snowfun
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inscrit le 19/03/03
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carambole ( 1 déc 2009) disait:

Ben le service public n'a pas vocation à gagner de l'argent et au contraire à prendre en charge les services indispensables qui ne peuvent pas être rentables et ce idéalement au moindre coût ou plutôt au meilleur rapport qualité prix. Nous n'y sommes pas tout à fait ! ;)

pour le reste je concède, en fait non ,je ne concède pas je suis d'accord ;) , l'exemple doit venir d'en haut que ce soit dans le public ou le privé.

Pour la première partie, ça conduit ensuite à baisser le service public, et à cracher sur les "nantis" qui y sont, et qui coûtent cher! Si une partie de ce service public est rentable, je ne vois pas pourquoi on le céderait au privé, alors qu'au contraire il atténue la douloureuse pour le contribuable-client!
Sur la deuxième partie... Ben oui, ça débloquerait beaucoup de choses. :)
Fluoelno
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JMF (30 nov 2009) disait:

Concernant le train de vie de l'Elysée et du gouvernement, peut être que je me trompe, mais l'augmentation de certaines dépenses pourrait aussi être liée à l'hyperactivité. (voyages, interventions sur tous les fronts)

C'est sur que ce n'est pas les actions de Chirac ou de Tonton qui se branlaient la nouille à l'Elysée qui ont engendré des dépenses inconsidérées


Oué tellement hyperactif le Sarko qu'on lui a construit une douche à je sais plus combien de milliers d'euros ! Doit suer comme un porc quand il agit.
trlc
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inscrit le 23/12/04
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Fluoelno ( 1 déc 2009) disait:

JMF (30 nov 2009) disait:

Concernant le train de vie de l'Elysée et du gouvernement, peut être que je me trompe, mais l'augmentation de certaines dépenses pourrait aussi être liée à l'hyperactivité. (voyages, interventions sur tous les fronts)

C'est sur que ce n'est pas les actions de Chirac ou de Tonton qui se branlaient la nouille à l'Elysée qui ont engendré des dépenses inconsidérées


Oué tellement hyperactif le Sarko qu'on lui a construit une douche à je sais plus combien de milliers d'euros ! Doit suer comme un porc quand il agit.


Faut comprendre la réaction, c'est l'habitude de comparer les gens au bruit qu'ils font et au vent qu'ils brassent et d'être au top du haut niveau....
carambole
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Stations : 2 avis
snowfun ( 1 déc 2009) disait:

Pour la première partie, ça conduit ensuite à baisser le service public, et à cracher sur les "nantis" qui y sont, et qui coûtent cher! Si une partie de ce service public est rentable, je ne vois pas pourquoi on le céderait au privé, alors qu'au contraire il atténue la douloureuse pour le contribuable-client!


:) :) :)

la logique m'échappe !!!

si il est rentable ça veut simplement dire que le client paye plus cher que les coûts et si l'organisme est inefficace ça veut dire qu'il paye vraiment cher !!!

ça n'atténue rien du tout !!! simplement effectivement il n'y a que l'usager qui paye et pas l'usager ET le contribuable. On peut estimer que c'est un progrès puisque tu affectes le coût uniquement à l'utilisateur ! (mais là plus de solidarité hein ;) )
snowfun
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inscrit le 19/03/03
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Carambole, la logique, on en a déjà parlé en privé. L'histoire des transports par car cédés au privé, pour que ça revienne moins cher, puis baisse des prestations des privés pour cause de rentabilité, et impossibilité des collectivités locales à reprendre le contrôle de ces transports. D'où diminution du service au public :)
Si une partie des transports publics est rentable, cette partie est en effet supportée par l'usager, mais au bilan global, le contribuable a moins à sortir. Qu'il fasse partie ou non de ces usagers.
La "logique" actuellement consiste à dire: rentabilisons ce service public, mettons des cars à la place,... Dans combien de temps penses-tu qu'on aura donné une partie de ces transports au privé, qui n'en gardera que la partie rentable? Ou qui diminuera ses prestations? Il ne restera au "public" que le non-rentable, et on reviendra crier haro sur le baudet.
chocard
chocard

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C'est pas vraiment exact, du moins dans le transport de voyageurs.

Précisons d'abord qu'il n'y a pas de lignes régulières d'autocar sur des liaisons de dimension nationale, en France. Ce n'est pas permis.
Si la Région (car le TER est du ressort du Conseil régional) décide de mettre sur car une ligne TER, elle décide d'un niveau de service, le commande et le paie à un transporteur choisi (privé, SEM, régie, ce n'est pas vraiment un critère). Mais le transporteur (même privé ) ne décide pas de diminuer lui-même l'offre pour des raisons de rentabilité. D'une part il ne peut pas (c'est pas lui qui décide de l'offre), et d'autre part il est payé au juste niveau de sa prestation effectuée, donc s'il n'a pas merdé en répondant à l'appel d'offre, il ne perd pas d'argent, même si les cars sont vides.

D'une manière générale, il n'y a pas beaucoup de lignes transport publics rentables au sens comptable du terme (charges d'exploitation couvertes par les recettes). A part des trucs comme le RER A, la ligne 1 du tramway de Montpellier, ... Le privé, ça ne l'intéressera pas si ça ne reste pas une délégation de service public, donc avec compensation par l'autorité organisatrice du déficit d'exploitation.

