Après avoir découvert l’ambiance sur place, nous voici arrivé au moment de la compétition : les fameux Olympic Test Event.
Après avoir découvert l’ambiance sur place, nous voici arrivé au moment de la compétition pour Thomas Krief : les fameux Olympic Test Event.
Samedi 16 février, le réveil sonne bien tôt, départ à 8h30 pour 15 min de bus, puis 2 télécabines. Pour arriver en haut du pipe. Ce matin la météo est capricieuse, on ne distingue plus les belles montagnes environnantes. Car oui, au dessus de nous s’élèvent de beaux sommets bien enneigés. Nous sommes bel et bien sous la pluie, puis en montant sous la neige, cette dernière tombe abondamment et est super humide.
Arrivé à l’athlète lounge on en profite pour regarder les qualifications des femmes. Marie Martinod et Anais Caradeux s’en sortent bien et passent en finale.
Quelques minutes après les trainings du heat 1 des hommes commencent (Kevin, Nico, Joff et Thomas sont de la partie). Niveau météo aucune amélioration c’est même l’inverse, mais ça reste raisonnable pour rider. La course commence, les premiers s’élancent, Torin peut plaquer son run, bien que beaucoup moins classe qu’à son habitude, il arrive en bas sur les pieds. Byron Wells glisse bien est plaque aussi son run. Alex Ferreira s'immisce à la tête du heat 1 avec son second run en finissant avec double cork.
Côté français rien de fantastique. Mais aussi beaucoup de malchance avec le temps. Nico, Thomas et Kevin partent à la suite en milieu de tableau, Joff quelques dossards plus loin. Juste avant le premier drop de Nico, le brouillard envahit le pipe, on ne voit plus rien. Au même moment les chutes de neige s’intensifient et ce sont de flocons énormes et bien humides qui tombent pendant près de 20min. Interruption de la course. Les conditions sont exécrables. Feu vert pour les gars, mais franchement c’est inridable. On oublie le run 1 on passe au second.
Scénario quasi similaire, Thomas ne peut pas faire un bon run. Kévin donne tout, plaque un run avec un double cork, mais cela ne suffira pas. Aucun français en final, mais comme le dit Greg, l’entraîneur, dans ce type de course il est autant probable de finir premier comme dernier.
Pour nous c’est direction l’hôtel au sec et retour en France avec au programme training en vue des championnats du monde à Oslo et des X Games de Tignes.
Bilan mitigé de notre passage à Sochi. Le point positif c’est d’avoir pu jeter un oeil au lieu qui va accueillir les prochains JO. Pour ceux qui seront de la partie c’était donc une mise en situation intéressante. En ce qui concerne le lieu, le site des disciplines freestyle devrait permettre d’assister à un beau spectacle de part la configuration du site.
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