Head - Découverte de la nouvelle gamme CRUX à ISCHGL

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Head - Découverte de la nouvelle gamme CRUX à ISCHGL

Head attaque le segment du ski de randonnée avec force !
article Head
Oliver Gough
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Head Skis

Vous n'êtes pas prêt pour la nouvelle qui va suivre :

Head, géant autrichien des skis de course, complète enfin son immense gamme de skis (du freeride au freestyle en passant par les skis de Mr et Mme tout le monde), avec une gamme de ski de randonnée.

Longtemps absent de ce segment, Head arrive en force avec une capsule de produits très complète.

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  • deux constructions de skis : Crux et Crux Pro déclinés en 4 et 5 largeurs,
  • une chaussure Crux de 1200g créée pour le plaisir à la descente, accompagnée d'une variante Crux Pro et d'un modèle femme.
  • une fixation à pins Tyrolia Almonte efficace et performante,
  • une flopée d'accessoires conçue pour le bonheur des free- et ski-randonneurs de tous bords (bâtons, sacs à dos, etc)
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Pourquoi un tel retard sur ce marché pour une marque aussi imposante ? Même les chefs de produit ne se l'expliquent pas. Bien évidemment les années Covid et les stations fermées ont laissé du temps pour se pencher sur la situation et après quelques longues années de développements la gamme est là : L'analyse de la concurrence a été finement menée les tests des produits rondement organisée, tous les retours et réajustements réalisés. Partant de certaines erreurs et faux-pas de leurs concurrents, d'analyses des pratiques et des ouvertures du marché, les équipes Head ont pu élaborer des produits qui d'après leur analyse couvrent de manière efficace des segments du marché afin de proposer LA solution du ski de randonnée : “The touring solution”.

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Pour un tel lancement, rien de mieux que de se retrouver au fin fond de l'Autriche à 1h30 du siège dans la région de Silvretta et plus précisément à Ischgl pour découvrir l'arrière pays de cette station, à la frontière avec la Suisse.

Pour les plus fêtards d'entre-vous, vous aurez surement déjà entendu parler d'Ischgl pour ses après-ski endiablés – techno résonnante dans les oreilles des marmottes endormies – autrichiens/ennes enivrés dansant sur des tables en chaussures de ski après une matinée passée à tailler des courbes parfaites en skis de slalom. Je pense qu'on n'est pas loin de la vérité. Heureusement (malheureusement?) pour nous, le programme était tout autre... Pour certains, Ischgl est une mecque du freeride (entre les pistes) mais aussi un accès idéal à l'altitude et à un plateau de montagnes composant la région de Silvretta avec ses très nombreux sommets de 2700-3300m d'altitude.

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Nous avons donc été conviés à passer quelques nuits dans le fameux Heidelburger Hütte, accessible depuis Ischgl et l'Autriche mais situé juste de l'autre côté de la frontière en Suisse à 2264m d'altitude. Une sorte de Suisse détaxée où les marques de bières sont allemandes, tout comme leur prix (pour les curieux, la Weissbier est à 6€ la pinte). Vous l'aurez compris, c'est un camp de base idéal pour découvrir les environs ! Avec ses 150 places c'est un bâtiment qui en impose et qui ressemble plutôt à un hôtel perdu en montagne qu'a un refuge. La cuisine est digne d'un très bon restaurant et la quinzaine de staff et serveurs veille au moindre verre vide... Situé en pied de vallon, il permet de desservir une dizaine d'itinéraires directs mais aussi deux autres itinéraires sur plusieurs jours reliant tous les refuges hivernaux gardés du coin. On est clairement sur un Chamonix-Zermatt à l'autrichienne, les glaciers en moins et la gaïeté des gardiens de refuge en plus.

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Le cadre est posé, les montagnes sont belles et gros gros coup de chance pour nous, il a neigé une trentaine de centimètres la veille ! Le staff Head est aux anges car les conditions sèches, chaudes en journée avec un bon regel la nuit (du mois précédent – fin janvier 2024) avaient rendu l'endroit très inhospitalier jusqu'alors.

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Au programme après la traditionnelle séance de présentation du matos en salle, une grosse journée de ski de randonnée composée d'une sortie de 800m de D+ le matin et puis rebelote l'après-midi pour ceux qui en voulaient encore. Vous pouvez vous douter qu'on était de la partie !