Le mécanisme sournois de la mise sur route de lignes de train est plutôt celui-ci : sous prétexte que ça coûte moins cher à court terme, le train est remplacé par l'autocar. Mais le car est :
-moins rapide s'il veut desservir autant de gares, en entrant dans les villages
-ou aussi rapide mais en évitant un paquet de gares intermédiaires
-moins capacitaire (des passagers laissés sur le quai des gares routières, ça existe)
-moins confortable
=> du coup, la fréquentation diminue car c'est moins attractif. Ce qui va justifier une baisse de l'offre, donc la rendre encore moins attractive, etc...


Mais dans d'autres domaines, le mécanisme de ne laisser au public que le non-rentable et refourguer la partie rentable au privé, reste valable :)
snowfun
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inscrit le 19/03/03
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Chocard, ça fonctionne déjà comme je l'ai dit au niveau des collectivités locales (au niveau transport de gens, hein, pas forcément ferroviaire).
Alors, pour l'instant, les liaisons en autocar payées au "privé" par le "public" ne sont pas forcément rentables pour contribuable, puisque la somme doit être suffisante pour que ce soit rentable pour le privé, même en cas de non affluence. Mais si on passe tout un secteur sur le car, combien de temps d'après toi avant que le public ne se désengage pour laisser la place au privé? Vu qu'on n'aurait pas fini de râler sur la non-rentabilité, et que la solution la plus facile est de sous-traiter directement au privé...
Message modifié 1 fois. Dernière modification par snowfun, 02/12/2009 - 09:39
Ouatitm
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La question est plutôt :

Le déplacement individuel ( même collectivement ) est-il réellement une mission que l'État doit prendre en charge et faciliter?
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Ouatitm, 02/12/2009 - 09:56
snowfun
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Vu le haro sur la voiture, l'engouement sur l'écologie, et autres choses dans l'air du temps, ça a l'air, non?!
Ouatitm
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Pour moi absolument pas.

Autant je serais pour une nationalisation de la distribution de l'Eau, une non privatisation de EDF-GDF, autant le déplacement individuel reste pour moi un truc qui n'a pas à être financé par l'impôt.
Ouatitm
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Et c'est pas parce qu'il y a engouement que l'État doit mettre la main à la poche, manquerait plus que cela !
snowfun
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inscrit le 19/03/03
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Pour moi, si. Vu que ça a l'air de devenir un choix de société. Le déplacement propre. Et qu'il faut un réseau pour ça.
snowfun
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Et l'Etat est partie prenante, voire initiatrice (en tous pour les autres pays! ;) ) dans le domaine, à cause des électeurs.
byron
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

La question est plutôt :

Le déplacement individuel ( même collectivement ) est-il réellement une mission que l'État doit prendre en charge et faciliter?
Bah, si on considère que l'aménagement du territoire a encore un sens, oui...

Ensuite, c'est une problématique qui a été explicité par je sais plus qui, à savoir que dans certains domaines où les investissements nécessaires étaient massifs (réseau ferré, lignes HT, production d'énergie), l'état était le plus à même d'assurer l'optimum d'efficience. Le marché n'assure pas forcément la meilleure allocation des ressources, cf le black out aux US à cause de lignes privées obsolètes... Donc, oui, ce n'est pas illogique que l'état prenne en charge les transports "publics"...
Ouatitm
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:


Pour moi, si. Vu que ça a l'air de devenir un choix de société. Le déplacement propre. Et qu'il faut un réseau pour ça.



Un choix de société, tu me fais rigoler. :D

C'est pas parce qu'il faut un réseau que tu n'as pas à le payer.

Tu ne voudrais pas que l'État te paye ton abonnement mobile aussi, c'est aussi un choix de société de vouloir être "communicationable" partout.
Ouatitm
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inscrit le 15/05/04
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Ce n'est pas parce que l'État doit financer une construction ( Quelle qu'elle soit ) qu'il doit le faire par l'intermédiaire d'une fonction publique, c'est à dire par le biais de personnes dont l'État est l'employeur : des fonctionnaires.
snowfun
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inscrit le 19/03/03
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

snowfun ( 2 déc 2009) disait:


Pour moi, si. Vu que ça a l'air de devenir un choix de société. Le déplacement propre. Et qu'il faut un réseau pour ça.



Un choix de société, tu me fais rigoler. :D

C'est pas parce qu'il faut un réseau que tu n'as pas à le payer.

Tu ne voudrais pas que l'État te paye ton abonnement mobile aussi, c'est aussi un choix de société de vouloir être "communicationable" partout.

Ben oui. Pas forcément le mien, mais un choix. Je parle du déplacement, pas du mobile, hein.
chocard
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:
Alors, pour l'instant, les liaisons en autocar payées au "privé" par le "public" ne sont pas forcément rentables pour contribuable, puisque la somme doit être suffisante pour que ce soit rentable pour le privé, même en cas de non affluence. Mais si on passe tout un secteur sur le car, combien de temps d'après toi avant que le public ne se désengage pour laisser la place au privé? Vu qu'on n'aurait pas fini de râler sur la non-rentabilité, et que la solution la plus facile est de sous-traiter directement au privé...

