Swiss-rider qui avait presque rangé ses skis, s’est ravisé en voyant le petit coup de froid et de blanc sur nos sommets. Il fallait bien profiter de cette petite couche apportée par dame nature en ce début de semaine.
Je prends donc ma matinée (qui débordera un peu… ) et on se décide pour une traversée Grd-St-Bernard-Val Ferret, en enchainant quelques couloirs.
En montant au Fourchon (2902m), ça se présente pas mal. C’est tombé, mais il a soufflé, il y’a entre zéro (pelé jusqu’à l’ancienne couche) et 20 de fraîche tassée par le vent.
Yves attaque le haut du couloir orienté sud-ouest. La couche tassée est bien agréable à skier.
Plus bas, ça s’allège, mais il faut éviter les zones avec des boulettes gelées en sous-couche.
Enfin, dans la combe, le vent n’a pas fait son œuvre et il y’a une petite vingtaine de cm de fraîche légère et parfaite à rider.
Une vue du Fourchon et de ses couloirs Ouest.
Ensuite, il s’agit de monter au col des Angroniettes (2936m). Ici on voit la fin de la raide montée d’accès au col.
Puis après ce périple sur sol italien, il nous faut bien retourner en Suisse. Yves se lance dans la pente nord du col sous le « regard » du Grd-Combin et du Vélan. Le haut est toujours tassé par le vent, mais bien skiable.
Puis plus bas, on n’y croit pas, 20cm d’une neige froide excellente.
Cette windlip s’en souvient encore !
Et le fonds du couloir où il faut se faufiler entre les cones avalancheux.
Et de deux, que l’on se dit, la mine réjouie au fonds de la descente. Et que pourrait-on encore bien faire afin de s’achever définitivement les cuissots ? Et bien un couloir du Grand-Golliat (3238m) pardis ! 500m de dénivelée à brasser en couloir, ça devrait suffire! Ayant tous les deux déjà fait le couloir classique de droite, on se décide pour celui de gauche, plus raide et plus étroit sur le haut.
Yves dans la partie centrale du couloir
Vers le rocher avant d’attaquer la partie finale du couloir
Et sous le dernier goulet
A la brèche au sommet du couloir, il y’a à peine de la place pour se tenir à deux. On ne pique-niquera donc pas là ! Les 15 premiers mètres sont trop étroits pour être skiés, on les redescendra donc à pieds et on creusera une petite « plateforme » pour déchausser les crampons et chausser les skis.
Yves à la descente dans la partie du haut. La neige est changeante. C’est dur en rive gauche et la rive droite est faite de bourrelets de neige fraîche tassée par le vent. Donc on fait un virage après l’autre, parfois entrecoupés de petits dérappages afin d’éviter l’un ou l’autre bourrelet qui risquerais de nous déséquilibrer. En tout cas, ça « dépote » !
Un peu plus bas, ça s’élargit et la neige devient plus régulière et agréable à skier.
Transformée et ramollo à point en rive gauche
Encore froide en rive droite
Cette fois on en a assez et on prend le chemin du retour, en jetant un coup d’œil au deux dernières pentes skiées, le col des Angroniettes, tout à gauche, et le couloir sortant entre la 1ère et la 2ème pointe du grand Golliat, depuis la gauche.
Ensuite, dans les pentes du bas, la petite fraîche a commencé à chauffer, mais elle reste bien sympathique.
Ce fut une bien belle journée de mai…
Je prends donc ma matinée (qui débordera un peu… ) et on se décide pour une traversée Grd-St-Bernard-Val Ferret, en enchainant quelques couloirs.
En montant au Fourchon (2902m), ça se présente pas mal. C’est tombé, mais il a soufflé, il y’a entre zéro (pelé jusqu’à l’ancienne couche) et 20 de fraîche tassée par le vent.
Yves attaque le haut du couloir orienté sud-ouest. La couche tassée est bien agréable à skier.
Plus bas, ça s’allège, mais il faut éviter les zones avec des boulettes gelées en sous-couche.
Enfin, dans la combe, le vent n’a pas fait son œuvre et il y’a une petite vingtaine de cm de fraîche légère et parfaite à rider.
Une vue du Fourchon et de ses couloirs Ouest.
Ensuite, il s’agit de monter au col des Angroniettes (2936m). Ici on voit la fin de la raide montée d’accès au col.
Puis après ce périple sur sol italien, il nous faut bien retourner en Suisse. Yves se lance dans la pente nord du col sous le « regard » du Grd-Combin et du Vélan. Le haut est toujours tassé par le vent, mais bien skiable.
Puis plus bas, on n’y croit pas, 20cm d’une neige froide excellente.
Cette windlip s’en souvient encore !
Et le fonds du couloir où il faut se faufiler entre les cones avalancheux.
Et de deux, que l’on se dit, la mine réjouie au fonds de la descente. Et que pourrait-on encore bien faire afin de s’achever définitivement les cuissots ? Et bien un couloir du Grand-Golliat (3238m) pardis ! 500m de dénivelée à brasser en couloir, ça devrait suffire! Ayant tous les deux déjà fait le couloir classique de droite, on se décide pour celui de gauche, plus raide et plus étroit sur le haut.
Yves dans la partie centrale du couloir
Vers le rocher avant d’attaquer la partie finale du couloir
Et sous le dernier goulet
A la brèche au sommet du couloir, il y’a à peine de la place pour se tenir à deux. On ne pique-niquera donc pas là ! Les 15 premiers mètres sont trop étroits pour être skiés, on les redescendra donc à pieds et on creusera une petite « plateforme » pour déchausser les crampons et chausser les skis.
Yves à la descente dans la partie du haut. La neige est changeante. C’est dur en rive gauche et la rive droite est faite de bourrelets de neige fraîche tassée par le vent. Donc on fait un virage après l’autre, parfois entrecoupés de petits dérappages afin d’éviter l’un ou l’autre bourrelet qui risquerais de nous déséquilibrer. En tout cas, ça « dépote » !
Un peu plus bas, ça s’élargit et la neige devient plus régulière et agréable à skier.
Transformée et ramollo à point en rive gauche
Encore froide en rive droite
Cette fois on en a assez et on prend le chemin du retour, en jetant un coup d’œil au deux dernières pentes skiées, le col des Angroniettes, tout à gauche, et le couloir sortant entre la 1ère et la 2ème pointe du grand Golliat, depuis la gauche.
Ensuite, dans les pentes du bas, la petite fraîche a commencé à chauffer, mais elle reste bien sympathique.
Ce fut une bien belle journée de mai…
inscrit le 16/09/04
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