Bonjour
Dans le sud est de la France, la saison des épisodes de fortes precipitations peut commencer, les statistqiues indiquent des frequences importantes de septembre à novembre. Tout le monde se souvient de septembre 1992 à Vaison la Romaine.
La prevision de tels phénomènes à long terme est presque impossible, on connait les conditions ideales:
* Un anticyclone sur l'Europe de l'est
* Un axe de vallée barométrique sur le sud est
* Un conflit entre l'air froid d'altitude et la température encore douce de la méditerranée
* Le rôle important du relief
Cette année, la température de la mediterranée, n'est pas exceptionnelle, mais en 1988, 1992, 1999 elle fut encore moins élevé et pourtant respectivement Nimes, Vaison, Aude
Quelques elements de repères
L’ensemble du sud de la France a l’habitude de recevoir des précipitations d’origine méditerranéenne, particulièrement en automne. La concentration d’importantes précipitations sur un petit nombre de jours traduit l’intensité des averses.
Depuis 1915, on dénombre 166 épisodes pluvieux qui ont déversé dans le sud de la France plus de 200 mm en 24 heures (G. Staron, 1993). Il y a effectivement une concentration des pluies exceptionnelles sur la période s’étirant de la fin août au mois de novembre, avec deux pointes très nettes sur la troisième décade de septembre et la seconde du mois d’octobre.
Les Alpes Maritimes et le Vaucluse sont les plus touchés, et dans une moindre mesure les Alpes-de-Haute-Provence.
Les grands abats méditerranéens affectent un espace qualifié de régional et provoquent de grandes crues ; « les phénomènes orageux sont épisodiques et locaux et provoquent une brutale montée des eaux qui génère d’importants dégâts dans les milieux urbanisés » (G. Staron, 1993).
Ces deux notions ne se recouvrent pas totalement, puisque des abats localisés d’à peine 100 mm peuvent provoquer de réels désastres, alors que des épisodes de plus de 200 mm ne sont pas resté dans les mémoires.
1. Les grands abats méditerranéens
On appelle aussi « phénomènes cévenols » ces précipitations exceptionnelles qui se produisent dans des circonstances particulières selon leur localisation géographiques. Ces situations sont assez nombreuses et déversent de fortes quantités de la bordure cévenole aux Alpes Maritimes.
On retiendra comme exemple d’illustration l’épisode du 8 novembre 1982, plus connu pour la violente tempête qui lui est associée, mais qui a déversé des quantités supérieures à 400 mm en 24 heures, et supérieures à 500 mm sur la totalité de la période.
Cette situation atmosphérique est celle rencontrée lors de multiples épisodes cévenols (1 et 2 novembre 1968, 9 novembre 1976, 16 octobre 1990). Il faut impérativement les conditions météorologiques suivantes pour générer des pluies aussi importantes (G. Staron, 1993) :
Une descente d’air froid sur le proche atlantique associée à une dépression sur le golfe de Gascogne ou au large de la Bretagne.
Un contact entre cet air d’origine polaire et un air méditerranéen particulièrement chaud surtout à la fin de l’été et très chargé en humidité. Un contraste important s’observe entre l’air polaire d’altitude et l’air chaud de surface.
Un anticyclone situé sur l’est de l’Europe qui engendre un phénomène de blocage et un accroissement des masses pluvieuses qui prennent une orientation sud / sud-est.
Ce type de situation touche particulièrement les Préalpes occidentales et les Alpes Maritimes. Toutefois, les massifs internes peuvent être concernés lorsqu’une dépression est centrée sur le golfe de Gênes.
2. Des épisodes orageux marqués
Contrairement aux phénomènes cévenols, les précipitations orageuses s’étalent sur une durée inférieure à 24 heures et ne concernent que des espaces très localisés. L’épisode orageux de Nîmes en 1988 n’a duré que 6 heures (G. Staron, 1993). La catastrophe de la vallée de la Guisanne en 1995 a duré 4 heures (P. Lahousse et P.G. Salvador, 1999).
Ces phénomènes se déclenchent surtout en été et en début d’automne, par situation de marais barométrique propice au développement des foyers orageux après un épisode de forte chaleur.
Il résulte de ces orages des profils de crue très différents de ceux observés pendant un phénomène cévenol. La montée des eaux est extrêmement brutale et la redescente l’est presque autant.
Les crues provoquent une érosion torrentielle particulièrement intense mais elles peuvent aussi provoquer de véritables catastrophes si les points de relevés sont situés en rupture de pente à la sortie de la montagne, comme ce fut le cas au Grand-Bornand (Comby, 1990).
3. Les retours d’est et les perturbations océaniques
Les retours d’est sont souvent issus d’une cyclogénèse méditerranéenne centrée sur le golfe de Gênes. Ces précipitations sont moins intenses que les abats cévenols et ne concernent que les massifs frontaliers.
Les précipitations exceptionnelles générées par les perturbations atlantiques sont très rares et ne touchent que le nord de la Drôme et l’Embrunais (G. Staron, 1993). La encore, les cumuls en 24 heures sont loin d’atteindre ceux des abats méditerranéens.