Je ne suis pas sûr de tout saisir, on ne parle peut-être pas de la même chose...
Mais actuellement, rien n'est rentable en matière de lignes d'autocar (régulières, faisant partie d'un réseau départemental, urbain ou en complément du réseau ferré régional).
Et que ce soit en urbain, départemental, ou régional, les lignes sont confiées au privé depuis belle lurette, sans que les collectivités ne se désengagent. Même les bus et métros de Lyon, par exemple, sont exploitées par une société privée. La grande majorité des lignes d'autocars du département de l'Isère sont assurées par des autocaristes privés (une bonne partie par les VFD, une ex-régie transformée en SEM).
Le public ne se désengage pas car il considère que c'est une mission de service public. Mais si un jour il considère que tel ou tel service n'a plus lieux d'être, il le supprimera que ce soit exploité par un transporteur public ou privé. Le privé n'aura pas les recettes suffisantes pour continuer d'exploiter la ligne, et de toutes façons il n'en a pas le droit (le transport de voyageurs est réglementé en France).
Le transport de voyageurs est organisé par des collectivités, qui y voient un intérêt collectif. Donc elles financent les transports collectifs en faisant des choix politiques. Le fait que derrière, ce soit les véhicules d'une compagnie privée, publique ou semi-publique n'a pas beaucoup d'influence.

J'ai peut-être pas compris ce que tu voulais dire, désolé.

Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Pour moi absolument pas.

Autant je serais pour une nationalisation de la distribution de l'Eau, une non privatisation de EDF-GDF, autant le déplacement individuel reste pour moi un truc qui n'a pas à être financé par l'impôt.

Ben c'est pourtant un choix politique assez universel. La mobilité des gens est considéré comme quelque chose d'important pour la collectivité.
C'est pour ça que l'impôt finance des routes qui vont de partout. Selon toi, ça ne devrait pas être le cas ?
snowfun
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Ce n'est pas parce que l'État doit financer une construction ( Quelle qu'elle soit ) qu'il doit le faire par l'intermédiaire d'une fonction publique, c'est à dire par le biais de personnes dont l'État est l'employeur : des fonctionnaires.

C'est vrai que tu sembles avoir des problèmes avec ce mot... ;) L'exploitation de ce choix de transport passe par l'engagement de l'Etat. A assumer en bloc, pour moi. Les autoroutes, rentables, ont été cédées au privé. Dommage pour nos impôts, non ?
Je te rappelle un élément de l'affaire Chalandon: un "privé" demandant que l'Etat freine la rénovation de son réseau routier, car il exploitait des autoroutes.
Ouatitm
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inscrit le 15/05/04
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chocard ( 2 déc 2009) disait:


Ben c'est pourtant un choix politique assez universel. La mobilité des gens est considéré comme quelque chose d'important pour la collectivité.
C'est pour ça que l'impôt finance des routes qui vont de partout. Selon toi, ça ne devrait pas être le cas ?



Je ne parle pas du financement en soi.Ceci effectivement fait partie des choix.

Je parle de l'exécution une fois la décision prise ( de développer x ou y, etc... )

Et pour moi il n'y a aucune logique à mise en place d'une fonction publique : les moyens du déplacement, ce n'est pas la même chose que la possibilité du déplacement.
byron
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inscrit le 13/01/04
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

chocard ( 2 déc 2009) disait:


Ben c'est pourtant un choix politique assez universel. La mobilité des gens est considéré comme quelque chose d'important pour la collectivité.
C'est pour ça que l'impôt finance des routes qui vont de partout. Selon toi, ça ne devrait pas être le cas ?



Je ne parle pas du financement en soi.Ceci effectivement fait partie des choix.

Je parle de l'exécution une fois la décision prise ( de développer x ou y, etc... )

Et pour moi il n'y a aucune logique à mise en place d'une fonction publique : les moyens du déplacement, ce n'est pas la même chose que la possibilité du déplacement.
tu m'as ^pas lu ! Si on avait fait confiance au privé pour le développement du chemin de fer, on en serait surement encore à la machine à vapeur...
snowfun
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inscrit le 19/03/03
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chocard ( 2 déc 2009) disait:


Je ne suis pas sûr de tout saisir, on ne parle peut-être pas de la même chose...
Mais actuellement, rien n'est rentable en matière de lignes d'autocar (régulières, faisant partie d'un réseau départemental, urbain ou en complément du réseau ferré régional).
Et que ce soit en urbain, départemental, ou régional, les lignes sont confiées au privé depuis belle lurette, sans que les collectivités ne se désengagent. Même les bus et métros de Lyon, par exemple, sont exploitées par une société privée. La grande majorité des lignes d'autocars du département de l'Isère sont assurées par des autocaristes privés (une bonne partie par les VFD, une ex-régie transformée en SEM).
Le public ne se désengage pas car il considère que c'est une mission de service public. Mais si un jour il considère que tel ou tel service n'a plus lieux d'être, il le supprimera que ce soit exploité par un transporteur public ou privé. Le privé n'aura pas les recettes suffisantes pour continuer d'exploiter la ligne, et de toutes façons il n'en a pas le droit (le transport de voyageurs est réglementé en France).
Le transport de voyageurs est organisé par des collectivités, qui y voient un intérêt collectif. Donc elles financent les transports collectifs en faisant des choix politiques. Le fait que derrière, ce soit les véhicules d'une compagnie privée, publique ou semi-publique n'a pas beaucoup d'influence.

J'ai peut-être pas compris ce que tu voulais dire, désolé.

