Val d’Isère tient une place particulière dans l’histoire du ski français. Une aventure sonnante et trébuchante dans une arène en plein air. Une trajectoire rassemblant les images d’un ski sportif, de figures de championnes et de champions, des organisations de compétition sur des pistes de légende.
« Ce village deviendra sous peu un des centres skiables les plus fréquentés grâce à son site incomparable et à ses immenses champs de neige », par cette phrase prémonitoire, l’édition savoyarde fait entrer Val d’Isère en 1932 dans le temps du désir. Du désir, Jean Perquelin, journaliste au Petit Dauphinois, la fait basculer dans le temps de la vision en l’érigeant comme la « station du sport pur dont l’avenir est tourné vers la neige ». Val d’Isère n’a pas encore de remontées mécaniques mais les plus grands ne s’y trompent pas comme la figure de la photographie humaniste Willy Ronis qui vient immortaliser les skieurs dans les champs de poudreuse qui ne sont pas encore apprivoisés en pistes. Il sera suivi par ses contemporains Roger Lyon, Karl Machatschek ou Camille Hugel pour qui le ski de descente devient un sujet privilégié et Val d’Isère, l’arpent du skieur. Le temps de l'image, le temps des mots, dithyrambiques, « la Mecque du ski » pour Paule Hutzler dans Paris soir en 1938 qui imagine la station en lieu de pèlerinage, « la Rome du ski français » pour l’Intransigeant en 1939 qui voit le véritable empire du ski fondre sur l’arrière-ligne des sommets de Bellevarde et de Solaise, « le Davos français » pour le Monde en 1951 dans une comparaison chic et choc avec la cité Helvète. Les mots s’affichant pour définir Val d’Isère sont innombrables. Val d’Isère, c’est le ski, le ski en fête, la station des gagnants, la belle station sportive française de Haute Altitude, les champs de neige, le ski au sommet, un domaine unique au monde, le plus beau centre d’excursion à ski, la capitale du ski de compétition. Ces mots révèlent l’adoption très rapide dans la construction de la station d’une identité cohérente, claire et médiatiquement efficace pour suggérer le potentiel spécifique du lieu : le ski, c'est Val d'Isère.
On vient à Val d’Isère pour faire du ski mais pas n’importe lequel, du grand ski. Marielle Goitschel, enfant du Pays tout comme Jean-Claude Killy, souligne d’ailleurs le caractère hédoniste du ski Avalin, « je crois qu’il est impossible d’oublier Val d’Isère dès le moment où on a eu la joie d’y faire du ski ». Val d’Isère devient le marqueur identitaire du ski roi attirant, sous la plume de Charles Vanhecke dans le Monde en 1970, « les boulimiques du ski, les forcenés de la godille et de l’arabesque. Le skieur est un vacancier polarisé sur son sport, qui va au remonte-pente comme à l’entrainement ». Une imprégnation totale et durable qui crée les mythes comme le justifie le même journal en 1986 « d’autres stations ont des pistes de ski un peu plus longues, des dénivelés un peu plus impressionnants, aucune ne dépasse Val d’Isère en réputation. Val d’Isère est le haut lieu du ski français ». Le ski, cette passion de l’impossible des années 30 aura finalement élevé la station en une folle passion jamais consommée, transformé peu à peu l'histoire en légende « donnant à Val d’Isère un aspect mythique et éternel, une impression de force contenue et à laquelle on ne peut résister » selon l'universitaire Georges Benko.
Quand les jeunes skieurs Avalins arrivaient à Chamonix, à l’école nationale de ski et d’alpinisme, pour venir passer l’auxiliaire ou le diplôme, on avait la réputation d’être des skieurs de pente raide. Sans paraitre orgueilleux, c’est vrai que les gars de Val étaient à l’aise sur les pentes Chamoniardes qui étaient fortement inclinés aussi.