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C'est parti pour les sommets. On valide très rapidement que les 30cm de fraîche sont un pur régal et heureusement pour nous le soleil n'a encore rien transformé. C'est froid, c'est frais, on ne sent pas le fond dur : bref, une journée de plus au paradis pour un test de skis !

En parlant de paradis, on est entouré de deux ambassadeurs de la marque qui n'ont pas trop de limites quand il s'agit de leur pratiques du ski :

- Aaron Rolph est un aventurier britannique résidant à Chamonix et qui a pour particularité de faire des performances démesurées à ski, en alpi ou en vélo aux quatre coins de la planète. Deux semaines après notre rencontre il partait pour faire le Denali (6190m) à ski et en accès autonome avec pulka... Il documente ses expéditions sur ses réseaux et les raconte en format long sur des médias plus prestigieux.

- Ebba Forsgren partage son temps entre des shootings comme modèle pour diverses marques de skiwear et la promo de complexes hôteliers luxueux pendant qu'elle parcourt l'Europe au volant d'une voiture électrique que lui prête Kia. Elle skie fort et n'hésite pas à sauter des cliffs pour la caméra. La belle vie quoi.

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Pour mieux comprendre à quelle sauce nous avons été mangé, rien de mieux qu'un peu de vidéo pour que vous puissiez juger de la qualité de la neige et de l'impressionnant accueil réservé au refuge.


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Venons-en au matériel. Deux runs de 800m de dénivelé et quelques pistes défoncées pour accéder au refuge ne sont bien évidemment pas assez pour tester en profondeur du matériel, mais cela aura certainement permis de nous faire une très bonne idée du potentiel et des atouts de cette nouvelle gamme. A noter que les nombreux échanges avec les autres journalistes et testeurs présents auront aussi permis de nous faire un bon avis général sur cette gamme. 

C'est parti !

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Skis Crux et Crux Pro

Crux : comprendre le moment clef, complexe et décisif d'une ascension ou d'une descente


Cette nouvelle gamme de ski de randonnée se voit dotée de deux constructions :

  • Crux Pro : Des skis très légers haut de gamme, dénudés de leur top sheet, au laçage tri-directionnel de carbone et au noyau en Karuba et Graphène.
  • Crux : Des skis légèrement plus lourds mais plus accessibles au porte-monnaie, dotés d'un top sheet de couleur, un noyau en peuplier et des bandes de carbone.

Chaque ski est doté des tailles suivantes au patin : 81, 87, 93 et 99 sauf le Crux Pro qui s'autorise en plus un beau 105 pour ceux qui veulent vraiment skier vite et fort. De manière assez naturelle on retrouve des longueurs couvrant un très large spectre : de 149 à 184cm dans l'ensemble avec certaines restrictions sur les petites tailles plus on monte en largeur (le 105 dispo uniquement en 170, 177 et 184cm par exemple).

Il n'y a donc pas de version femme, car les deux constructions peuvent être utilisées de manière unisexe, tout comme les graphismes assez neutres et les taillants qui permettent à tous les gabarits d'y trouver son bonheur.

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Côté essais et avis de la rédaction, concentrons-nous sur le Crux Pro. C'est le modèle qui était le plus mis à l'honneur lors de ce test et sur lequel Head a investi tout son savoir faire.

La construction d'abord : Le Karuba et Graphène associé à du carbone tridimensionnel apporte une rigidité en torsion inégalable et une vivacité sur les changements d'angle. Sur les modèles plus fin, ce carbone apporte aussi une jouabilité malgré la rigidité assez étonnante. Bien évidemment un insert titanal est empiècé sous la zone de montage des fixations pour un maximum de solidité et de résistance à l'arrachement. Pour gagner un maximum de poids le noyau est allésé en 3D sur les bords afin d'avoir un ski ultra fin en spatule et talon, mais renforcé sous le pied et améliorer les appuis. Enfin, la carre fait le tour intégral du ski (sauf au talon sur la butée plastique usinée pour accueillir le crochet des peaux) et les skis sont même dotés de champs droits munis d'ABS pour assurer une absorption des chocs sur les angles.

