BTC> c'est vrai que c'est un peu généralisé, mais c'est surtout pour caricaturer et raccoucir une réalité historique... (désolé pour le 2nd degré qui n'était peut-être pas évident pour tout les esprits, pas très judicieux non plus je l'admets volontiers pour ceux que ça choqueraient). J'aime bien entrer dans un sujet par un texte non-affirmatif et qui cachent généralement des questions sujettes à débats plutôt qu'en voulant affirmer comme certains ici une vérité dont je ne pourrais me permettre... j'ai malgré tout mes propres opinions (plutôt orientées sur l'écologie, je pense que ça se voit) que j'exprime sans absolutisme aucun, alors je vais essayer de les clarifier.
je trouve qu'il y a assez de réalité et de personnalité (j'insiste sur ce mot) dans tous les propos exposés pour éviter justement de strictement généraliser à une seule opinion: celle de "ceux qui croient savoir".
Certain estiment que l'ours n'a plus sa place dans un monde que l'homme s'est totalement approprié comme étant son propre territoire. Possible, mais n'est-ce pas là considérer que seul l'homme à le pouvoir de décider et de contrôler la nature, qu'il peut se permettre de chasser les contraintes à son pouvoir pour satisfaire son seul confort?
D'autres pensent que l'homme en fait trop et qu'il doit laisser une place aux organismes ""inférieurs"". N'est pas là un peu utopiste que de croire que l'homme pourrait avoir une considération pour son environnement, qu'il aurait les moyens humains, financiers et techniques de changer quoique ce soit, même progressivement (G8 power
)?
Il est juste que l'homme fait partie du paysage et qu'il serait demesuré de l'en chasser, mais il n'est pas plus correcte d'imaginer que de ce fait il lui est permis d'en faire ce qu'il désire pour son "seul" bien-être.
C'est par contre très politique de penser au bien-être de tout à la fois en proposant de petites actions qui vont à la fois satisfaire tout le monde sans jamais les contenter. Finalement c'est peut-être quand même la meilleure des solutions non? vous avez des propositions plus radicales à proposer, mais plus juste??
Je m'indigne surtout des défenseurs radicaux de la cause du berger "clean" qui pâture soit-disant depuis longtemps ses moutons pour en faire de la viande de grande consommation, et estiment l'ours comme une menace à ce système... allez j'ose le dire "capitaliste". Au milieu, petits bergers de petits troupeau (dans le genre des "bergers" mongols, ouzbeks, kazakhs, voir masaïs) s'autosuffisant à eux-même par leur production de produits-maison n'ont guère les mêmes besoin et les mêmes craintes. A l'opposé, les défenseurs de l'ours, ceux qui se font traiter de sâles écolo des villes, qui veulent que l'on mettent en place tous les moyens possible pour maintenir une population viable autant pour la dite population que pour l'homme. Personne n'a jamais dit que 100 ours serait introduit, qu'ils feraient tellement de descendance qu'en 10 ans ils ne seraient plus possible d'élever ses moutons ou de se promener.
Dans ma précédente intervention, j'essayais maladroitement de poser la question des sources de nourriture. Le mouton n'est pas la nourritre de prédiléction l'ours. S'il s'y attaque c'est peut-être aussi (mais pas seulement) que sa nourriture de base se raréfie (faute surtout, mais pas seulement, à l'homme...)
Petite précision pour ceux qui me prennent pour TF1: je suis fervent défenseur (et connaisseur) de la cause de l'ours et de son maintien sur ses territoires, mais pas de sa "réintroduction" sur des territoires non (ou plus) adaptés
inscrit le 19/11/00
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