De l'idée à la gamme complète, l'expérience de Wedze

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De l'idée à la gamme complète, l'expérience de Wedze

Comment construire une gamme de skis freeride en partant d'une feuille blanche ?
article Wedze
KillaWhale
Texte :

Au début de l'année 2018, James de Saint Julien, chef produit ski chez Wedze, a reçu comme mission le développement de la future gamme de skis freeride. Dans la lignée de la politique de co-conception chère à Decathlon, qui intègre les utilisateurs aux processus de développement des produits, il a eu l'idée de génie de toquer à la porte du garage d'Adrien Accorsini, grand collectionneur de skis et skipasseur assidu (nous avions visité son garage il y a deux ans). Avec l'aide de l'équipe Wedze dédiée au freeride, en partant d'une feuille entièrement vierge et en s'inspirant du bagage historique d'Adrien, ils ont imaginé, conçu, testé, et plus globalement, développé une gamme complète de skis freeride dont la première partie arrivera dans les magasins à l'automne 2020. Une aventure pleine de passion et de rebondissements que nous vous racontons en exclusivité sur skipass. Nous attaquons aujourd'hui avec la genèse de ce projet. 

Decathlon et le ski

Histoire

Cela fait longtemps que Decathlon fait des skis, on retrouve de vieux skis droits à la semelle rose que l'équipe s'est amusée à ressortir lors des ski-tests (en photo plus bas dans l'article). Au départ c'était sous le nom de Decathlon, puis ensuite sous le nom de Quechua, qui à partir de 1997 regroupait tout ce qui était montagne. 

Mais la montagne est un gros univers, et cela faisait beaucoup de pratiques pour une seule marque. En 2006 est créée Wedze (qui a récemment perdu son apostrophe), rassemblant tout ce qui concerne la glisse et la neige : ski, snowboard, luge et même monoski pendant un temps. Deux ans plus tard, l'escalade et l'alpinisme seront elles rattachées à Simond, marque locale et historique de matériel de montagne rachetée par le groupe. Quechua se concentre aujourd'hui sur l'univers de la randonnée. 

Wedze

Wedze fait ainsi partie du trio de marques de montagne, avec Quechua et Simond, rassemblées au Mountain Store de Passy, en Haute-Savoie. A l'instar de Quechua, au fil des années et des développements de produits la petite Wedze est devenue grande. Ainsi, la décision a été prise de scinder la marque en quatre entités distinctes, chacune s'occupant de son univers : le ski de piste, le freeski (qui englobe freeride, freestyle et ski de randonnée), le snowboard et la luge. Pour l'instant, il s'agit d'abord d'une question d'organisation interne qui n'est pas vraiment perceptible par le public, mais à terme chacune devrait avoir son nom et son identité propre. Bien que discret, ce changement a une influence concrète sur les produits puisque, comme nous allons le voir dans cet article, la marque passe d'une vision "généraliste" à une vision "multi-spécialiste". Par exemple, il n'y a encore pas si longtemps, le freeride chez Wedze c'était un seul modèle, à l'opposé de ce qui est en train d'être développé aujourd'hui et que nous allons découvrir dans cet article.

Le QG des marques montagne de Decathlon, à quelques kilomètres de Chamonix :

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Penser le futur

La dure tâche du chef produit

James était auparavant chef produit ski "global", toutes pratiques confondues, et avec la nouvelle organisation il est désormais 100% dédié au ski freeride, avec carte blanche pour organiser le développement de la future gamme Wedze. Chef produit, ça veut dire que vous êtes l'équilibriste qui doit jongler avec tous les impératifs : de la marque (qui a sa direction, sa volonté propre, son positionnement), des clients et plus généralement de la demande (le fameux "marché"), et enfin les limites physiques de ce qu'il est possible de faire avec des matériaux (et ça, ce sont les ingénieurs qui vous les rappellent gentiment, mais régulièrement). C'est un travail qui s'étalera sur un peu plus de deux ans entre les premières réflexions, durant l'hiver 2017-2018, et l'arrivée des skis en magasins, prévues pour l'automne 2020. 