By Mi_chael (2002)
Dans le sud est de la France, la saison des épisodes de fortes precipitations peut commencer, les statistqiues indiquent des frequences importantes de septembre à novembre. Tout le monde se souvient de septembre 1992 à Vaison la Romaine.
La prevision de tels phénomènes à long terme est presque impossible, on connait les conditions ideales:
* Un anticyclone sur l'Europe de l'est
* Un axe de vallée barométrique sur le sud est
* Un conflit entre l'air froid d'altitude et la température encore douce de la méditerranée
* Le rôle important du relief
Cette année, la température de la mediterranée, n'est pas exceptionnelle, mais en 1988, 1992, 1999 elle fut encore moins élevé et pourtant respectivement Nimes, Vaison, Aude
Quelques elements de repères
L’ensemble du sud de la France a l’habitude de recevoir des précipitations d’origine méditerranéenne, particulièrement en automne. La concentration d’importantes précipitations sur un petit nombre de jours traduit l’intensité des averses.
Depuis 1915, on dénombre 166 épisodes pluvieux qui ont déversé dans le sud de la France plus de 200 mm en 24 heures (G. Staron, 1993). Il y a effectivement une concentration des pluies exceptionnelles sur la période s’étirant de la fin août au mois de novembre, avec deux pointes très nettes sur la troisième décade de septembre et la seconde du mois d’octobre.
Les Alpes Maritimes et le Vaucluse sont les plus touchés, et dans une moindre mesure les Alpes-de-Haute-Provence.
Les grands abats méditerranéens affectent un espace qualifié de régional et provoquent de grandes crues ; « les phénomènes orageux sont épisodiques et locaux et provoquent une brutale montée des eaux qui génère d’importants dégâts dans les milieux urbanisés » (G. Staron, 1993).
Ces deux notions ne se recouvrent pas totalement, puisque des abats localisés d’à peine 100 mm peuvent provoquer de réels désastres, alors que des épisodes de plus de 200 mm ne sont pas resté dans les mémoires.
1. Les grands abats méditerranéens
On appelle aussi « phénomènes cévenols » ces précipitations exceptionnelles qui se produisent dans des circonstances particulières selon leur localisation géographiques. Ces situations sont assez nombreuses et déversent de fortes quantités de la bordure cévenole aux Alpes Maritimes.
On retiendra comme exemple d’illustration l’épisode du 8 novembre 1982, plus connu pour la violente tempête qui lui est associée, mais qui a déversé des quantités supérieures à 400 mm en 24 heures, et supérieures à 500 mm sur la totalité de la période.
Cette situation atmosphérique est celle rencontrée lors de multiples épisodes cévenols (1 et 2 novembre 1968, 9 novembre 1976, 16 octobre 1990). Il faut impérativement les conditions météorologiques suivantes pour générer des pluies aussi importantes (G. Staron, 1993) :
Une descente d’air froid sur le proche atlantique associée à une dépression sur le golfe de Gascogne ou au large de la Bretagne.
Un contact entre cet air d’origine polaire et un air méditerranéen particulièrement chaud surtout à la fin de l’été et très chargé en humidité. Un contraste important s’observe entre l’air polaire d’altitude et l’air chaud de surface.
Un anticyclone situé sur l’est de l’Europe qui engendre un phénomène de blocage et un accroissement des masses pluvieuses qui prennent une orientation sud / sud-est.
Ce type de situation touche particulièrement les Préalpes occidentales et les Alpes Maritimes. Toutefois, les massifs internes peuvent être concernés lorsqu’une dépression est centrée sur le golfe de Gênes.
2. Des épisodes orageux marqués
Contrairement aux phénomènes cévenols, les précipitations orageuses s’étalent sur une durée inférieure à 24 heures et ne concernent que des espaces très localisés. L’épisode orageux de Nîmes en 1988 n’a duré que 6 heures (G. Staron, 1993). La catastrophe de la vallée de la Guisanne en 1995 a duré 4 heures (P. Lahousse et P.G. Salvador, 1999).
Ces phénomènes se déclenchent surtout en été et en début d’automne, par situation de marais barométrique propice au développement des foyers orageux après un épisode de forte chaleur.
Il résulte de ces orages des profils de crue très différents de ceux observés pendant un phénomène cévenol. La montée des eaux est extrêmement brutale et la redescente l’est presque autant.
Les crues provoquent une érosion torrentielle particulièrement intense mais elles peuvent aussi provoquer de véritables catastrophes si les points de relevés sont situés en rupture de pente à la sortie de la montagne, comme ce fut le cas au Grand-Bornand (Comby, 1990).
3. Les retours d’est et les perturbations océaniques
Les retours d’est sont souvent issus d’une cyclogénèse méditerranéenne centrée sur le golfe de Gênes. Ces précipitations sont moins intenses que les abats cévenols et ne concernent que les massifs frontaliers.
Les précipitations exceptionnelles générées par les perturbations atlantiques sont très rares et ne touchent que le nord de la Drôme et l’Embrunais (G. Staron, 1993). La encore, les cumuls en 24 heures sont loin d’atteindre ceux des abats méditerranéens.
By Mi_chael (2002)
inscrit le 08/06/07
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