Habituellement, nous descendions chez Thierry à la P’tite bouffe, pour manger le bon Conquis, mais soupir, cette année il a fermé. Le repas se fera donc avec de la salade, un voire deux reblochons fermier de chez « y en a ben assez » un peu de rouge, un café, un pétard. Il est désormais 13h, la télé s’allume. Pour changer, un ixième rediffusion de Yearbook. C’est peut-être la centième fois, mais je suis toujours autant en extase, ces gars sont d’une précision. J’aurai beau rêver toutes les nuits, je pense que leur niveau est largement au dessus du mien : « 720 corkscrew, l’est pas fou le mosieur ? » Pourtant, toujours plein d’espoir, nous partons dans la combe en dessous du chalet, entre la piste du Fernuy, et le camping, la neige est généralement fraîche, et il y a juste assez de place pour tailler un kick. Les pelles sortent, et pendant plus d’une heure, elles creusent l’or blanc, pour former une montagne. Notre orfèvre se met alors à l’œuvre. Cyril et ses skis, viennent inlassablement damés le kick. Pendant ce temps, Thomas et Ninus, s’occupe de lisser la piste d’élan. Je continue de creuser pour approvisionner, l’orfèvre, qui est entrain de nous faire un kick d’une étrange beauté.
L’assemblage terminé, on croirait que la piste d’élan est aussi plane que celle du kilomètre lancé des arcs. Là commence le bonheur, chacun à son tour se jette sur la bosse. Personnellement, je donne dans les figures classiques : 3-6 et back, pendant que les autres se font des vols grabés d’une bonne quinzaine de mètres, à plus de 5 mètres du sol, impressionnant. L’ensemble de la troupe reste néanmoins ébahit devant mes prouesses, tout comme je le suis devant leurs longs vols, qui semblent ne jamais se terminer.
Le soleil se couche il est 17h, nous rentrons au chalet, les jambes lourdes. La suite de l’histoire ne vous sera point comté par respect pour l’éthique, mais rien que le fait que les 4 gaillards consomment génépi et galliano avant midi, vous laisse présager, de notre soirée.
La chute de l’histoire vient du fait que lorsque j’étais plus jeune, je rêvais à devenir un candide, célèbre, respecté, et que la vie m’appris, que les plaisirs les plus sains sont ceux d’être bien dans sa peau. Désormais, je suis respecté et admiré des miens, pour mon freestyle oldschool (3-6 raide comme un piquet ), tout comme j’admire chacun des miens pour leur spécificité technique.
Merci à tous pour la lecture.
et Merci aux miens pour l'inspiration (le texte ne suivant pas forcément l'exactitude des faits)
Thomas, Cyril, Ninus, Lorenz, Fougace, and Co.
L’assemblage terminé, on croirait que la piste d’élan est aussi plane que celle du kilomètre lancé des arcs. Là commence le bonheur, chacun à son tour se jette sur la bosse. Personnellement, je donne dans les figures classiques : 3-6 et back, pendant que les autres se font des vols grabés d’une bonne quinzaine de mètres, à plus de 5 mètres du sol, impressionnant. L’ensemble de la troupe reste néanmoins ébahit devant mes prouesses, tout comme je le suis devant leurs longs vols, qui semblent ne jamais se terminer.
Le soleil se couche il est 17h, nous rentrons au chalet, les jambes lourdes. La suite de l’histoire ne vous sera point comté par respect pour l’éthique, mais rien que le fait que les 4 gaillards consomment génépi et galliano avant midi, vous laisse présager, de notre soirée.
La chute de l’histoire vient du fait que lorsque j’étais plus jeune, je rêvais à devenir un candide, célèbre, respecté, et que la vie m’appris, que les plaisirs les plus sains sont ceux d’être bien dans sa peau. Désormais, je suis respecté et admiré des miens, pour mon freestyle oldschool (3-6 raide comme un piquet ), tout comme j’admire chacun des miens pour leur spécificité technique.
Merci à tous pour la lecture.
et Merci aux miens pour l'inspiration (le texte ne suivant pas forcément l'exactitude des faits)
Thomas, Cyril, Ninus, Lorenz, Fougace, and Co.
inscrit le 16/12/03
969 messages