Avec son équipe, ils attaquent le travail en décembre 2017 et jusqu'en avril 2018, établissent la partie théorique. Le processus suivi, typique de Decathlon, est le suivant : 

Découpe des pratiques (freeride, rando, piste, etc.) => Analyse fonctionnelle de la pratique observée => Besoins d'usages de celle-ci => Avantages produits spécifiques pour y répondre => Caractéristiques des produits. 

Ensuite, on prototype, on teste, et quand ça colle au cahier des charges, on valide. Une affaire qui roule. Enfin, en théorie.

Le "freeride" ?

Pour répondre aux premières étapes, il faut cadrer et définir la pratique. Alors, c'est quoi le freeride ? Question pas si facile en fait, mais indispensable pour pouvoir faire une gamme de skis dits "freeride". James nous en dit plus sur la "vision Decathlon" de cette pratique :

D’abord, une montagne, de la neige, et on fait sa trace. C’est tout simple. Ensuite, c’est précisément « rendre le freeride accessible au plus grand nombre ». Derrière accessible, il se cache plusieurs choses, il n’y a pas que le prix. On a envie de jouer un rôle pour aider les gens à faire le pas. Aujourd’hui il y a peut-être 70% des skieurs qui rêvent de s’évader, mais moins de 20% qui passent les jalons. On aimerait donc proposer pas seulement des produits, mais toute une démarche pour le faire en sécurité. A terme, on aimerait arriver à innover sur ces créneaux là, faire de la formation, etc. Pas nous-mêmes directement, mais en accompagnement d’organismes déjà reconnus pour ça. 

Il s'agit donc de ce qu'il se passe de l'autre côté des jalons. Ça laisse de la marge. Chez Decathlon, les niveaux de pratique des produits sont déclinés en fonction d'une nomenclature particulière, à base de chiffres. L'équipe va construire sa gamme en fonction de ce système, avec des produits dédiés à chaque niveau, dans un esprit de progression, mais pas seulement : 

Nous avons trois freerideurs cibles. Les 100, les 500 et les 900. C’est simplement débutant, confirmé, expert, une nomenclature qu’on retrouve dans tous nos produits. Le premier, c’est le skieur de piste confirmé qui veut découvrir le freeride, mais en restant à vue de la piste. Ensuite le 500, le skieur hors-piste confirmé, il va faire tout ce qui se fait à vue, du haut de l’itinéraire au bas, les petites combes, des bouts de forêt, etc. Et le 900, il a une vraie connaissance de son environnement, de la montagne. Il est autonome dans la gestion de sa sécurité (le 500 doit commencer à l’être aussi), il va chercher plus de pente, c’est le chasseur de poudre quoi. C’est aussi celui qui va vouloir crapahuter une demi-heure à pieds pour aller chercher le petit couloir qui l'intéresse, voire même mettre un peu les peaux pour basculer quelque part. On est proche de la freerando. Pour nous, le 500 et le 900 n’ont pas une grosse différence de niveau de ski, ils ont surtout une différence de connaissance et d’acceptation du risque montagne. Une notion qui évolue au cours du temps, avec la maturité, etc. Alors que le niveau de ski lui, change peut-être moins. C’est important pour nous dans notre conception du matériel : cela veut dire que le 500 est presque aussi exigeant que le 900. Il n’attend juste pas la même chose. 

Ainsi, cette vision des différentes façons de faire du freeride et les niveaux associés sont résumés sur ce schéma explicatif de la vision Wedze :

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Co-conception

Avril 2018. James et son équipe ont déjà une ébauche de gamme, avec quelques idées de shapes, mais encore rien de concret. Il aimerait bien faire un workshop pour mettre tout ça à plat pour définir les différents modèles de la gamme, avant de passer à la phase de prototypage. Depuis octobre 2017, il a en tête un article paru sur skipass et qui présente la fantastique collection de skis freeride d'un passionné, Adrien. Cela lui semble une bonne idée de lui rendre visite :