Ok... D'accord avec toi sur l'exploitation actuelle.
Mais dans les petites communes, on a vite laissé le champ complètement libre au privé. Ce qui fait que des horaires sautent. La subvention deviendrait trop lourde. Et il est impossible de revenir en arrière.
D'accord lorsque tu dis que si les collectivités ne veulent plus financer, ça s'arrêtera, mais si ça reste public, on trouvera les sous ( ça va gueuler!), si le privé augmente ses tarifs, les subventions trouveront leurs limites, dans le contexte justement où on en vient à demander de la rentabilité dans le domaine. Ce dernier point est important.
Et les lois et règlements, ça se change.
snowfun
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:



Je ne parle pas du financement en soi.Ceci effectivement fait partie des choix.

Je parle de l'exécution une fois la décision prise ( de développer x ou y, etc... )

Et pour moi il n'y a aucune logique à mise en place d'une fonction publique : les moyens du déplacement, ce n'est pas la même chose que la possibilité du déplacement.

Ben pour moi, si. Nos avis se valent, je présume?! ;)
On ne peut pas dire aux gens: prenez les transports en commun, sans mettre le réseau en place, et sans ensuite, assurer qu'il y aura bien un fonctionnement, rentable ou pas, vu qu'on les aura conduit à ça!
Ouatitm
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inscrit le 15/05/04
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:

... mais si ça reste public, on trouvera les sous ( ça va gueuler!), si le privé augmente ses tarifs, les subventions trouveront leurs limites, dans le contexte justement où on en vient à demander de la rentabilité dans le domaine. Ce dernier point est important.


T'as pas vraiment compris :

- soit c'est mission d'État, et l'état définit le cahier des charges des prestations que quelqu'un va fournir en échange des deniers publics prévus pour cela, soit l'État décide que ce n'est plus son problème ou qu'il va réduire sa prestation et à ce moment lé, ben, c'est comme ça.

Un jour tu vas nous dire que toutes les petites communes ont besoin d'un aéroport avec 10 vols internationaux par jour, le tout pour un rond, parce que hein, les petites communes, les gens ils ont les mêmes droits...
Ouatitm
Ouatitm

inscrit le 15/05/04
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Oui, la seule chose certaine, c'est que nos avis se valent :D


...et surtout qu'ils ne valent pas grand-chose.
snowfun
snowfun

inscrit le 19/03/03
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J'ai l'impression d'avoir plutôt bien compris, bizarrement. Et en effet, pour moi, c'est une mission d'Etat, parce que , que tu le veuilles ou non, toi, le grand Ouatitm, on nous conduit à ça, et on y passera.

Ce n'est pas toi qui avait évoqué le fait de discréditer l'interlocuteur...? C'est sûr que l'aéroport dans le village va être une revendication. C'est tout-à-fait raisonnable.
Au fait, la ligne du Tonkin desservant pas mal de villages devrait être réhabilitée, tu le sais...?
snowfun
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inscrit le 19/03/03
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Oui, la seule chose certaine, c'est que nos avis se valent :D


...et surtout qu'ils ne valent pas grand-chose.

Mouarf!! Là on est bien d'accord!!! :d
Ouatitm
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inscrit le 15/05/04
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:

Ce n'est pas toi qui avait évoqué le fait de discréditer l'interlocuteur...? C'est sûr que l'aéroport dans le village va être une revendication. C'est tout-à-fait raisonnable.


Mea culpa, tu as raison, je me suis laissé emporter par le système skipassien.

Le problème d'une fonction publique, c'est que sauf gros chambardement, elle devient pérenne et que pour cette raison, je préfèrerais qu'elle soit réservée au mission de même nature, ce qui n'est pas le cas des déplacement puisqu'ils ont évolués et qu'ils le feront encore en fonction des besoins et technologie.

De police pour le maintien de l'ordre, de l'instruction par exemple, dans 400 ans il y en aura besoin donc fonction publique ; et fonction publique pour moi pas de grève possible, puisque l'on est l'État, on ne peut pas se mettre en grève contre soi-même.

Après que l'état se définisse des missions temporelles et à terme, c'est logique, qu'i les finance aussi, mais c'est différent.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Ouatitm, 02/12/2009 - 10:58
snowfun
snowfun

inscrit le 19/03/03
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Mais justement, les transports évolueront toujours, et les citoyens devront s'y adapter, bon gré mal gré, même si ça n'est pas leur choix, et qu'ils n'ont pas les moyens de changer radicalement leur vie! Mais ils existeront aussi toujours. Comme la police. Pour l'enseignement, tu vois, on a assez évoqué les écoles d'entreprises, où ces dernières pourraient former les gens dont elles ont besoin, et uniquement ça, pour que l'inquiétude puisse aussi exister dans ce domaine. Quant à l'histoire de grève... C'est un peu comme ton foie quand tu as trop bu: c'est le corps entier qui l'a chargé, mais ce n'est pas une raison pour qu'il ne signale pas que justement, le corps a déconné! :d
taktak
taktak

inscrit le 08/11/05
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byron ( 2 déc 2009) disait:

Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

La question est plutôt :

Le déplacement individuel ( même collectivement ) est-il réellement une mission que l'État doit prendre en charge et faciliter?
Bah, si on considère que l'aménagement du territoire a encore un sens, oui...

Ensuite, c'est une problématique qui a été explicité par je sais plus qui, à savoir que dans certains domaines où les investissements nécessaires étaient massifs (réseau ferré, lignes HT, production d'énergie), l'état était le plus à même d'assurer l'optimum d'efficience. Le marché n'assure pas forcément la meilleure allocation des ressources, cf le black out aux US à cause de lignes privées obsolètes... Donc, oui, ce n'est pas illogique que l'état prenne en charge les transports "publics"...


