Bien, bien, bien, je vais essayer de répondre calmement à ce post, pendant qu'il est encore ouvert (en espérant qu'il le reste, ça voudra dire que l'on peut débattre de ce sujet calmement...)
Tout d'abord, je voudrais dire que je suis assez d'accord avec cacalaü : notamment en ce qui concerne le fait que les dégâts subits par les bergers ne se limitent pas aux animaux tués. En effet, les moutons sont des animaux très sujets au stress et la peur engendrée par une attaque (quelle qu'elle soit) a des conséquences dramatiques en entraînant facilement avortements et infertilités des brebis d'où pertes directes et indirectes importantes et bien supérieures à celles engendrées par la mort de quelques animaux.
Quant à ceux qui remettent en question l'utilité des bergers et de leurs troupeaux: le pastoralisme par son action d'entretien des pâtures a quand même un rôle important dans la prévéntion des avalanches, on ne peut pas le nier que ce soit près des zones skiables ou au dessus des habitations.
Enfin, j'ai gardé le meilleur pour la fin, c'est vraiment très facile d'attaquer les chasseurs et la chasse en général surtout quand on voit la pertinence des sites anti chasse indiqués. Peut-être ne sommes nous pas indispensables, toujours est il qu'à une certaine echelle nous exerçons une régulation nécessaire (en plus, je tiens à préciser que les dégâts causés par les gibiers sur les cultures sont payés par les chasseurs et non par les bien pensants anti chasse...) même si je n'ai pas besoin de ça pour justifier ma pratique. Je ne vois pourquoi je ne pourrais pas vivre ma passion en harmonie avec les autres et la nature (en tout cas, jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais eu aucun souci, je chasse, j'aime ça et je ne demande à personne de m'approuver mais juste de respecter ma passion.)
Et pour terminer en revenant au sujet principal, le loup, la question qu'il faut se poser n'est elle pas plutôt de savoir si notre environnement est encore adapté à la présence de grands prédateurs?
Le maillage routier et autoroutier a quand même beaucoup évolué depuis le début du siècle et a tendance à cloisonner de nombreux territoires. Après je suis bien incapable de dire si le loup peut ou non s'adapter à ce genre de voisinage... Toujours est il que ce n'est donc pas une question simple, qu'il n'y a pas de raisons que ce soient les éleveurs qui pâtissent du retour du loup et que par conséquent il faut essayer de trouver des solutions rationnelles et garder les pieds sur terre.
inscrit le 16/12/03
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