Cet article m'avait vraiment capté, interpelé : toute mon histoire du freeride était dedans, les modèles qui m'ont marqué, les segments de films de mes idoles... Et le meilleur moyen de savoir où on veut aller, c’est de savoir d’où on vient, enfin d’où le sport vient. J’ai donc contacté Adrien, et je lui ai demandé si il était intéressé pour nous aider à développer notre gamme freeride. J’étais super heureux de tomber sur un gars très ouvert et motivé ! Nous nous sommes donc retrouvés mi-avril dans un garage annécien rempli de skis avec une belle équipe (designer, ingénieur, directeur de magasin, chefs produits, etc.). Nous avons observé tous ces modèles et leurs évolutions au fil des années, en analysant à chaque fois leurs caractéristiques et les « avantages produits », pour reprendre notre jargon, attendus : portance, maniabilité, stabilité, etc.

Adrien, accompagné de Simon, un autre skipasseur également bon connaisseur des skis freeride, font retracer à l'équipe l'histoire de la pratique au travers de l'évolution des modèles, depuis les premiers skis droits un peu élargis aux double rockers récents, en passant par les barre-à-mines de deux mètres de la grande époque. 

Pour une visite du garage d'Adrien, voir notre article "Des skis de légende"

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Remise à plat

Au fur et à mesure de la visite, et alors qu'ils parlent du projet et d'éventuels modèles, Adrien comprend que l'équipe a déjà en tête une vision de gamme, quelque chose d'assez "traditionnel", ce que font beaucoup de marques dans la construction de leurs gammes freeride : un même shape global, décliné en différentes largeurs pour chaque modèle.

Adrien : A un moment, il y a eu un déclic quand j’ai dit à propos d'une caractéristique de ski « oui, mais ça, dépend pourquoi faire ». James a répondu « comment ça pourquoi faire, du freeride » et là j’ai dit « mais pour faire quoi en freeride ? ». C’est là qu’ils ont compris qu’un seul shape, décliné en différentes largeurs, ça n’allait pas. J'ai ajouté « moi j’adore mon Aluflex bien droit et rigide pour aller faire un derby, mais j’aime aussi aller faire de la poudre avec mon Candide 4.0 ». Tout ça, c'est du freeride, mais c'est bien différent aussi bien dans l'approche que dans le matos. C’est là qu’on s’est dit qu’il fallait construire la gamme en fonction des différentes visions, des différentes façons de faire du freeride.

Pour James et son équipe, cette discussion « a balayé d’un coup tout notre plan ». Ils ont compris qu'il n'y avait pas UN style de freeride, qui dépend seulement du niveau, mais plusieurs, en fonction aussi bien des skieurs que des envies du moment. Patrice, chef produit des skis femmes et présent lors de la visite, ajoute en rigolant : « Ça faisait trois semaines qu’on travaillait sur nos modèles, qu’on les écrivait, et les deux jeunes nous ont tout mis à la poubelle en quelques heures ! »

De gauche à droite, James, Adrien et Christian, en charge de la conception des prototypes, dans l'atelier Wedze :

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On recommence

Dans les premières heures du "workshop" dans le garage, tout est mis à plat, pour essayer de réfléchir autrement à la gamme et aux futurs modèles. 

James : Avant de venir, nous avions commencé à travailler avec un shape « touche à tout, bon à rien » décliné en plusieurs largeurs, en « profondeurs de neige » correspondantes. On a transformé ça en une recherche des identités fortes de chaque utilisateur, et nous avons ensuite tenté de développer des shapes qui répondent à cette diversité qu’on rencontre quand on observe les gens skier. 

En à peine deux jours, une ébauche de nouvelle gamme est faite, avec six modèles. Adrien explique :

Dans l’équipe de développement, chacun a un profil complètement différent des autres. Ça a aidé à leur faire comprendre ce qu’on voulait dire par ces types de ride différents. Car après avoir analysé les "goûts" des uns et des autres en terme de skis et de façons de skier, on s’est aperçu qu’on pouvait mettre un nom d'un membre de l'équipe au-dessus de chaque modèle de la nouvelle gamme qu’on venait de faire. 

