au fait :
1/ pas la peine de se speeder, autant prendre son temps pour arriver à un truc qui plait (à soi d'abord, pour moi c'est ce qui est important ici).
2/ à la limite, je dis bien *à la limite* on peut commencer par le bout de la journée qu'on veut. On verra après pour les raccords.
On sort dehors, la neige qui recouvre le trottoir est epaisse, je me retourne vers Dominique le sourire jusqu'aux oreilles, les yeux brillants. Puis mon regard se focalise sur les pieds de dominique. J'eclate de rire. Le con, il est en chaussette dans la neige !
Le village est desert. Pourtant avec cette chute ca devrait attirer du monde. C'est notre jour de chance, la route est coupée. On a bien fait de monter la veille. Personne au telepherique, le bonheur. La neige absorbe tous les bruits, on entend juste le bruit de la cabine qui nous fait monter au 7eme ciel.
(mince salete de jibouille )
pasque je vais le faire...
après vous pourrez gueuler bien sûr. Je suis ouvert à la discussion...
"Je descend de la cabine suivi de Dominique, le bruit des chaussures de ski sur les grilles métalliques résonne dans ma tête. Nous attrapons nos skis avant que la cabine ne reparte avec, et nous commençons à avancer, tels deux zombies attirés par l’étendue de neige face à nous.
Les premiers rayons de soleil éclairent la vallée, le vent vient doucement souffler un peu d’air froid sur nos oreilles. Je me retourne, Dom, cet idiot lutte dans les escaliers pour décoincer son bâton, pris entre deux marches. Je pose alors mes skis en bord de piste. Ils s’enfoncent aussitôt dans vingt centimètres de poudreuse. Je prend une grande bouffée d’air frais, mon regard croise celui de Dom ; les mots sont inutiles. Et, les yeux pétillants, nous chaussons nos skis sans plus tarder. J’ajuste mon masque, je remonte la fermeture de ma veste jusqu’en haut, et c’est parti pour la première descente !
Les virages se succèdent les uns après les autres, laissant une trace impeccable derrière moi. J’ai l’impression de flotter sur un océan de sucre glace. La piste est presque déserte, il faut en profiter avant qu’elle ne se transforme en fourmilière. Au loin, on aperçoit un surfer tracer de belles courbes dans la poudreuse, puis il disparaît sous un nuage de neige.
Comme d’habitude, nous nous dirigeons vers le télésiège qui nous montera au sommet de la station. Les sièges sont encore gelés, mais la journée s’annonce plutôt bien. "
« Depuis le siège, nos yeux zyeutent les faces qui s’offrent à nous, nos doigts pointent dans toutes les directions, …, décidément la journée risque d’être trop courte. Dom s’emballe comme d’habitude, je ne sais pas si c’est le givre du siège qui l’a réveillé, mais il a rejoint mon niveau d’excitation. Nos envies convergent une fois de plus, partir avec ce type est pour moi un privilège.
Les derniers pylônes se font attendre, le garde corps relevé on trépigne, on gigote, … enfin on pose les spatules sur l’or blanc. Pas le temps de boire le café avec Adan, il nous fait un sourire depuis sa cabane, il a compris, c’est lui qui a fait la trace. On longe la crête en calant la Gore-Tex sous les sangles du sac, on replace le masque et bonnet, Dom se vante de pouvoir s’essuyer la « gniack » sur ses gants tout doux pour son tarin.
Nous y sommes la pente s’ouvre sous nos skis. On a beau l’avoir skié des fois et des fois elle nous paraît encore différente :
- « t’es sûr que c’est là ? »
- « ouais Dom’ regarde à droite c’est ta combe »
On est chez nous, on s’est approprié ce lieu, humblement bien sûr, mais ici on aimerait être les rois….
Qui ouvre ? On s’en fout, il y a de la place, on ne croisera pas nos traces.
Dom part à droite, je reste dans l’axe. Putain que la neige est bonne ! Froide et sèche, les gerbes volent sur les courbes que je marque avant l’appel d’une petite barre, je suis au ralenti pour retomber dans du coton. J’accélère, mes courbes se tendent, le terrain défile, et les cuisses brûlent, NAAAAANNNN,….. déjà en bas. Essoufflé comme un porc je regarde Dom’, tout sourire, qui contemple nos traces. Je me retourne, le salaud il a du encore bien envoyé…On éclate de rire, impossible d’en parler, il faudra l’écrire….
Plus bas la fréquence des perches aux passages de pylônes s’accélèrent,…, les vikings sont sortis de leurs Drakkars.
Et maintenant on va où ? »
bon, c'est pas terrible, c'est long, il y a pleins de fautes mais tout ce que j'espere c''est que ca va vous faire refflechir...en tout cas c'est une trop bonne idée!!Si vous vouliez ecrire l'histoire d'une journée sublime, je serait pas facher que vous ne mettiez pas mon texte...et je voulait dire que le ski c'est pas un sport resservé au gars, MERDE!!!!!Les filles aussi on leurs places dans ce monde, j'espere que dans la suite LA heros s'en tire et dominique creve sous l'avalanche, car c'est un gars et il a pas pu skier assez vite pour y echaper et il a pas reflechit...excuser moi jsuis fatiguer...desolé!
