Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:
Je ne parle pas du financement en soi.Ceci effectivement fait partie des choix.
Je parle de l'exécution une fois la décision prise ( de développer x ou y, etc... )
Et pour moi il n'y a aucune logique à mise en place d'une fonction publique : les moyens du déplacement, ce n'est pas la même chose que la possibilité du déplacement.
Désolé, j'ai là aussi peut-être un peu de mal à capter. J'ai pas les idées claires, ce matin.
Tu veux dire qu'une fois qu'on a dit qu'il faut une ligne de train entre A et B, ensuite l'exploitation de cette ligne n'a pas à être financée par l'impôt ?
C'est valable aussi pour les routes : il va falloir mettre des péages de partout ou alors se contenter de chemins de terre avec nids de poules.
snowfun ( 2 déc 2009) disait:
Ok... D'accord avec toi sur l'exploitation actuelle.
Mais dans les petites communes, on a vite laissé le champ complètement libre au privé. Ce qui fait que des horaires sautent. La subvention deviendrait trop lourde. Et il est impossible de revenir en arrière.
D'accord lorsque tu dis que si les collectivités ne veulent plus financer, ça s'arrêtera, mais si ça reste public, on trouvera les sous ( ça va gueuler!), si le privé augmente ses tarifs, les subventions trouveront leurs limites, dans le contexte justement où on en vient à demander de la rentabilité dans le domaine. Ce dernier point est important.
Et les lois et règlements, ça se change.
Dans les petites communes, je ne vois pas trop la différence. Ce qui dessert une petite commune, c'est une ligne d'autocar d'un réseau départemental, comme les autres : donc exploitée par une société privée ou publique, peu importe. La maîtrise reste à la collectivité.
Le privé ne peut rien faire sans la collectivité. C'est celle-ci qui décide de réduire les horaires. Le fait que ce soit une société privée sur le terrain n'a rien à voir ! C'est pas du tout elle qui supprime, puisqu'elle est de toutes façons payée par le département pour assurer le service : pour elle c'est rentable.
Et nulle part il y a, comme tu dis, des zones ou le champ libre est laissé au privé (impossible réglementairement, et de toutes façons ça n'intéresse pas le privé si c'est pas une délégation de service public, puisque ce ne sera pas rentable).
Il y a actuellement des arbitrages en cours, et les Autorités organisatrices cherchent à grapiller des sous là où elles peuvent, car les temps sont durs. Par exemple l'Isère a supprimé quelques lignes locales (et ça a gueulé localement). L'agglo de Grenoble (SMTC) va faire en février une rationalisation en échangeant refilant un tronçon moins fréquentée d'une ligne très fréquente à une ligne qui l'est moins (donc moins d'offre sur le secteur = moins de frais de fonctionnement).
Mais ça c'est du à la nécessité de maîtriser les frais de fonctionnement alors que les recettes diminuent (suppression de la TP, par exemple).
"si les collectivités ne veulent plus financer, ça s'arrêtera, mais si ça reste public, on trouvera les sous" : je ne comprends pas le sens. Car si on trouve les sous, alors la collectivité n'arrêtera pas de financer. Et même exploitée par du privé (ou pas), ça reste public de toutes façons : ce n'est pourtant pas pour autant qu'on trouve toujours les sous.
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