Ils donnent alors des noms de code provisoires à ces modèles, que certains conserveront peut-être jusque dans les magasins, le but étant de faire comprendre en un coup d'oeil le programme du ski. Voici ce que donne cette première ébauche de gamme : un ski débutant (le Rookie), un ski joueur (le Toy), un ski de poudre (le Pow Chaser), un "bon ski de pisteur à tout faire" (le Patrol), un ski pour aller vite et fort (le "NRV") et enfin, un ski pour craphuter un peu et chercher la fameuse combe qui va bien (le Light). Un résultat qui plait à toute l'équipe et surtout à James :

C’est à ce moment que grâce à Adrien et Simon, j’ai réalisé qu’on allait laisser des gens "sur le côté" avec notre première vision de gamme, en ne leur proposant pas le ski qui leur correspond. Alors que finalement, avec pas plus de modèles que ce que nous avions imaginé à la base, nous allions couvrir beaucoup plus de profils. Ensuite, nous avons travaillé pour que ces différences se comprennent facilement dans le shape, le nom, le design des modèles. Au final, la gamme que nous avions développé à la fin de ces deux jours n’a pas vraiment bougé, nous sommes restés sur les grandes lignes élaborées à ce moment.

Work in progress...

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Prototypage 

La gamme est dessinée sur le papier, il reste "simplement" à la fabriquer, c'est-à-dire à créer les skis qui vont correspondre au cahier des charges. Ce n'est pas une mince affaire : il ne suffit pas de dire "je veux un bon ski de freeride" et de claquer des doigts pour qu'il arrive, prêt à tout déchirer. Cela demande de nombreux prototypes pour comparer les shapes et constructions, avec de nombreuses itérations avant la validation du modèle final. 

L'équipe de développement va donner ses directives aux ingénieurs de l'API, l'Atelier de Prototypage Industriel. Celui-ci est au sein du Mountain Store, à quelques mètres des rayons du magasin. Là-bas, Roberto, Fabien et Christian suivent les directives de James et son équipe pour leur fabriquer les différents prototypes des futurs modèles. Cette équipe est aussi en charge de la gestion de la production en série dans les usines, pour s'assurer que les produits finaux correspondent au cahier des charges (ils travaillent notamment dès les prototypes avec les matériaux utilisés dans les usines pour s'assurer de la bonne future correspondance)

Ces skis sont faits sous-vide (la pression s'effectue par aspiration) dans un gros four, à partir des éléments qui sont préparés sur place : il s'agit d'une véritable petite unité de production. L'équipe fait elle-même ses propres moules, fabrique ses noyaux, découpe ses semelles, fait ses topsheet, le tout à la demande et sur mesure (ils ont notamment une imprimante 3D, très utile). Il faut environ deux jours, trois avec les finitions, pour faire un paire prête à skier. L'atelier possède aussi un labo de test des skis, avec des machines qui les contraignent en flexion et torsion pour observer leur durée de vie, ainsi qu'un banc de mesure pour vérifier les shapes (lignes de côtes mais surtout hauteur de rocker et de cambres).


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L'atelier de prototypage est juste derrière l'atelier d'entretien, où les ingénieurs font les finitions des modèles fraichement moulés (dégrossir le ski, tomber les chants, faire les carre, faire une structure à la semelle, farter, etc.). Pour faire une gamme comme celle de freeride en cours de développement, l'équipe fabrique plusieurs dizaines de prototypes en vue de les comparer sur la neige. En voici quelques-uns pour le "gros" bestiau, le Pow (dont l'un a eu l'honneur de faire le Derby de la Meije l'année dernière). Chacun a une particularité de shape et/ou de construction :


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Sur le terrain

Les premiers essais sur neige ont eu lieu à l'automne 2018, et se sont prolongés tout au long de l'hiver 2018-2019. Pour James, l'important est de « bien s'entourer, avec une équipe de testeurs diversifiés ». Un procédé méthodologique et empirique est défini, dans le but de figer un maximum de constantes d'un test à l'autre pour éviter d'être trop influencé par certains paramètres irréductibles (forme du moment des testeurs, qualité de la neige, etc.). Il nous explique :