Pas besoin d'aller chercher une comparaison avec le secteur de l'énergie:

Si on prend l'exemple des autoroutes, au départ financéss par le marché, l'état a été obligé de les racheter en catastrophe y compris leur dette.
maintenant qu'elles sont rentables elles ont été vendues (logique à la Carambole). Et dès qu'il y aura des investissement lourds, je pari que l'Etat devra banquer.

Bref, comme pour les pertes des banques, c'est bien la logique de Carambole qui s'applique:
Privatisation des bénéfice, mutualisation des pertes. A ce compte là, l'usager/contribuable est à 200% perdant
Ouatitm
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inscrit le 15/05/04
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:

Mais justement, les transports évolueront toujours, et les citoyens devront s'y adapter...


Le problème en cas de constitution de fonction publique, c'est pas l'adaptation du citoen, c'est celle du fonctionnaire.

Parce que tu comprends un conducteur de car à qui l'on demanderait de changer d'horaire pour conduire des soucoupes volantes à énergie solaire, ben les syndicats ils t'expliqueront que c'est pas possible, que c'est une atteinte à la dignité de conducteur de car etc...

Une fonction publique du transports, soit, mais rien de défini, ni dans les horaires, ni dans le type de transports, et interdiction de syndication et de grève ... comme l'armée donc.
chocard
chocard

inscrit le 24/04/02
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Je ne parle pas du financement en soi.Ceci effectivement fait partie des choix.

Je parle de l'exécution une fois la décision prise ( de développer x ou y, etc... )

Et pour moi il n'y a aucune logique à mise en place d'une fonction publique : les moyens du déplacement, ce n'est pas la même chose que la possibilité du déplacement.

Désolé, j'ai là aussi peut-être un peu de mal à capter. J'ai pas les idées claires, ce matin.
Tu veux dire qu'une fois qu'on a dit qu'il faut une ligne de train entre A et B, ensuite l'exploitation de cette ligne n'a pas à être financée par l'impôt ?
C'est valable aussi pour les routes : il va falloir mettre des péages de partout ou alors se contenter de chemins de terre avec nids de poules.


snowfun ( 2 déc 2009) disait:

Ok... D'accord avec toi sur l'exploitation actuelle.
Mais dans les petites communes, on a vite laissé le champ complètement libre au privé. Ce qui fait que des horaires sautent. La subvention deviendrait trop lourde. Et il est impossible de revenir en arrière.
D'accord lorsque tu dis que si les collectivités ne veulent plus financer, ça s'arrêtera, mais si ça reste public, on trouvera les sous ( ça va gueuler!), si le privé augmente ses tarifs, les subventions trouveront leurs limites, dans le contexte justement où on en vient à demander de la rentabilité dans le domaine. Ce dernier point est important.
Et les lois et règlements, ça se change.

Dans les petites communes, je ne vois pas trop la différence. Ce qui dessert une petite commune, c'est une ligne d'autocar d'un réseau départemental, comme les autres : donc exploitée par une société privée ou publique, peu importe. La maîtrise reste à la collectivité.
Le privé ne peut rien faire sans la collectivité. C'est celle-ci qui décide de réduire les horaires. Le fait que ce soit une société privée sur le terrain n'a rien à voir ! C'est pas du tout elle qui supprime, puisqu'elle est de toutes façons payée par le département pour assurer le service : pour elle c'est rentable.
Et nulle part il y a, comme tu dis, des zones ou le champ libre est laissé au privé (impossible réglementairement, et de toutes façons ça n'intéresse pas le privé si c'est pas une délégation de service public, puisque ce ne sera pas rentable).

Il y a actuellement des arbitrages en cours, et les Autorités organisatrices cherchent à grapiller des sous là où elles peuvent, car les temps sont durs. Par exemple l'Isère a supprimé quelques lignes locales (et ça a gueulé localement). L'agglo de Grenoble (SMTC) va faire en février une rationalisation en échangeant refilant un tronçon moins fréquentée d'une ligne très fréquente à une ligne qui l'est moins (donc moins d'offre sur le secteur = moins de frais de fonctionnement).
Mais ça c'est du à la nécessité de maîtriser les frais de fonctionnement alors que les recettes diminuent (suppression de la TP, par exemple).

"si les collectivités ne veulent plus financer, ça s'arrêtera, mais si ça reste public, on trouvera les sous" : je ne comprends pas le sens. Car si on trouve les sous, alors la collectivité n'arrêtera pas de financer. Et même exploitée par du privé (ou pas), ça reste public de toutes façons : ce n'est pourtant pas pour autant qu'on trouve toujours les sous.
byron
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inscrit le 13/01/04
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Parce que tu comprends un conducteur de car à qui l'on demanderait de changer d'horaire pour conduire des soucoupes volantes à énergie solaire, ben les syndicats ils t'expliqueront que c'est pas possible, que c'est une atteinte à la dignité de conducteur de car etc...
Mouais, un poil moyen ce coup là... Ensuite, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas changer, c'est travailler plus et gagner moins qu'ils refusent, et seraient bien con d'accepter, n'importe qui refuserait, sauf bien sûr caramboule qui connait l'intérêt supérieur de la nation...
snowfun
snowfun

inscrit le 19/03/03
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

snowfun ( 2 déc 2009) disait:

Mais justement, les transports évolueront toujours, et les citoyens devront s'y adapter...