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Particularité de ce ski pour gagner un maximum de poids : le top-sheet a tout simplement été enlevé. Seule une dernière couche de vernis permet d'assurer la protection des couches du noyau tout en évitant que la neige ne colle aux skis.

Cela créé un look assez hors du commun. Personnellement je l'aime bien : les fibres de carbone et la vue sur le noyau, l'insert titanal et les inserts ABS en spatule est très plaisant. La finition est telle qu'on n'a pas l'impression d'avoir un ski “pas fini” entre les mains. Au contraire, ça respire la belle mécanique. D'un ski à l'autre on peut même comparer les espacements des fibres de carbone et voir que chaque ski est unique dans sa construction.

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Dans l'ensemble cette gamme est bien née. Les skis sont attrayants, intéressants et on y revient ! Leur légèreté et leur pivot est presque déconcertante d'un premier abord, puis on s'habitue à leur skiabilité un peu particulière. Particulière car assez sur l'arrière et avec une stapule plongeante dès que l'on tentait un appui sur l'avant. La question du centrage des fixations a été soulevé et certains testeurs ont pu corriger cette sensation en avançant les fixations afin de mieux répartir le poids du skieur (plus central) sur un ski très rigide au talon. On sent en tout cas l'inspiration autrichienne de course de la marque avec des skis très performants, rigides et justes mais qui parviennent à pardonner quelques erreurs.

A noter aussi que la gamme est très complète (tant dans les largeurs que les longueurs) et que la version Pro vient encore ajouter une série de modèles. Il y a donc du choix pour tout le monde : du passionné de D+ voulant partir sur plusieurs jours en neige douce, jusqu'au bourrins de freerando qui veulent tailler 3 courbes dans une pente raide et mal décaillée.

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Chaussure CRUX

Head lance cette gamme avec 3 modèles à la clef : Crux Pro, Crux et Crux W. A notre disposition nous avions la version Pro donc nous concentrerons nous retours sur ce modèle là.

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La coque est en Pbax Rnew qui est un polymère issu de graines de ricin et qui en fait un plastique biosourcé. Le carbone utilisé dans la construction est quant à lui issu du recyclage. Ces deux aspects réduisent particulièrement l'impact de la construction de cette chaussure.

Trois boucles permettent de maintenir le pied et apporter une rigidité exemplaire notamment sur le collier grâce à l'ajout du booster strap. La construction générale combine la légèreté et le minimalisme d'un chaussant de compétition, surmonté d'un collier d'une pompe de freeride.

Sur la balance on obtient  1250g et un débattement de 55°.

Le positionnement est clairement sur une chaussure à tout faire et qui puisse convenir à une grande majorité de skieurs de randonnée en proposant un excellent compromis entre les deux mondes : relativement légère et avec un bon débattement à la montée tout en possédant de véritables capacités à la descente. Sa semelle n'est pas Grip-Walk ce qui restreint par contre son utilisation à des fixations à pins.

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Les petits détails qui vont bien :

  • Un booster strap facile à manipuler
  • Des crochets qui se prennent bien en main
  • Une semelle ajourée sur la pointe pour bien guider le pied sur le chaussage avec la Almonte
  • Un look pompe de race sur le chaussant alors que le collier suggère la puissance d'un 130 en freeride
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Fixation Almonte :

Le nom Almonte est un clin d'oeil aux débuts de Tyrolia. En 1928 il n'existait que deux fixations en gamme: une pour l'alpin et une pour la randonnée: qui s'appelait "Almonte" ce qui signifie "à la montagne". Ce nom commence par un A ce qui le raccroche aussi de manière tout à fait logique à leur gamme "A Series - Access All Areas".

Pour le design de la fixation, le but n'a pas été d'aller chercher une innovation structurelle mais tout simplement de chercher à répondre à la problématique suivante : "comment faire une fixation de randonnée aussi performante que l'ATK Raider 13 Evo mais avec un rapport qualité prix d'une Marker Alpinist ?"

Une chose est claire, c'est que le pari est réussi et que la Almonte répond tout à fait à ce positionnement ! Après une minutieuse analyse des fixations à pins concurrentes, de nombreux détails ont été adaptés pour apporter plus de simplicité, une meilleure prise en main, un poids léger et une skiabilité exemplaire.