Pour un seul modèle, on partait tester quatre skis, avec deux shapes différents, et chaque shape avait deux constructions différentes. De ça, on ne garde qu’un shape, et on affine ensuite pour ne garder qu’une construction. De ce prototype « sélectionné », on réfléchit et on se demande ce qu’on veut améliorer dessus. Et ainsi de suite, jusque’à ce que le résultat nous convienne, itération après itération. Bien sur, on fait tout ça avec le plus de conditions différentes possibles. Y compris sous la pluie. Et je te passe sur le protocole de descente et de test, avec lequel Adrien et Simon ont eu un peu plus de mal les jours de poudre (rires) !

Après chaque journée, tout est mis en commun dans le but d'évaluer la qualité du test du jour et de faire la sélection entre les prototypes. En cas de doute (que faire si les deux versions sont bonnes ?), on se réfère au cahier des charges : le prototype qui y répond le mieux sera le "gagnant"


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En vidéo, un peu de terrain et le processus de fabrication des prototypes :


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Design

En même temps que les tests, un autre travail non moins important est effectué par Victor, le designer, au chaud dans les bureaux : dessiner le futur design de la gamme. Car même si un topsheet stylé n'aide pas un ski à mieux descendre, il reste garant du succès commercial (c'est même l'une de ses principales variables).

Le travail était en cours lorsque nous avons visité l'atelier (en juillet 2019). Victor s'est inspiré de la glisse au sens large et notamment du nautisme (première photo ci-dessous) pour symboliser la portance, caractéristique spécifique du freeride. Le but étant de se différencier des skis de piste, tout en créant une unité, une identité visuelle à la gamme dans son ensemble.   


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A mi-chemin

Seconde phase

Après la première phase de développement en interne (en collaboration avec Adrien et Simon), vient désormais la seconde phase, toujours dans l'idée de co-conception : faire tester les nouveaux modèles à des utilisateurs. Celle-ci a commencé en toute fin de saison dernière, où quelques skieurs chanceux et triés sur le volet ont pu tester plusieurs modèles lors du High Test à Val Thorens (le prochain High Test est prévu pour début décembre). Un skipasseur, Nicolas, était présent et a posté un test très complet du futur (pas encore définitif) Pow Chaser : Test Prototype 115. Il semble conquis par cette première mouture :

Comme seconde paire de ski quand Jean-Michel (clin d’œil à Bon App’) a eu sa charcut’ et s’est lâché, c’est (ce sera) sans doute un des meilleurs choix du (futur puisque 2020-2021) marché en termes de rapport qualité prix compte tenu de l’agressivité de Décathlon dans ce domaine. Avec en plus un excellent produit.


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"Essais Longue Durée"

Si vous avez suivi le timing, vous aurez noté qu'il reste encore un hiver avant l'arrivée des skis dans les magasins, en tout cas d'une partie de la gamme (sur les six modèles, deux sont toujours en cours de développement et ne devraient pas arriver avant 2021-2022). Car même si les modèles sont à peu près définis (il est toujours possible de faire encore quelques ajustements), il reste à s'assurer de leur durabilité. Ce sera donc l'heure des "Essais Longue Durée", aux pieds de pisteurs, moniteurs ou autres passionnés qui pourront leur mettre plusieurs dizaines de sorties dans la vue en quelques mois seulement. 

James : C’est loin d’être fini puisqu’on rentre maintenant dans la dernière phase du processus pour les premiers modèles (la gamme entière ne sera terminée que dans deux ans) avec les Essais Longue Durée (ELD), et là l’idée c’est de leur mettre 50 jours de ski dans la tête d’ici la fin du mois de février. C’est plutôt la durabilité qu’on cherche à tester : durabilité des caractéristiques du ski, vieillissement du topsheet, tenue des fixations, structure, couleurs, etc. On est pas non plus à l’abri de revenir plus en profondeur sur le shape lui-même si on s’aperçoit que ça ne colle pas à ce qu’on voulait développer. 

