupapart de leur temps.

Ce job est le job de reve. Je me levais tous les matins à 6.30 avec le sourire aux dents contente de commencer la journée.
Je bossais avec les pisteurs de Vail. J'avais le droit à un forfait saison gratuit sans aucune restriction, à un uniforme qu'il faut rendre à la fin, à des réducs dans les restos et magasins tenus par la station...mais surtout, j'étais payée 9.50 dollars de l'heure pour skier presque toute la journée. Notre job était d'éduquer les skieurs un peu fous, à les faire ralentir deux fois par jour dans des endroits très fréquentés, et puis de skier pour vérifier que tout est en ordre.
La meilleure partie du job c'était à la fin de la journée quand on aide les pisteurs à vérifier que personne n'est coincé dans la montagne...
et puis la cerise sur le gateau, une bière gratuite dans le bar local pour tous les pisteurs et yellow jackets qui sortent du travail!
Bref, que de bons souvenirs que malheureusement je ne peux renouveler la saison prochaine.
Oui, je suis bilingue. J'ai fait mes études aux Etats Unis. Et travailler avec les pisteurs(qui sont tous américains), avec une radio en permanence, ça m'a permis de m'améliorer en anglais.

charlotte (09 juin 2005 18 h 41) disait:

Ce job est le job de reve. Je me levais tous les matins à 6.30 avec le sourire aux dents contente de commencer la journée.
Je bossais avec les pisteurs de Vail. J'avais le droit à un forfait saison gratuit sans aucune restriction, à un uniforme qu'il faut rendre à la fin, à des réducs dans les restos et magasins tenus par la station...mais surtout, j'étais payée 9.50 dollars de l'heure pour skier presque toute la journée. Notre job était d'éduquer les skieurs un peu fous, à les faire ralentir deux fois par jour dans des endroits très fréquentés, et puis de skier pour vérifier que tout est en ordre.
La meilleure partie du job c'était à la fin de la journée quand on aide les pisteurs à vérifier que personne n'est coincé dans la montagne...
et puis la cerise sur le gateau, une bière gratuite dans le bar local pour tous les pisteurs et yellow jackets qui sortent du travail!
Bref, que de bons souvenirs que malheureusement je ne peux renouveler la saison prochaine.
Oui, je suis bilingue. J'ai fait mes études aux Etats Unis. Et travailler avec les pisteurs(qui sont tous américains), avec une radio en permanence, ça m'a permis de m'améliorer en anglais.

Sa m'interesse pas mal on peut communiquer par mail pour plus de renseignements?

a_kro_teamAThotmail.com

bonne fête Charlotte

Charlotte,

C'est une sacree experience d'avoir effectue ce job mais il s'agirait ici de ne pas donner de faux espoirs a tes lecteurs.. Pour etre "Ski Patrol", il faut d'abord et avant tout suivre une formation de secouriste a la Croix Rouge, AUX ETATS-UNIS.

Dependant des stations, il veulent une formation plus ou moins poussee mais je suis sur que Vail met la barre haut vu la clientele.

Ensuite, il faut pouvoir skier avec elegance tout terrain et toute neige (je site ici le directeur des Ski patrols de ma montagne locale), ce qui, j'en suis sur, n'est qu'une formalite pour les skipasseurs; le type voudra toutefois vous voir sur des skis, et si vous etes en France, il y a comme un probleme.

Enfin, il ne faut pas rever: les postes de ski patrol remuneres sont reserves avant tout aux locaux... Les stations preferent mille fois prendre des benevoles, en les remerciant par un forfait a la saison.

J'ai failli etre benevole, puis ai laisse tomber, faute de temps. Le chef des patrouilleurs me demandait 24 weeks-end de presence....Soit toute la saison. Dur de combiner ca avec un travail a plein temps, tout passionne que je sois.

Last but least, il faut parler un anglais irreprochable: i say that, i say nothing... Mais pensez un peu a ce qu'il va falloir dire aux park rats de 15 ans qui lancent des sauts trop dangereux sur le park, qui ne connaissent le "newschool is the shit", le "gnarly jump" et "so dope, bro".... Can you handle it?

Cela dit, je suis d'accord: c'est le job de reve.... la meilleure facon de se renseigner, pour ceux que ca interesse, est d'envoyer un email ou d'appeler la station, en leur demandant les coordonnees du "ski patrol director". A partir la, c'est le relationnel qui compte.