Alors que les sports d’hiver commencent à peine à transformer la Tarentaise en un lieu touristique, il ne faut que quelques années à Val d’Isère pour déployer son ADN de la compétition sur ses pentes. La descente de la tête de Solaise, le 24 mars 1935, inaugure cette mise en abymes. Cette date est le premier fait de course relaté dans la presse. Le « parcours sera un véritable régal » et « une sauterie clôturera cette bonne journée » se réjouit déjà la veille le Petit Dauphinois pressentant un évènement convivial et récréatif. Tracer sa ligne, laisser sa marque, lever les bras, « c’est le temps des premières compétitions à ski. Heureuse époque où il fallait d’abord arriver au sommet avec les peaux de phoque et où les derniers qui franchissaient la ligne d’arrivée recevaient un prix d’encouragement. Un itinéraire balisé et non damé, sans fanions ni protections avec chronométrage simultané au départ et à l’arrivée. La montagne devenait celle des seules émotions sportives, des tensions nerveuses, de la volonté de dominer son angoisse » raconte, dans ses mémoires, Laurent Chappis, l’inventeur de la « station skis aux pieds » alors étudiant en urbanisme et abonné aux premiers plastrons. Les débuts du ski de compétition à Val d’Isère, véritable racine du club des sports fondé en 1935 par l'omniprésent Charles Diebold, se mêlent à l’émulation et aux synergies locales pour promouvoir une glisse sportive. Les années suivent et les évènements s’enchaînent : Solaise et Bellevarde se relaient sur le front des épreuves, le concours des Autrichiens est sollicité pour entretenir l’adversité, les premières portes piquettent les tracés pour freiner la fougue des amateurs de vitesse. Les parcours s’aménagent aussi : des arbres sont élagués pour faciliter les passages délicats, des blocs de rochers sont minés au fond des combes Martin et des Chavonnes pour éviter les accidents par neige insuffisante, « ce qui du reste arrivait rarement » ironisait-on. La station s’anime de cet enthousiasme et se voue à la compétition. Les pistards virtuoses des noms de Moris, Mattis ou Oreiller font place nette à Val, « ces hommes à dossards livrés à la pesanteur, acrobates de la plaque sensible, courbés sur leur bâton, les yeux exorbités, des vrais de vrais » comme Olivier Merlin, journaliste au Monde, décrit cette génération de descendeurs.
Après-guerre, cependant, les tracés et l’Hora de Val d’Isère ne tiennent pas encore la comparaison avec les Houches, Saint-Moritz ou Sestrières. Si 6 000 personnes assistent au pied de Solaise au concours international des Pays Plats en janvier 1950, Claude Lasnier regrette dans son papier pour l’Aube que « cet évènement n’est pas la couverture médiatique qu’il mérite, malgré la présence d’Henri Oreiller, champion olympique qui ouvre les pistes de compétition ». Une modification calendaire est le point de bascule de cette reconnaissance dans la construction de l’identité de la station. Alors que le grand prix du Printemps clôturait habituellement en avril la saison touristique de ski, Charles Diebold, à la baguette des grands championnats, réalise un coup de maître en positionnant au mois de décembre le critérium de la première neige, premier jalon d’une saison de courses. Quand l’apparition des soldanelles reléguaient vite le blanc aux oubliettes, le critérium s’installe en 1955 comme le véritable lanceur de l’agenda hivernal et le rendez-vous des fleurons du ski mondial. La course aux frissons et aux émotions est lancée. En quelques années, poussé par la force motrice du club des sports, cet évènement s’installe dans le sein des seins du grand cirque blanc, jusqu’à devenir un incontournable de la coupe du monde à partir de 1968. Voué aux disciplines techniques du slalom dans sa première année, le critérium s’impose sur la scène oblique grâce à sa descente courue sur la Verte de la Daille sur le versant est de Bellevarde puis à partir de 1966 sur la OK, un tracé adjacent qui reprend les initiales des deux monuments du ski Avalin, Oreiller et Killy. De Jean Bourdaleix, premier vainqueur, au descendeur Slovène Martin Cater avec son dossard 41 qui remporte la descente du Critérium de la Première Neige 2020, 65 ans d’envies et de passerelles entre générations ont permis à Val d’Isère d’asseoir définitivement sa place de capitale du ski de compétition en France.