C'est en toute logique que nous proposons aux intéressés et motivés d'intégrer ce processus de test longue durée : deux Tests Privés de deux modèles de la gamme que nous vous dévoilons ici en exclusivité sont prévus. Le premier sur le Slash, le ski joueur (ex-Toy) à 100 mm au patin, et le second sur le Patrol, le ski à tout faire à 95 mm. Les pré-requis : vouloir leur en mettre plein la vue au cours de l'hiver qui vient. 

Le Slash :

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Premier bilan à mi-parcours

Nous sommes donc à la veille de l'hiver d'affinage des premiers modèles, avec les essais de longue durée. C'est-à-dire à la moitié du chemin concernant la première partie de la gamme, la seconde partie elle, sera en essais longue durée durant l'hiver suivant, 2020-2021. Pour ceux qui sont un peu perdus (nous comprenons, nous nous y perdons aussi souvent dans les saisons dès qu'on parle de développement produit), un petit récapitulatif temporel du travail sur cette gamme future freeride : 

- Printemps 2018 : premières idées,
- Avril 2018 : workshop avec Adrien et Simon, remise à zéro des plans, nouvelle gamme formée,
- Hiver 2018-2019 : essais sur neige de la gamme, affinage de chaque modèle,
- Hiver 2019-2020 : essais longue durée (ELD - tests privés intégrés au processus) des premiers modèles, suite du développement des autres,
- Automne 2020, hiver 2020-2021 : arrivée dans les magasins et aux pieds des clients des premiers modèles, développement de la suite de la gamme (essais longue durée),
- Automne 2021, hiver 2021-2022 : la gamme est complète en magasins.  

Nous avons demandé à Adrien ce que ça faisait de passer "de l'autre côté", non plus côté utilisateur ou client, mais de ceux qui réfléchissent et développent. Alors Adrien, un premier bilan de cette expérience ? C’est facile de développer des skis ?

Ce n’est pas tous les jours qu’une marque décide de tout chambouler comme ça, pour repartir d’une page blanche. Avec le recul aujourd'hui, je dois avouer que je suis particulièrement ému et fier lorsque je regarde le résultat actuel global.
Le challenge a été d’autant plus important qu’il me (nous) tenait à coeur de créer un nombre minimal d’outils, à même de répondre aux besoins de tous les freerideurs, quelque soit le style, l’âge, le niveau et le terrain de jeu.
En deux jours de travail les bases ont été solidement posées, et pendant ces 18 derniers mois, chacun a naturellement apporté ses ingrédients pour faire en sorte que l’on arrive à proposer aujourd’hui des produits bien nés, qui répondent en tous points au cahier des charges que nous avions défini.
Le feeling est tout de suite bien passé avec cette équipe de passionnés surmotivés, et je tiens particulièrement à les remercier pour la confiance qui m’a été accordée dès le départ du projet. Certes, ça n’a pas toujours été facile. Je n’étais pas toujours en phase avec les choix et avis de chacun, que ça soit dans les domaines de la conception ou parfois du design… Mais en faisant aujourd’hui le bilan, je constate que c’est justement là une grande force que d’avoir des profils et avis différents, car ce sont de ces échanges constructifs que dépendent la réussite ou non d’un projet si ambitieux que celui de créer un Quiver Parfait .

La suite au prochain épisode !

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Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Wedze

65 Commentaires

cheschire Intéressant !
Et le partenariat avec les tests privés c'est génial !
Est-ce que décath va faire la même chose avec la section "piste" ?
 

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damien746 Partir sur trois gamme freeride est une très bonne idée. J'étais vraiment déçu quand Salomon ont arrêté les gamme quest et rocker car c'était deux gammes bien distinctes et difficilement regroupable!
 

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Shane Harrisson De ce que je me souvienne, James m'a dit que ces skis pourraient s'acheter hors fixation (pour permettre de les "customiser" à l'envi).
 