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On retrouve donc une construction de fixations à inserts classique mis à part que l'intégralité du plastique utilisé est issu à 100% de plastique recyclé : Une première sur ce marché !

Les fanatiques de métal seront donc déçu mais l'ensemble respire la solidité. Face aux détracteurs, Head a pu bénéficier d'un magnifique coup de pub de la part de leur jeune athlète Xander Guldman, révélation jeune freeride 2024, qui suite à la perte de ses bagages et skis lors d'un trip au Canada/USA a du skier sur la seule paire disponible: des Kore 117 montés d'un prototype Almonte. Les doubles-back de 15m et les cork 720 plaqués dans la peuf et sans verrouiller la fixation sont le plus bel exemple de sa solidité et de la résistance des ressorts malgré le DIN 12 à priori trop faible pour une telle violence dans la pratique. La preuve en vidéo :


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Maintenant que ce sujet est traité, parlons du plus important : la facilité de manipulation qu'offre cette fixation. Tout d'abord le chaussage est ultra facile. Pas de cales ni de butées, juste une ligne à viser et des pins légèrement resserrés qui permettent de viser juste 9 coups sur 10.

Sur le talon, un simple quart de tour sans forcer (dans le sens des aiguilles d'une montre) permet de passer en mode montée. Le frein se clipse facilement à la main ou lors du chaussage avec la chaussure. Les cales de montées sont sur ressorts et facilement actionnables avec le bâton.

Enfin, pour repasser en mode descente, un quart de tour dans l'autre sens et le frein se libère (sans vous arracher les doigts – c'est important).

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Côté DIN, il existe deux versions, 4-10 et 5-12. Seul un réglage arrière est présent latéralement. Pour le déclenchement vertical il est possible de changer le U-Pin (Selon la version choisie, le U-Pin en DIN 6-10 est monté à l'origine et une version plus dure en 8-12 est fournie dans la boite, enfin une version très souple DIN 4-8 est disponible sur commande).

Petit détail performance. Les fixations sont livrées avec des cales qui peuvent être ajoutée sous le talon : 1,5mm, 2,5 ou 3,5mm selon votre chaussure afin d'apporter un appui supplémentaire sous le talon et ne pas juste être en porte à faux sur les tiges du U-Pin.

Autre petit détail pour les couteaux : les plus grandes marques (Dynaf, etc) peuvent être utilisées, mais Head propose un couteau spécifique avec un design étudié pour que le couteau s'enfonce assez dans la neige, quelque soit le modèle de chaussure utilisé ET la hauteur de cale. Très utile pour ceux qui aiment être sur la plus grande cale dans des neiges dures.

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En somme cette fixation Almonte est un bel ajout sur un marché de la fixation à pins qui tend à se boucher un peu : Tout est simple, bien construit, respire la solidité et possède un très bon positionnement avec 450€ pour 325g sur le modèle 12.

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En conclusion

C'est toujours un plaisir de tester du nouveau matériel bien conçu (et surtout dans de bonnes conditions^^). Head réussit un vrai tour de maître en arrivant avec une gamme complète dans laquelle de nombreux types de skieurs de randonnée pourront trouver ski à leur pied. Nulle doute que celle-ci s'étoffera d'avantage encore dans les années à venir si le marché reste porteur.

Merci Head pour le bel accueil, l'écoute de nos retours et l'aimabilité de l'encadrement durant ces 3 journées hors du temps.

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Cet article est une production Skipass.com réalisée avec le soutien de Head

7 Commentaires

Rider de Terre Superbe reportage d'une marque qui débarque avec une tonne de produits d'un coup. La diversité a du bon ! Et cette fixation à l'air très bien placée...
 

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Thoams Merci pour cet article! Suis pas fan de la pub pure et dure mais ce format de publi-reportage est vraiment intéressant. Le ton est sympa et la diversité du matos s'avère vraiment intéressante. Petite question : l’absence de Topsheet induit elle un ski plus fragile et vulnérables aux chocs? Parce que visuellement, je trouve ça plutôt beau.
 

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tidoudou Joli reportage, je bave autant sur ces jolies montagnes enneigées (jai hate !) que sur ce nouveau Matos Head 😊
 

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