Le gros de la vague de chaleur étant derrière nous, on peut dresser un premier bilan de cette canicule.
Dex constats :
1° ) Le mois de juillet sera probablement le plus chaud jamais enregsitré en France, devant août 2003.
En effet, si les 15 premiers jours d'août avaient été historiques, les 15 jours suivant furent plus conformes aux moyennes, ce qui a permis de lisser le bilan. En revanche, juillet 2006 a été chaud pratiquement du début à la fin.
2° ) L'épisode de chaleur de juillet 2006 est le plus fort en durée que la France ait connu, et le deuxième en intensité, loin cependant derrière début août 2003.
Seul l'été 1947 pourrait lui disputer la deuxième place, mais on manque de suffisamment de relevés de cette époque pour en attester, la plupart des CDM fonctionnant depuis 1950.
Cette canicule a donc dépassé tout ce que l'on pouvait imaginer, même si les valeurs absolues restent loin derrière août 2003.
La chaleur s'est inscrite dans la durée, débutant le 7 juillet pour devenir très intense après le 16, puis quasiment sans interruption jusqu'au 26. Elle a débuté dans le sud surtout, avant d'envahir toute la moitié nord et même l'extrême nord et les côtes de la Manche, avec des valeurs faramineuses dans des régions peu habituées (ex : 37° à Calais et Boulogne sur Mer le 19 juillet).
De nombreux records mensuels pour un mois de juillet ont cependant été battus, et quelques records absolus (tous mois confondus) ont été également dépassés. Par ex :
-Dunkerque : 38.2° le 19 juillet (précédent record : 36.6° le 27/03/1933)
-Limoges : 37.6° le 26 juillet (ancien record : 37.2° le 05/08/2003).
Les jours suivants s'annoncent plus tranquilles et même un peu frais à partir du début de la semaine prochaine avec le retour du flux d'ouest tant attendu. Ce sera donc un répit pour nos glaciers qui souffrent terriblement en ce moment, les webcams en attestent.
Pour un bilan plus complet v. MF :
meteofrance.com
inscrit le 08/06/05
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