...
La réponse ne vient pas. Je regarde Dom, accoudé sur ces bâtons. La bouche béate et le regard pendu dans le vide, il semble perdu dans ses pensées. Mais sans même me retourner, je sais déjà ce qui l’hypnotise à ce point. Suspendu au fond du cirque qui nous entoure, semblant déchirer l’harmonie des montagnes aux formes arrondies qui se succèdent à ces côtés, le Pic des Rapines, puissant roc granitique impose sa silhouette majestueuse aux regards hébétés des citadins. Son versant nord-ouest qui s’expose à nous, est aujourd’hui je crois encore plus beau que les autres jours. Pourtant cette face on la connaît bien, mais jamais encore nous ne l’avions trouvée aussi enneigée. La neige soufflée par le vent s’y élève en tourbillons. Les rayons du soleil qui se réfléchissent sur les cristaux ainsi soulevés provoquent une pluie d’étoiles qui passent devant nos yeux comme semblant vouloir nous inviter à avancer vers cet immense eldorado.
Je sais que Dominique en veut plus, il sait aussi que je sais. Mon ventre gargouille, je ne sais pas si c’est cette saleté de café qui passe de travers ou la pression de mon corps, impatient de pouvoir s’exprimer dans la splendeur de la face qui nous attend. La montée depuis le col n’est pas très longue, mais la descente qui s’offre à nous prévoit d’être sublime...
(c’est à placer n’importe dans la suite du texte... pratique !)
et je pense à un truc important dans une narration : le non-dit. i.e. ce que dit le texte implicitement. par exemple "couloir secret", par opposition à "un couloir que personne connait" (je prends cet exemple sans une once de critique, juste pasqu'il m'a choqué). important, le non-dit. A méditer.
Bon, je verrais ce WE pour rajouter tout ça, je sens que je vais suer...
Y'a peut être encore des fautes, ou des tournures qui ne collent pas. C'est collaboratif, n'hésitez pas si vous voulez changer quelque chose, ou même si vous sentez que quelque chose ne va pas...
"Putain...qu'est ce qui se passe? Pourquoi cette subite vibration, quelle est donc cette sensation étrange venant de l'intérieur de mes jambes? Non, ce n'est pas possible, pas aujourd'hui, pas ici... Je n'arrive plus à contrôler mes skis... A quoi ils jouent ces deux là?
Jusque là obnubilés la trajectoire optimale à suivre, mes yeux se penchent vers la poudreuse et là... La douleur surgit, foudroyante, éprouvante... Elle s'amplifie peu à peu. Il faut que je résiste! Rhaaaa, faites que ça cesse, cette douleur, ça va me rendre fou. Soudain, je sens mes pieds, mes jambes et mes bras faillir. Mon coeur bat la chamade, il faut que je contrôle ces deux bout de polyuréthanne recouvert de paraffine et cerclés de métal, mon seul lien avec cette peuf, douce, légère et cruelle à la fois.
Je tourne légèrement la tête pour tenter d’apercevoir Dom à travers ce rideau de particules neigeuses... Rien, pas l'ombre d'un Dom. J'essaye alors d’appeler, mais je ne peux pas, aucun son ne s'échappe de ma bouche. Devant cette singulière solitude, je lâche prise, je me sens tomber lourdement dans cette blancheur infinie. J'ai la tête qui tourne, je ne peux plus distinguer le monde qui m'entoure tellement j'ai de brouillard dans les idées. J'ai juste un pressentiment... Une impression de fin, mais aussi d'échec. Ben merde quoi, je voulais lui montrer de quoi je suis capable à ce Dom, il m'énerve le grand champion. J'aurais voulu lui prouver que moi aussi, j'étais digne de skier parmis les grands... Mais était-ce le cas?
J'essaie de rassembler mes idée, il faut que j'arrive en bas...
Je jette un regard furtif, histoire de me repérer, je n'ai aucune idée de la durée de ma chute, mais j'ai dû en faire du chemin, parce que là, je reconnais rien de ce qu'on a entrevu avec Dom jusqu'à présent. Où suis-je?
Soudain, une idée me traverse l'esprit...
Voila,en espérant que ça vous plaise (castor, si tu le met pas,j'en ferais pas une maladie, rassure toi )
Voila,sur ce... Encore merci à Oulabop pour son aide précieuse, et bravo à Castor pour son idée originale et plaisante!
Faut bien flatter l'égo de l'homme pour que celui ci soit productif(mais là,je m'égare du sujet principal... ).
Il manquait une ligne, je sais plus copier coller...
Voila ma collaboration, ca peut aller un peu n'importe ou, mais plutot le matin je dirais.
Bonne continuation en tout cas!
Calim (31 décembre 2004 14 h 08) disait:
bon castor qu'est ce que tu fous !!
inscrit le 14/11/01
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