Le problème en cas de constitution de fonction publique, c'est pas l'adaptation du citoen, c'est celle du fonctionnaire.

Parce que tu comprends un conducteur de car à qui l'on demanderait de changer d'horaire pour conduire des soucoupes volantes à énergie solaire, ben les syndicats ils t'expliqueront que c'est pas possible, que c'est une atteinte à la dignité de conducteur de car etc...

Une fonction publique du transports, soit, mais rien de défini, ni dans les horaires, ni dans le type de transports, et interdiction de syndication et de grève ... comme l'armée donc.

Bon, là... Je ne peux rien faire pour toi... ;)
snowfun
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chocard ( 2 déc 2009) disait:


Dans les petites communes, je ne vois pas trop la différence. Ce qui dessert une petite commune, c'est une ligne d'autocar d'un réseau départemental, comme les autres : donc exploitée par une société privée ou publique, peu importe. La maîtrise reste à la collectivité.
Le privé ne peut rien faire sans la collectivité. C'est celle-ci qui décide de réduire les horaires. Le fait que ce soit une société privée sur le terrain n'a rien à voir ! C'est pas du tout elle qui supprime, puisqu'elle est de toutes façons payée par le département pour assurer le service : pour elle c'est rentable.
Et nulle part il y a, comme tu dis, des zones ou le champ libre est laissé au privé (impossible réglementairement, et de toutes façons ça n'intéresse pas le privé si c'est pas une délégation de service public, puisque ce ne sera pas rentable).

Il y a actuellement des arbitrages en cours, et les Autorités organisatrices cherchent à grapiller des sous là où elles peuvent, car les temps sont durs. Par exemple l'Isère a supprimé quelques lignes locales (et ça a gueulé localement). L'agglo de Grenoble (SMTC) va faire en février une rationalisation en échangeant refilant un tronçon moins fréquentée d'une ligne très fréquente à une ligne qui l'est moins (donc moins d'offre sur le secteur = moins de frais de fonctionnement).
Mais ça c'est du à la nécessité de maîtriser les frais de fonctionnement alors que les recettes diminuent (suppression de la TP, par exemple).

"si les collectivités ne veulent plus financer, ça s'arrêtera, mais si ça reste public, on trouvera les sous" : je ne comprends pas le sens. Car si on trouve les sous, alors la collectivité n'arrêtera pas de financer. Et même exploitée par du privé (ou pas), ça reste public de toutes façons : ce n'est pourtant pas pour autant qu'on trouve toujours les sous.

Chocard... Ca me parait très naïf, pour le coup... A un niveau de communautés de communes, par exemple... Une fois passé au privé, celui-ci entend bien augmenter ses tarifs, d'autant qu'à ce niveau, les transporteurs arrivent très bien à s'entendre: il vaut mieux avoir telle commune avec un bon prix et laisser l'autre au concurrent, que batailler dans une continuelle guerre des prix. La loi du marché, bof... A l'arrivée, la commune ne va pas augmenter sa participation. Il faudra donc diminuer le service (il me semble que tu en as donné toi-même un exemple).
C'est ce que je voulais dire en disant que "ça s'arrêtera"... Mais me suis pas bien exprimé...
Par contre si tout est public ( avec des fonctionnaires qui assurent le service sur du matériel public), le service a plus de chance de durer.
Suis-je plus clair...? :)
chocard
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:

Chocard... Ca me parait très naïf, pour le coup... A un niveau de communautés de communes, par exemple... Une fois passé au privé, celui-ci entend bien augmenter ses tarifs, d'autant qu'à ce niveau, les transporteurs arrivent très bien à s'entendre: il vaut mieux avoir telle commune avec un bon prix et laisser l'autre au concurrent, que batailler dans une continuelle guerre des prix. La loi du marché, bof... A l'arrivée, la commune ne va pas augmenter sa participation. Il faudra donc diminuer le service (il me semble que tu en as donné toi-même un exemple).
C'est ce que je voulais dire en disant que "ça s'arrêtera"... Mais me suis pas bien exprimé...
Par contre si tout est public ( avec des fonctionnaires qui assurent le service sur du matériel public), le service a plus de chance de durer.
Suis-je plus clair...? :)

OK, je vois mieux ce que tu voulais dire.

Mais franchement, je ne crois pas que ce soit si noir que ça.
C'est vrai que les 3 opérateurs principaux en France (Transdev, Véolia Transport et Kéolis) ont été condamnés pour entente illicite sur certains appels d'offre il y a quelques années.
C'est vrai aussi que les changements d'opérateur de la part d'une collectivité urbaine sont pas si nombreux que ça dans les gros réseaux. Mais ça arrive quand même : Véolia a récemment perdu Bordeaux au profit de Kéolis. C'était pourtant sa vitrine en France.
=> La "prime au sortant" est de moins en moins vraie. Mais dans les villes plus petites, on change souvent d'opérateur.
Les appels d'offre sont lancés tous les 5-7 ans. Et il y a de vraies batailles. Les élus choisissent celui qu'ils veulent selon leurs critères. Si l'ancien opérateur est trop cher, ben il risque de gicler. Les prix sont définis à la signature du marché, et n'augmentent pas plus que prévu au départ.
Et même sur les réseaux départementaux, les opérateurs changent. Et ce sont souvent là qu'existent les autocaristes indépendants, qui ne font pas d'entente avec les autres outre mesure.