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skiato Super intéressant. Chapeau bas à Décath d'être aller chercher deux beaux passionnés pour prendre en compte leurs retours et d'avoir eu le courage de repartir de zéro plutôt que sur des idées préconçues.
L'approche de segmenter son offre pas seulement en niveau mais plutôt en typologie de skieurs (et donc de skis) me parait super cohérente. Ca évite de tomber dans le piège du "une gamme = grosso modo le même shape dans plusieurs largeurs"
 

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labuche1 Bel article !! Vraiment par contre je suis absolument pas d'accord avec les commentaires précédents un des " passionné " est particulièrement moche.... Celui qui de taille modeste.
FastNico Ouais, mais l'autre est très beau... c'était pour équilibrer sans doute, rétablir l'équilibre de l'univers :-)
 

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Tchak-Tchak "Cette équipe est aussi en charge de la gestion de la production en série dans les usines, pour s'assurer que les produits finaux correspondent au cahier des charges (ils travaillent notamment dès les prototypes avec les matériaux utilisés dans les usines pour s'assurer de la bonne future correspondance)."
Et elles sont situées où ces usines ? A mince, c'est vrai, faut surtout pas le dire, j'oubliais, c'est du contenu sponsorisé ! :)
Whipperman Il y a deux trois ans ils faisaient faire fabriquer leurs skis par Ross
Tchak-Tchak En tout cas, c'est vraiment un sujet clivant, j'ai déjà eu 3 notifications comme quoi un lecteur avait aimé ce commentaire :)
bkkaset Je te mets un j'aime pour compenser ;-)
 

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FastNico C'est quoi le fond du problème avec les usines ? Y'a très peu de marques qui ont leur propre usine non ? Black Crows a bien fait fabriquer en Tunisie et ça a jamais choqué personne ! Si le produit est bon, c'est le principal... Je pense surtout que là, certaines marques viennent d'avoir un filet de sueur glacé leur couler le long de la nuque :-)
Tchak-Tchak Il me semble que tu confonds Nico, c'est pas BC, c'est plutôt Movement. Mais bon. Non, j'aurais juste bien voulu savoir où ils étaient fabriqués ces skis decath. Mais visiblement c'est délicat de donner l'info :)
francois.longin Je suis assez d'accord avec Nico, si le lieu d'usinage est discriminatoire ou au moins un critère de sélection possible, il faudrait mettre toutes les marques sur le même pied d'égalité et publier les lieu de fabrication de tout le monde. Pour connaitre un peu Decathlon, même plutôt bien, l'entreprise est l'une des premières à avoir une charte de bonne conduite de fabrication à l'étranger, d'emploi et de respect des "petites mains", au moins sur la partie textile.
 

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FastNico BC, c'était Italie au début puis autriche et slovénie... je trouve personnellement que ce soit Wedze, Black Crows, Wolkl ou toute autre marque typée grand public, l'origine importe peu tant que le produit est bon et bien fini...
 

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FastNico Après, je suis pas un connaisseur en ski, mais je trouve le Slash très beau et avec un shape franchement ressemblant aux Black Crows d'avant, quand ils étaient encore bons. Le Patron a un talon magnifique en tout cas.
 

