Je n'en suis pas si certain...
Voilà pourquoi je le pense :
- les variations de précipitations pour notre région ne sont pas significatives depuis qu'on les mesure (XIX°
. Il y a eu des avancées glacières récentes, je pense au années 60/70/début 80s, les précipitations à priori n'était pas plus importantes moyennées, mais les T°, plus basses...
- Donc variation de précipitations pas significatives, contrairement aux températures. Et réchauffement surtout sensible en été (et peu au printemps et à l'automne).
- Toujours suivant cela, on a déjà eu des années très humides (et des automnes et printemps...) depuis le début des années 90, voir des séries d'années (je pense à la fin des 90s/ tout début 2000). Malgré cela, l'ablation n'a pas régressé, sauf très ponctuellement.... lors d'été frais (2001, Sarenne a gagné de la glace), ou avec des bassins d'accumulation très élevés (Glacier des Bossons, fin des 90s).
- Un air plus froid contient moins d'humidité -> donc plutôt moins de précipitations (ok si on taxe ce raisonnement de simpliste...).
Deux graphes, pour étayer, données de Paris-Montsouris, une des plus ancienne station de mesure régulière française :
variations précipitations :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/meteo/icones/graph5.gif
variations températures :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/meteo/icones/graph2.gif
Évidemment c'est Paris, et pas les Alpes du Nord, mais bon le régime de précipitation d'origine atlantique est sensiblement identique, les variations inter-annuelles doivent globalement se retrouver, même si les valeurs absolues sont différentes... quand au réchauffement il est régulièrement dit qu'il serait plus important dans les Alpes que dans le reste de la France...
La réflexion est ouverte, les données disponibles sont si lacunaires qu'être affirmatif serait totalement ridicule....
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