Suite à de nombreux mp, je fais un point sérieux sur les prévisions à long terme à l'horizon de ces deux prochains mois, même si personnellement je ne suis pas fan de ce genre de prévisions. Tous ceux qui s'y sont lancés pour décembre s'y sont cassés les dents. Point de neige et sur la moyenne de ces 20 jours de décembre, la température est de 1.6° supérieures à la normale sur 3 postes de références
Toutefois, quelques paramètres s'accordent avec les prévisions opérées par les professionnels européens. Tout d’abord sur l’indice de la NAO qui est toujours vue positive et cela se confirme semaine après semaine
ARPEGE qui prend en compte cet indice en fait une prévision à 30 jours, je tenterai de faire une extrapolation de celle ci afin de vous la montrer.
Mais encore, cet indice ne suffit pas à la prévision. Autre processus qui se vérifie c’est la position anormale de l’anticyclone thermique de Sibérie, actuellement en jonction avec les hautes pressions des Açores qui vient nettement nuancer sa présence. Les hautes pressions englobent l’Europe occidentale et le monde méditerranéen et laisse de côté l’Europe Continentale natale au profit de situations perturbées. résultats , des records de douceur sur un mois seront probablement battu de la Slovénie à l’Oural en passant par les Terres Noires.
En prenant en compte cette configuration, on a du mal à voir une éventuelle vague de froid en France et encore moins d’offensives neigeuses d’envergure en plaine. La situation actuelle, n’a rien d’exceptionnelle et les températures ne représentent pas une vague de froid dans le sens climatologique loin delà.
Pour le long terme, on ne voit pas comment une réserve importante d’air froid pourrait se constituer en Scandinavie. En France, selon les configurations de Bénichou (Classification des Types de temps). 95% des jours (3 jours consécutifs) avec des Tn en plaine < à -10° dans le nord est sont associés à un anticyclone situé sur la Scandinavie apportant un flux d’origine « russe », vu qu’actuellement on a, même la bas, du mal à atteindre -10, ce n’est donc pas pour tout de suite.
Un flux méridien de nord peut apporter des températures fraîches sans excès, avant de pénétrer sur notre territoire ce flux polaire maritime traverse la Baltique puis la mer du Nord où il se radoucit considérablement (Billard, 1990), il n’est donc pas propice à un temps froid.
Si nous prenons en compte unique ces dynamiques, on ne voit pas comment pourrait intervenir une vague de froid d’envergure. La plus grande probabilité est que les hautes pressions regagnent les hautes latitudes Scandinaves, laissant la place aux thalwegs sur le proche Atlantique. Dans les prochains horizons, un flux de sud ouest pourrait faire son retour, à savoir avec quelle intensité. Une situation qui suivrait la logique des explications antérieures.
En tout cas pour me mouiller personnellement, en septembre ou octobre, sur un post je persistait sur un hiver doux et humide, pour l’instant la douceur reste de mise mais l’humidité est bien moins importante helas
Toutefois, quelques paramètres s'accordent avec les prévisions opérées par les professionnels européens. Tout d’abord sur l’indice de la NAO qui est toujours vue positive et cela se confirme semaine après semaine
ARPEGE qui prend en compte cet indice en fait une prévision à 30 jours, je tenterai de faire une extrapolation de celle ci afin de vous la montrer.
Mais encore, cet indice ne suffit pas à la prévision. Autre processus qui se vérifie c’est la position anormale de l’anticyclone thermique de Sibérie, actuellement en jonction avec les hautes pressions des Açores qui vient nettement nuancer sa présence. Les hautes pressions englobent l’Europe occidentale et le monde méditerranéen et laisse de côté l’Europe Continentale natale au profit de situations perturbées. résultats , des records de douceur sur un mois seront probablement battu de la Slovénie à l’Oural en passant par les Terres Noires.
En prenant en compte cette configuration, on a du mal à voir une éventuelle vague de froid en France et encore moins d’offensives neigeuses d’envergure en plaine. La situation actuelle, n’a rien d’exceptionnelle et les températures ne représentent pas une vague de froid dans le sens climatologique loin delà.
Pour le long terme, on ne voit pas comment une réserve importante d’air froid pourrait se constituer en Scandinavie. En France, selon les configurations de Bénichou (Classification des Types de temps). 95% des jours (3 jours consécutifs) avec des Tn en plaine < à -10° dans le nord est sont associés à un anticyclone situé sur la Scandinavie apportant un flux d’origine « russe », vu qu’actuellement on a, même la bas, du mal à atteindre -10, ce n’est donc pas pour tout de suite.
Un flux méridien de nord peut apporter des températures fraîches sans excès, avant de pénétrer sur notre territoire ce flux polaire maritime traverse la Baltique puis la mer du Nord où il se radoucit considérablement (Billard, 1990), il n’est donc pas propice à un temps froid.
Si nous prenons en compte unique ces dynamiques, on ne voit pas comment pourrait intervenir une vague de froid d’envergure. La plus grande probabilité est que les hautes pressions regagnent les hautes latitudes Scandinaves, laissant la place aux thalwegs sur le proche Atlantique. Dans les prochains horizons, un flux de sud ouest pourrait faire son retour, à savoir avec quelle intensité. Une situation qui suivrait la logique des explications antérieures.
En tout cas pour me mouiller personnellement, en septembre ou octobre, sur un post je persistait sur un hiver doux et humide, pour l’instant la douceur reste de mise mais l’humidité est bien moins importante helas
inscrit le 19/12/05
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