La compétition, c’est vraiment notre ADN, notre histoire avec un club des sports né avant-guerre. On a eu des champions qui ont participé à la renommée de la station mais on a eu aussi de grands évènements. Il a fallu que l’on propose l’outil à la hauteur de ces évènements avec des pistes incroyables. Organiser de grandes courses sur de grandes pistes, c’est clairement dans nos gènes.
Le rocher de Bellevarde, 2 826 mètres à son cairn, sommet sémaphore de Val d’Isère, se pare de ses habits de folklore le dimanche 5 avril 1936. Placé sous le patronage de la Fédération Savoyarde de Ski, la première descente officielle de Bellevarde est organisée partant des contreforts de l’Aiguille pour arriver au Joseray. « Un itinéraire balisé de 800 mètres de dénivellation, visible intégralement du village, une course au parcours très varié à la portée de tout bon skieur » écrit la presse. En mars 1937, le petit Dauphinois s’enthousiasme pour la nouvelle édition de la grande course de descente de l’Aiguille de Bellevarde, « assez rapide bien que n'offrant aucun danger, appelée à connaître la grande vogue ». André Tournier, venu en voisin de Tignes, s’impose devant un Autrichien. L’honneur Tarin est sauf et la piste de compétition, son nom d'alors, devient le parcours des skieurs de vitesse par excellence. La revue neige et glace d’avril 1947 prédit d’ailleurs un grand avenir à Bellevarde, dont « la piste principale qui part du sommet est magnifiquement rapide et difficile ; donc éminemment spectaculaire, propre à de grandes compétitions internationales ». Bellevarde écrit les premières lignes de son mythe en 1952 lorsque Yves Mussat, le titi Parisien, licencié au Racing Club de France, gagne, dans un épais brouillard, la descente des championnats de France aux dépens des sélectionnés Olympiques lors d'une course hécatombe et mémorable qui voit seulement 20 skieurs franchir la ligne d’arrivée et le grand Henri Oreiller, pourtant dans son fief, arriver à 16 secondes du vainqueur.
C’est Jean-Claude Killy qui a voulu cette descente. Pour les Avalins, ce n’est pas n’importe qui, Killy. La face, c’est un parcours exigeant sur 1 000 mètres de dénivelé, une sensation de vide au départ depuis ce lançoir où l’on distingue l’arrivée. C’est unique de pouvoir quasiment suivre la course de haut en bas pour le public.
En 2009, le canadien John Kucera, qui disait que Bellevarde n’était pas une piste faite pour lui, se pare de l’or des championnats du monde alors qu’il n’était jamais monté sur un podium en descente de coupe du monde. Le ski supporte de décerner le titre de champion du monde au vainqueur aléatoire de la compétition d'un jour. Prophétique, François Thomazeau écrivait, d’ailleurs, dans Le Monde quelques jours avant la victoire de Kucera que « la Face garde ses mystères et ses incertitudes. Elle tourne tellement le dos aux idées reçues du cirque blanc qu’elle est capable d’accoucher de souriceaux du classement Fis, voire de fausser la donne établie ». La face de Bellevarde gagne véritablement ses galons de piste de légende le 9 février 1992, une date interstice dans la généalogie et l’histoire de cette montagne. Patrick Ortlieb, dossard numéro un, remporte, ce jour-là, la descente des jeux olympiques d’Albertville sur une piste dont beaucoup découvre l’âpreté, la déclivité et la dureté. Cette journée se transforme malheureusement en grand cancan. Ortlieb a la victoire acerbe, « cette descente, je ne l'aime pas et ma victoire ne changera rien. J'espère bien ne plus avoir à courir ce genre d'épreuves ». Les Suisses sortent de leur neutralité pour crier au scandale par la plume de Christophe Spahr dans l’Express de Neuchâtel : « Mais quelle est donc cette descente qui consacre un Autrichien qui n'a encore jamais remporté de course en Coupe du monde, un Français à qui, il y a un mois encore, la seule vue d'une descente foutait la trouille et un Autrichien trop grand spécialiste de super-G ? ». Une face que les Helvètes n'auraient jamais vraiment appréciée. Finalement, ce qu’il reste du grand rendez-vous Albertvillien, c’est le supplément d’âme de Franck Piccard, un champion hors norme, gagné par le doute, mais qui tel le phénix renaît le jour J de ses cendres. 