Bref, je ne suis pas si pessimiste que ça. En tous cas, ce n'est pas ça qui fait craindre pour les petites dessertes des petites communes isolées.

Une régie de transport ne fait pas forcément mieux ou pire qu'une SEM ou une société privée au niveau de l'augmentation des coûts.
Ouatitm
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Merci chocard,

cela semble bien montrer qu'il possible que l'État définisse une mission, finance sa mise et place et son fonctionnement sans pour cela recourir à une fonction publique.
snowfun
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Ben je ne suis pas vraiment d'accord, vu les exemples que je connais!
Et encore une fois, ça va dépendre de la volonté politique: si on souhaite privatiser, il suffira d'une, de changer le règlement, et de deux vouloir atteindre une rentabilité... Parce que , Ouat', même avec les opérateurs privés, ça n'est pas rentable... ;)
De plus, si on pousse à l'écologie, ce n'est pas le car qui devrait remplacer le rail, comme il est proposé par la Cour des Comptes.
taktak
taktak

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C'est pourtant pas compliqué, et c'est la même chose pour toute les délégation de service public (transport, station de ski, eau...)

Si on appelle C le cout de fonctionnement d'un service, x le niveau de service, et R les recettes d'exploitation (billeterie, versement transport...)
dans le cas d'un service entièrement public:
x est fixé par l'autorité politique
C= F(x) avec F ajusté par l'autorité politique.
La différence entre C et R est alors fournie sur le budget de l'autorité politique

Dans le cas d'une "concession" (DSP, PPP,...)
x est fixé par l'autorité politique
C= P(x) +B(x) avec P ajusté par le délégataire (l'entreprise quoi) et B le bénéfice pour que ça interesse l'entreprise
La différence entre C et R est alors fournie sur le budget de l'autorité politique

A niveau de service équivalent, il faut donc que l'entreprise privée soit bien plus rentable qu'une entreprise publique pour pouvoir dégager son bénéfice B : P(x)<< F(x)
A niveau de service équivalent, donc sans suppression de ligne d'horaire, sans pressions sur l'entretien des matériels, sur le niveau d'investissement, ou sur les conditions de travail des personnels, je ne vois pas quelle miracle permettrait d'obtenir cela. (Sauf à considérer de manière t

La vérité d'ailleurs est que confier la mission au privé coute plus cher. Le gros avantage est alors que l'autorité politique se dédouane de sa responsabilité envers les usagers et envers les personnels et diminue donc le risque politique qui pèse sur elle (la faute est rejetée sur l'opérateur).
les propriétaire de l'opérateur profite des bénéfices...

Quant à l'intérêt pour l'usager/contribuable????
taktak
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Merci chocard,

cela semble bien montrer qu'il possible que l'État définisse une mission, finance sa mise et place et son fonctionnement sans pour cela recourir à une fonction publique.


Sans compter que ce raisonnement est totalement idéaliste et déconnecté du terrain:

Définir la mission, surveiller le fonctionnement, financer, tout cela nécessite pour que cela fonctionne des gens compétents et surtout indépendants des opérateurs économiques => fonction publique

Et il ne suffit pas qu'ils soient compétent, il faut qu'ils soient aussi bon que ceux qu'ils ont en face, sinon va y avoir de grosse surprise dans l'augmentation des couts, dans les technologies proposées etc.
Bref cela signifie que l'autorité publique dispose d'un doublon pour piloter sa délégation: ça ne va clairement pas dans le sens de l'économie.

Et du point de vue pratique, sur des métiers très technique, être coupé de l'exploitation c'est perdre assez rapidement la compétence.

En gros, ton idée elle est belle sur le papier, mais à mettre en place c'est autre chose...En fait ça ne fonctionne que si on prend comme postulat de base que les personnels des services publics (fonctionnaire ou pas, ne foutent rien et ne savent rien faire)
Message modifié 1 fois. Dernière modification par taktak, 02/12/2009 - 13:20
Ouatitm
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taktak ( 2 déc 2009) disait:


En fait ça ne fonctionne que si on prend comme postulat de base que les personnels des services publics (fonctionnaire ou pas, ne foutent rien et ne savent rien faire)



Non, on part du principe que les gens, qui savent, et sont motivé,s et adorent faire ce boulot, iront travailler pour la société qui a le mandat pour pouvoir s'épanouir et que la gestion du personnel n'est plus à la charge de l'État, ce qu'elle n'a pas à être.

Ce n'est pas se dédouaner du résultat, c'est avoir la latitude de le changer en fonction des priorités.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Ouatitm, 02/12/2009 - 13:45
Mr_Moot
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snowfun disait:
Les autoroutes, rentables, ont été cédées au privé. Dommage pour nos impôts, non ?
D'autant plus dommage que, au départ, elles étaient payantes dans le but de récupérer l'investissement. Au bout d'un certain temps, elles étaient censées devenir gratuites. Il n'en a pas été ainsi, justement parce qu'elles étaient rentables.
snowfun
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

taktak ( 2 déc 2009) disait:


En fait ça ne fonctionne que si on prend comme postulat de base que les personnels des services publics (fonctionnaire ou pas, ne foutent rien et ne savent rien faire)



Non, on part du principe que les gens, qui savent, et sont motivé,s et adorent faire ce boulot, iront travailler pour la société qui a le mandat pour pouvoir s'épanouir et que la gestion du personnel n'est plus à la charge de l'État, ce qu'elle n'a pas à être.

