Time Teaser - PVS Company

C'est LE teaser que nous attendons avec impatience tous les ans, celui de la boite de production dévouée à la cause du freeski français depuis 2006, j'ai nommé PVS Company. Ils nous présentent aujourd'hui un avant-goût de "Time, le temps d'un hiver", leur prochain film avec de belles images et quelques mots qui sonnent juste : Attendre, imaginer, se préparer, saisir l'intensité du moment... De la Russie aux Etats Unis, en passant par la Norvège et la Suède ou encore l'Europe de l'Est, PVS reste fidèle à son univers avec un rendu qualitatif et authentique parsemé d'une touche de créativité ! Comme il semble s'être passé beaucoup de choses le temps d'un hiver, nous avons posé une ou deux questions sur "Time" à son producteur David Lacote mais également à quelques uns des rideurs les plus fidèles : Thomas Krief, Sam Favret, Kelly Sildaru et Jessy Cornu... Un film à découvrir en avant-première le samedi 7 Septembre à Megève mais également à l'iF3 Montréal, Annecy et Innsbruck.

. Dans un souci de toujours se renouveler, on diversifie nos travaux avec des couvertures d'évènement, des publicités, des films produits, des documentaires, etc... Il faut au moins ça pour pouvoir produire un film de Freeski à coté sans manger des patates toute l'année (rires). On tourne pour le film à chaque "journée off" sinon la priorité reste les clients.

- Comment vous organisez-vous en interne ?
David Lacote : Comme on peut (rires) ! Antoine (Frioux) est le réalisateur, c'est donc lui qui décide de la trame du film et des intentions cinématographiques. Moi je suis le producteur, je trouve les moyens financiers et j'organise les équipes de tournage, les destinations et toutes les négociations qui vont avec. Sinon pour vous présenter brièvement l'équipe PVS : 
- Maxime moulin suit Thomas Krief pour le TKTV mais est aussi cadreur pour le film.
- Laurent Jamet suit Marie Martinod pour son documentaire dont la sortie est prévue en janvier 2014.
- Benjamin Nardini et William Mermoud sont cadreurs à la saison complète.
- Alex Blaize s'occupe surtout de Sam Favret et des tournages freeride.
- Jean Remy Ceyron est notre globe trotter c'est lui que l'on envoie un peu partout dans le monde, surtout pour shooter du street car ses deux qualités sont la débrouillardise et une grosse motivation.
- Mounia Latreche et Yona Pollier s'occupent de faire vivre la nouvelle identité de PVS "Les Machettes" avec des gros changements pour l'année 2014 !
- Niels St Viteux est notre graphiste et directeur artistique.
- Jean Philippe Blanc allias "WOZDAT" est notre artiste de rue qui nous aide sur l'inspiration globale du film.
-  Enfin, Etienne Mérel a fait un stage de 4 mois pour appréhender le milieu audiovisuel.

Bien équipés...

- Où êtes-vous allés shooter cette année ? 
David Lacote : On est parti en Russie pour un segment freeride, en Estonie et Slovénie pour shooter du street, aux USA pour suivre les Crapules et Kelly Sildaru en fin d'hiver, en Norvège avec Arnaud Rougier et Julien Eustache et enfin en Suède avec Jules Bonnaire et Romain Grojean.

- Avec un peu de recul en montant ce nouveau film "Time", quel est votre ressenti sur l'hiver qui vient de s'écouler ?David Lacote : L'hiver a été gavé de neige en Europe donc parfait pour shooter ! Néanmoins en fin de saison, le problème était des conditions beaucoup plus dangereuses que d'habitude avec en supplément énormément de brouillard. Nous avons été contraints d'annuler beaucoup de shootings, c'est finalement assez mitigé !

Backstages du shooting

- Toto, tu nous réserves une surprise avec une part' pour le moins originale dans le halfpipe "multi-modules" de Méribel, peux-tu nous en dire un peu plus ? 
Thomas Krief : L'idée est née pendant l'hiver. Sachant que je n'avais pas beaucoup de temps pour shooter en fin de saison, j'ai préféré me concentrer sur un seul gros projet dans lequel je voulais combiner toutes les disciplines du freestyle. Mon ambition était de montrer que, même si je passe beaucoup de temps dans le pipe, je reste un skieur polyvalent. C'est comme ça que nous avons créé ce module complètement dingue à Méribel ! Je me suis beaucoup investi dans la création de ce projet et j'ai pris énormément de plaisir à rider sur ce shooting. C'était assez incroyable d'avoir ce module unique pour moi tout seul. En même temps, je retrouvais la petite pression des compétitions car je savais que si je ne faisais pas le boulot il n'y aurait personne pour le faire à ma place (rires). Je me suis donné à fond pendant 4 jours et je suis très content du résultat. J'ai hâte de vous faire découvrir tout ça !