13:00, suspendu au-dessus du vide, livré à lui-même, Franck Piccard apprivoise mentalement une dernière fois la piste et ses aspérités avant de plonger vers la libération dans une alchimie unique avec un public en transe et un lieu majuscule. Les grands champions ne meurent jamais dit l’adage ; ce jour de février, Franck Piccard, second derrière Ortlieb, devient éternel pour le public français et porte Bellevarde au firmament des pistes uniques.
La face de Bellevarde, c’est une piste mythique, une légende du circuit, une grande classique des coupes du monde de géant. Normalement, le géant est plutôt une discipline technique où il y a de la maitrise et du rythme à avoir mais sur Bellevarde, il y a en plus une part d’appréhension à gérer car il y a des émotions très fortes avec la pente, la glace et l’engagement qu’il faut mettre. Si tu rajoutes que tu cours en France, il faut un vrai supplément d’âme qui rajoute de la dramaturgie à l’évènement.
Ce 7 décembre 1975, « il n'y avait pas trop de neige, la piste de la OK était rapide, accidentée et les sauts très marqués. J'avais le dossard numéro 1, et rien pour m'intimider avant le départ, juste à me concentrer pour faire une belle course. Je me souviens clairement de toute ma descente : la sensation, la neige, la ligne, la façon dont j'ai parcouru chaque saut, pas tous gracieusement d’ailleurs mais c'était rapide. Je me rappelle bien du saut du tunnel notamment que j'ai légèrement manqué car je suis entré avec plus de vitesse qu'à l'entraînement puis le schuss d’arrivée délicat, avec ses jeux d’ombres et lumières ». Des minutes à attendre dans l’aire d’arrivée mais personne ne vient faire mieux que les 2:04:97 de Ken Read qui remporte la descente du Critérium de la première neige, une grande première pour un skieur canadien. Val d’Isère ne le sait pas mais cette victoire marque le début de l’épopée d’une équipe de risquetouts, les fameux « Crazy Canucks » Canadiens, Read et ses comparses Dave Irwin, Jim Hunter, Steve Podborski et Dave Murray, qui vont pendant plusieurs années bousculer les grandes nations alpines. Val d’Isère foisonne de récits, d’images séquentielles, d’aventures et de mésaventures. Des récits qui mènent forcément à Alberto Tomba, légende du ski, qui a en partie écrit son mythe sur le stade de Bellevarde. Un athlète gascon, exubérant à la latinité exacerbée. Paré d’or aux Jeux Olympiques de Calgary en géant et en slalom, Tomba n’a plus rien à prouver lorsqu’il arrive à Val d’Isère en 1992 mais conserver sa couronne en géant ferait de lui le premier double médaillé olympique dans cette discipline. En 1997, le plus grand quotidien sportif Italien, la Gazetta dello Sport, interroge des champions pour parler de son immense carrière. Marc Girardelli, son adversaire consacré de l’époque, revient sur le géant d’Albertville. « La piste de la Face de Bellevarde était splendide car elle permettait aux athlètes dans le portillon d’apercevoir la dernière porte et la ligne d’arrivée. Alberto était en tête après la première manche et dans la seconde, nous étions les deux derniers à prendre le départ. Quand nous sommes entrés dans la tente de départ et que les trompettes de ses fans ont commencé à retentir, j'ai filé vers lui, je lui ai tapé sur l'épaule et lui ai dit : Alberto tu ne peux pas te tromper, il y a trente mille personnes en dessous, ils n'attendent que toi. J'ai fait une belle manche et à l'arrivée, j'étais convaincu que j’allais gagner car je pensais qu'il allait s’effondrer. Bien au contraire, sans être à son maximum, il réalisa la manche parfaite ». Le ski, ce sont des avènements, des consécrations mais aussi des échecs ou des renaissances fortuites de champions égarés.
