Aaaaaaaah, voici en fin un petit compte rendu de ma course de la Rhune...
Ammendoné, j'ai fait participé à la 44ème course de la Rhune
La date du 10 Août est cochée depuis un bon moment. La fiche d'inscription, le chèque et le certificat médical ont été envoyés ce qui me permet d'arriver décontracté le Samedi en fin d'après-midi dans le charmant village d'Ascain. Direction la salle Bil Toki pour la perception du dossard. C'est presque comme au DDP avec un chouillas moins d'ambiance. Et en plus il n'y a pas de Jenny locale pour un bisou d'encouragement, ce qui me conforte bien dans l'idée que Jenny est unique
Dossard 371 en main je lève le nez une fois de plus vers l'objectif du lendemain. Elle est belle cette Rhune! Repérage des premiers hectomètres et confirmation de ce que j'ai pu voir sur les vidéos : ça monte dès le départ. Allez, on verra demain...
Dimanche matin 8h, je me gare dans une petite rue. Il y a foule! Les trailers sont nombreuax déjà mais en plus les familles, les touristes et les Askaindars envahissent le village. Récupération de la puce chrono et petit échauffement. Enfin, échauffement... il fait 20 degrés ce qui me fait renoncer à l'idée de la descente avec le béret sous peine de jouer à la cocotte minute. 9h et le coup de pétard approchant je me rends timidement vers le départ et je me positionne en queue de peloton ne sachant pas trop sur quelle base je peux courrir. Pan c'est parti, le temps que les troupeau de 782 concurrents (record de participation) s'ébranle et je franchis la ligne à mon tour. Ca démarre sur l'asphalte pour environ 1.5kms. Le cardio est bien, on est en prise desuite. Je commence à regretter mon positionnement humble au départ car il faut se frayer un chemin pour remonter un peu et ça coûte dans les jambes. Il fait chaud mais les encouragements sont nombreux sur les bords tant que l'on est dans Ascain. Il y a même un couple d'anciens qui a sorti les hauts parleurs et diffuse des chants basques pour les coureurs : énorme! Arrivé au carrière on change de terrain et on passe sur le chemin version cailloux. Toujours des dépassements à faire en zigzagant, je regrette d'être parti du fond. On prend vite de la hauteurs, le paysage est magnifique. Après le caillou place à un dernier raidillon herbeux avant un léger plat sur un petit kilomètre, ça roule bien et je remonte encore un peu. Au bout du "plat" on entame le morceaud de choix avec le dernier kilomètre sous le sommet, un peu de forêt au départ et ensuite un mur herbe/gros cailloux où il faut s'aider des mains à certaines occasions. Juste avant d'attaquer le raidard je croise les premiers qui redescendent et rebouclent à la fin du plat pour prendre le chemin de la montée en sens inverse. Je crois que je n'ai jamais autant transipiré que sur ce dernier tronçon de montée! Certains s'arrêtent pour souffler ou s'étirer. Je passe au sommet en 1h20, un petit verre d'eau et zou c'est parti pour la descente. Prudemment eu égard à mes faiblesses articulaires. Hop le pied droit qui se coince dans un trou, le latéral interne qui couine un peu mais ça va. Du coup je me crispe encore plus et je descends toute la partie haute en retenue ce qui n'est pas bon. Impossible de me relâcher. Et bien entendu arrivé sur le plat je n'arive pas à remettre en route, les cuisses sont bloquées
Idem en rattrappant le chemin caillouteux avec un petit clic-clac du genou mais plus de peur que de mal, quelques mouvements de rotation et ça repart. Arrivé sur l'asphalte ça tappe vraiment fort dans les cuisses, c'est looooong jusqu'à la ligne! Mais je termine, 606ème en 2h 12mn 49s. C'est dur mais c'est beau! Avec un entraînement approprié pour la descente et un bon positionnement au départ pour être en rythme je dois pouvoir améliorer.
En tout cas j'y retourne l'année prochaine
Pour la petite histoire c'était dur de marcher le Dimanche aprem... et le Lundi j'ai eu droit à une séance sur l'eau et dans la machine à laver avec euska et setenza donc le mardi je n'avais aucun scrupule à avoir très mal!
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inscrit le 05/01/05
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