C'est un mythe à lui tout seul, et un mythe qui me trottait dans la tête depuis quelques temps déja. Ce fut aussi un test, et une première confrontation avec la haute altitude.
1er verdict, le mythe est techniquement à la portée de ma chère grand-mère ; et se résume à un niveau rando.
2e verdict, avec une acclimatation réduite (de 2000m à presque 6000 en trois jours), il se mérite également. L'ascension finale, avec lever 11h et départ minuit est vraiment dure, et les deux dernières heures pour atteindre la cratère à 5600m sont laborieuses.
Plus l'on monte, et plus ce sentiment ce nausée se fait ressentir, plus mon état d'esprit se résume à un tunnel très sombre. Il devient difficile de penser au dela de ses sensations (mauvaises ), il faut serrer les dents et juste penser à avancer.
Le lever de soleil sur la crète réchauffe les coeurs, ce n'est qu'à partir de ce moment que je sais avec certitude que je vait le faire. Ensuite, malgré un léger mal de tête, malgré la barre sur l'estomac, tout devient magique.
La preuve par l'image :
La bestiole au matin depuis le 2e camp (3800m)
Camp 3 (4700m)
5h, le plus dur est fait
5h30, le jour apparait
Au début de la crète, le soleil émerge enfin.
Un vague sentiment de déja-vu, peut-être une tout aussi vague ressemblance avec le Plateau de Bure ?
Et enfin, 1h45 après Gillman's Point...
Etrange...
Mawenzi (5149m)
Il est temps de redescendre
Mais qu'est-ce donc ?
Le lendemain matin de l'ascension depuis 3700m.
Pour bien visualiser, nous atteignons le bord du cratère (Gillman's point) à droite, avant de remonter l'arrête au dessus du glacier.
1er verdict, le mythe est techniquement à la portée de ma chère grand-mère ; et se résume à un niveau rando.
2e verdict, avec une acclimatation réduite (de 2000m à presque 6000 en trois jours), il se mérite également. L'ascension finale, avec lever 11h et départ minuit est vraiment dure, et les deux dernières heures pour atteindre la cratère à 5600m sont laborieuses.
Plus l'on monte, et plus ce sentiment ce nausée se fait ressentir, plus mon état d'esprit se résume à un tunnel très sombre. Il devient difficile de penser au dela de ses sensations (mauvaises ), il faut serrer les dents et juste penser à avancer.
Le lever de soleil sur la crète réchauffe les coeurs, ce n'est qu'à partir de ce moment que je sais avec certitude que je vait le faire. Ensuite, malgré un léger mal de tête, malgré la barre sur l'estomac, tout devient magique.
La preuve par l'image :
La bestiole au matin depuis le 2e camp (3800m)
Camp 3 (4700m)
5h, le plus dur est fait
5h30, le jour apparait
Au début de la crète, le soleil émerge enfin.
Un vague sentiment de déja-vu, peut-être une tout aussi vague ressemblance avec le Plateau de Bure ?
Et enfin, 1h45 après Gillman's Point...
Etrange...
Mawenzi (5149m)
Il est temps de redescendre
Mais qu'est-ce donc ?
Le lendemain matin de l'ascension depuis 3700m.
Pour bien visualiser, nous atteignons le bord du cratère (Gillman's point) à droite, avant de remonter l'arrête au dessus du glacier.
inscrit le 27/10/04
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