La face, c’est un vrai tournant des années 90. Une piste qui a été préparée et façonnée par Jean-Claude Killy, Jean Lou Costerg, Bernhard Russi et Franco Jacquemod. Du travail de précision. Quand on voyait cette montagne l’été, les passages où les coureurs devaient s’engouffrer, on se disait que c’était fou, presque impensable de faire une descente olympique ici.
Quand tu es gamin au ski club et que tu t’entraines sur le front de neige, tu regardes cette face de Bellevarde avec de gros yeux en te disant que tu aimerais bien faire comme les champions d’hier et d’aujourd’hui. Il y a une atmosphère belliqueuse qui se dégage, du vrai ski combat, une piste qu’il faut aborder avec le couteau entre les dents et une exigence hors norme.
Franz Klammer, le « Kaizer », le plus grand descendeur des années 70, a trainé comme un fardeau son immense palmarès, incapable de renouer avec un passé de victoires. Quand il se présente devant le portillon de la OK en 1981, il n’a plus rien remporté depuis Laax en 1978, une éternité dans une vie de skieur de compétition. La course est déplacée au dimanche, jour du seigneur, car la veille, Val d’Isère était enveloppée dans un brouillard dense. Dans sa combinaison blanche, Klammer apparait comme un caméléon des neiges capable de se fondre dans l’adversité. Alain Giraudo raconte dans Le Monde ce jour de résilience, « le ressort de la victoire n'avait-il pas été définitivement cassé chez ce garçon maintenant âgé de vingt-huit ans, dont les traits de gladiateur sont singulièrement adoucis par le regard et le sourire ? La réponse a été magistrale : abordant toutes les difficultés du parcours de Bellevarde avec un relâchement total, il skia au point de limite entre la vitesse et l'équilibre. Le grand Klammer était bien de retour. Seul le Suisse Mueller, à son tour, sur un circuit où les qualités de glisseur sont primordiales, fut plus rapide que lui dans les deux premiers tiers de la course. Restait le dernier tiers, le plus technique : à la sortie de la compression, l'Autrichien relança ses skis dans la ligne de pente. Cette hargne fit la différence ». Le roi est ressuscité sur les toboggans verglacés de la OK. Comment disait André Gide dans son œuvre « les nourritures terrestres », « la neige, c'est une matière toute mystique ». Elle nous plonge au départ des courses, dans une allégorie de l’incertitude et de la virtuosité dont Val d’Isère a toujours été l’un des plus grand théâtre en plein air de ce spectacle glissant.
Cet hiver, neige, touristes et champions se croiseront de nouveau pour poursuivre l’écriture du grand livre ouvert de Val d’Isère. Cette aventure débutée en 1889 avec le Révérend Sansoz, premier Avalin à se lancer sur des skis pour fendre de grandes lignes plates, jalonnée par les desseins de quelques passionnés, l'euphorie de l'industrie naissante du ski de masse et les grandes dates du « cirque blanc », n’attend qu’à poursuivre son histoire féconde dont de nombreux chapitres en pente sont à imaginer.
Un commentaire
A noter : remarquez bien sur la photo prise en été et montrant les différents tracés des pistes descendant de Bellevarde vers la Daille, la vue sur la Grande Motte, et surtout la taille du glacier !
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