Ce n'est pas se dédouaner du résultat, c'est avoir la latitude de le changer en fonction des priorités.

Même quand je ne suis pas d'accord avec toi, Ouat', tu arrives à me faire rire! :d
carambole
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taktak ( 2 déc 2009) disait:

Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

Merci chocard,

cela semble bien montrer qu'il possible que l'État définisse une mission, finance sa mise et place et son fonctionnement sans pour cela recourir à une fonction publique.


Sans compter que ce raisonnement est totalement idéaliste et déconnecté du terrain:

Définir la mission, surveiller le fonctionnement, financer, tout cela nécessite pour que cela fonctionne des gens compétents et surtout indépendants des opérateurs économiques => fonction publique

Et il ne suffit pas qu'ils soient compétent, il faut qu'ils soient aussi bon que ceux qu'ils ont en face, sinon va y avoir de grosse surprise dans l'augmentation des couts, dans les technologies proposées etc.
Bref cela signifie que l'autorité publique dispose d'un doublon pour piloter sa délégation: ça ne va clairement pas dans le sens de l'économie.

Et du point de vue pratique, sur des métiers très technique, être coupé de l'exploitation c'est perdre assez rapidement la compétence.



Bof le contrôle des centrales nucléaires montre que ton raisonnement est faux !

quant à la relation compétences - fonction publique elle fait un peu sourire (bien qu'elle ne soit pas systématiquement fausse hein ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit ! ;) )
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taktak ( 2 déc 2009) disait:

A niveau de service équivalent, donc sans suppression de ligne d'horaire, sans pressions sur l'entretien des matériels, sur le niveau d'investissement, ou sur les conditions de travail des personnels, je ne vois pas quelle miracle permettrait d'obtenir cela.


:) :) :)

Voilà la source de notre désaccord ! ;)
carambole
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Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:


cela semble bien montrer qu'il possible que l'État définisse une mission, finance sa mise et place et son fonctionnement sans pour cela recourir à une fonction publique.


c'est même le montage idéal sous réserve d'absence de "déviation", style corruption, entente etc etc
carambole
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inscrit le 04/01/04
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snowfun ( 2 déc 2009) disait:

Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:

taktak ( 2 déc 2009) disait:


En fait ça ne fonctionne que si on prend comme postulat de base que les personnels des services publics (fonctionnaire ou pas, ne foutent rien et ne savent rien faire)



Non, on part du principe que les gens, qui savent, et sont motivé,s et adorent faire ce boulot, iront travailler pour la société qui a le mandat pour pouvoir s'épanouir et que la gestion du personnel n'est plus à la charge de l'État, ce qu'elle n'a pas à être.

Ce n'est pas se dédouaner du résultat, c'est avoir la latitude de le changer en fonction des priorités.

Même quand je ne suis pas d'accord avec toi, Ouat', tu arrives à me faire rire! :d


d'un autre côté sans non plus tomber dans la caricature il est vrai que l'absence de perspective de reconnaissance de la performance et le seul avancement à l'ancienneté (hors éventuellement concours interne) si ardemment défendus par les syndicats de la fonction publique au nom de la non discrimination n'est pas non plus particulièrement motivant !
snowfun
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carambole ( 3 déc 2009) disait:

taktak ( 2 déc 2009) disait:


Sans compter que ce raisonnement est totalement idéaliste et déconnecté du terrain:

Définir la mission, surveiller le fonctionnement, financer, tout cela nécessite pour que cela fonctionne des gens compétents et surtout indépendants des opérateurs économiques => fonction publique

Et il ne suffit pas qu'ils soient compétent, il faut qu'ils soient aussi bon que ceux qu'ils ont en face, sinon va y avoir de grosse surprise dans l'augmentation des couts, dans les technologies proposées etc.
Bref cela signifie que l'autorité publique dispose d'un doublon pour piloter sa délégation: ça ne va clairement pas dans le sens de l'économie.

Et du point de vue pratique, sur des métiers très technique, être coupé de l'exploitation c'est perdre assez rapidement la compétence.



Bof le contrôle des centrales nucléaires montre que ton raisonnement est faux !

quant à la relation compétences - fonction publique elle fait un peu sourire (bien qu'elle ne soit pas systématiquement fausse hein ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit ! ;) )

Heu... Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ta remarque, carambole, parce qu'il est patent que le contrôle des centrales nucléaires par des personnes extérieures, mal formées et mal protégées, pose problème...?!
snowfun
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carambole ( 3 déc 2009) disait:

Ouatitm ( 2 déc 2009) disait:


cela semble bien montrer qu'il possible que l'État définisse une mission, finance sa mise et place et son fonctionnement sans pour cela recourir à une fonction publique.


c'est même le montage idéal sous réserve d'absence de "déviation", style corruption, entente etc etc

Je crains qu'il n'y ait beaucoup d'etc, là-dedans. Sans compter que la rentabilité n'a rien à voir dans l'histoire,là. :)
snowfun
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carambole ( 3 déc 2009) disait:


d'un autre côté sans non plus tomber dans la caricature il est vrai que l'absence de perspective de reconnaissance de la performance et le seul avancement à l'ancienneté (hors éventuellement concours interne) si ardemment défendus par les syndicats de la fonction publique au nom de la non discrimination n'est pas non plus particulièrement motivant !

Elle est bien, ton entreprise, carambole, parce que la reconnaissance de la performance, ce n'est pas forcément ce que j'ai toujours vu dans le privé! :)