Thomas Krief dans le pipe pour le moins original de Méribel

- Sam, l'année dernière tu étais nominé dans la catégorie "best rider européen" avec ta part dans "Pour Vous Servir". Après un tel hiver dans nos montagnes, j'imagine que tu t'es bien gavé en shootant vers chez toi, à Chamonix ? Gros segment en perspective ?
Sam Favret : C'est certain qu'avec un hiver pareil, on ne va pas se plaindre ! Je me suis concentré sur le Linecatcher tout le début d'hiver du coup je n'ai pas beaucoup shooté. J'ai quand même pu profiter à fond de toute cette pow avec mes potes. On a commencé à filmer après le Linecatcher, tout d'abord sur Cham en BC et après je suis parti en Russie pour un gros trip héli. Malheureusement, nous n'avons rien fait pendant 12 jours à cause des intempéries (12 jours de pluie). On a quand même réussi à skier le dernier jour et puis on est rentré sur Cham pour compléter la part'. 

Russie

J'ai eu la chance de profiter un peu d'un hélicoptère et on a réalisé de superbes images en freeride pas très loin de la maison. J'ai fini par me tirer un genou début avril sur un kick en BC ce qui a écourté ma fin de saison et malheureusement mon segment au passage. Au final, je ne suis pas vraiment satisfait du résultat, d'ailleurs je n' ai jamais été vraiment content d'une de mes parts. D'après moi, il manque toujours plein d'images ! Cependant, il y a beaucoup de choses que je n'avais pas avant, c'est un peu plus orienté freeride cette année.

Je me fixe beaucoup d'objectifs et je n'en fais que la moitié chaque saison ! J'essaye de donner le meilleur de moi-même tous les hivers  mais malheureusement on dépend aussi des conditions et on n'est jamais à l'abri d'une blessure… Je pense que le jour où je serais vraiment content de mon segment, je pourrais arrêter de filmer (rires). Bref, on s'est quand même bien gavé et j'espère que vous apprécierez ces belles images !

Sam Favret

- Kelly, comment s'est passé le tournage avec PVS cette année ?
Kelly Sildaru : Nous n'avons pas filmé autant que l'année précédente car j'ai fait plus de compétitions et du coup j'avais moins de temps. En plus, je ne peux pas trop rater l'école ! Le temps que nous avons passé ensemble cet hiver était super ! La première fois que j'ai filmé avec PVS c'était en 2010, ça fait donc 4 ans qu'ils me shootent. Aujourd'hui nous sommes de très bons amis et c'est toujours super sympa de les voir et de filmer à leurs côtés !

Kelly Sildaru pendant les X Games Tignes

- Est-ce que tu vas encore nous surprendre avec des nouveaux tricks ?
Kelly Sildaru : Je ne sais pas, nous verrons bien, c'est une surprise ! J'ai fait quelque chose de nouveau, ça dépend s'ils décident de l'utiliser ou non. Cette année, nous avons aussi filmé avec mon petit frère Henry et je pense qu'il vous surprendra plus que moi !

- Jessy, vous êtes partis filmer de l'urbain en Estonie et Slovénie, as-tu quelques anecdotes à nous raconter ?
Jessy Cornu : (rires) Oui, bien sur qu'il y en a ! Par exemple, l'aller pour la Slovénie a duré plus longtemps que prévu… On a du s'arrêter pour mettre de l'essence mais comme on avait la dale on a d'abord mangé un bout avant de repartir. Dans la précipitation, nous avons oublié de faire le plein et nous sommes tombés en panne au beau milieu de l' autoroute. A ce moment là j'étais avec Kikou (Robin Romera), Étienne (Mérel) et JR (Ceron) et on s'est demandé si c'était finalement une bonne idée de partir ensemble (rires).

- Dans le teaser on te voit lancer des petits regards aux jeunes femmes qui passent, quelque chose à confesser ?
Jessy Cornu : Elles valaient vraiment la peine de faire le déplacement (rires), malheureusement on ne s'est pas arrêté de rider en Estonie, on n'a pas eu le temps d'en profiter ou même de sortir ce qui fut de loin la plus grosse défaite du trip (rires).

Jessy Cornu