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legersois32 Bonjour, je suis James de saint julien le chef de produit sur le Freeride chez WEDZE.
Merci à tous pour vos retours, c'est riche et super intéressant d'avoir vos feedbacks. Pour compléter les informations délivrées par Loic, pour cette gamme freeride, nous travaillons avec 2 partenaires industriels dont les usines sont basées en Espagne et en Autriche. Les connaisseurs tireront des conclusions! ;-)
bkkaset Bonjour james, du coup pour le TP des skis vous avez des attentes particulières en termes de retours, dialogue avec des utilisateurs sur une saison ou c'est juste pour vous permettre d'avoir de la visibilité sur votre démarche et vos produits?
east bear Effectivement, ça donne une petite idée. Et c'est plutôt bon signe. Au moins pour une partie.
Tchak-Tchak Bah "Espagne" y'a pas trop de suspense, "Autriche" ça laisse quand même un peu plus de possibilités... Et pourquoi ne pas le dire clairement sinon ?
KillaWhale Pour des raisons contractuelles tout simplement.
FastNico Un peu comme BC qui dit designed in Chamonix... mais fabriqué par Salomon en fait !
east bear "Autriche" ça laisse plus de possibilités, mais quand on se souvient d'où sortait feu le 900 ça laisse de belles perspectives.
Rider de Terre C'est pas toi qui avait fait le grand raid du Tourmalet ya une douzaine d'année avec des FR900 ? :) souvenir de croiser ces skis peu courants mais ayant pas mal de frères :)
legersois32 Rider de Terre
Tu m'as démasqué! ;-) En effet, quel souvenir! beaucoup de neige! Et de superbe run! je ne parle pas de l'ambiance au top!
 

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east bear Très intéressant cet article. Et bravo aux 2 représentants du forum qui semblent avoir pas mal assuré dans ce projet.
 

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pageta Sympa de vivre la developpement comme ça. Et merci à James de répondre aux questions sur les usines, c'est honnete comme démarche :)
Hate d'en tester, et de voir si les skipasseurs vont oser skier sur du D4
 

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Heado Franchement super article ! Ça donne envie de tester tout ça, surtout ce slash et ce patrol ! Que du bon en perspective :)
 

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legersois32

Concernant les tests privés, la visibilité offerte au produit est intéressante mais c'est loin d'être la seule raison qui nous pousse à les faire. A ce stade du développement, les skis sont validés sur la neige. Comme Loïc l'a expliqué, nous intégrons les TP dans notre phase finale du développement où nous venons surtout contrôler la durabilité.
Les participants au TP échangeront donc tous les 15 jours avec notre équipe sur tous les aspects: design, shape, solidité.... Nous pouvons encore agir sur certains éléments de construction et décor jusqu’à mi-mars. Nous nous inscrivons aussi clairement dans une démarche d'écoute utilisateurs et d'amélioration continue qui va nourrir l'évolution de cette gamme. Par exemple, l'an dernier nous avions mis en TP (skipass.com nos chaussures Free Rando. Suite à ces tests j'ai pris contact avec tous les testeurs et en particulier freeryan, pour échanger sur les axes d'améliorations, ce qui a nourri et confirmé les évolutions portées au cahier des charges de nos nouvelles chaussures que vous découvrirez début février avec les classiques articles sur les nouveautés 20/21.

Shane Harrisson Hello James, si tu es sur Val Tho pour la Grande Première avec l'évolution des Pow Chaser en 115 toujours protos, fais signe... J'ai hâte de les retester...
 

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Gaetan Theveniaud Super cool, en fait je me suis inscrit au test slash avant de lire l'article. Quel noob... Du coup je m'en fous :) . Père Noël Décathlon tu peux me faire tester le modèle freeprouting père de famille habitant en montagne ?
 

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fl@v Bravo Super article très intéressant et instructif. Ça fait plaisir de voir que SkiPass est devenu un acteur majeur du monde du ski, et que des siipasseurs sont consultés pour le développement de produits !
C'est également impressionnant de voir comment Decathlon est passé de marque généraliste aux produits moyens et pas chers à marque pointue aux produits de qualité. Bravo !
 

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Sébastien Blasco Bel article (bon sponso quand même...donc ça n'allait pas trasher non plus). Les skis ont quand même l'air d'être de bonne qualité. Noyau bois, fibre, champs droit. Un rocker avant assez prononcé, mais cambre classique. A voir la rigidité en spatule et l'accroche sur neige un peu dure ou trafollée. Le Patrol, a un très beau talon, ça a l'air bien fini (ce qui peut pêcher un peu chez decath).
Bref, à tester! parce que si ce sont de bons skis, le rapport qualité prix va être imbattable. Certaines marques qui vivent un peu sur leurs acquis peuvent avoir quelques sueurs froides.
 

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Gaetan Theveniaud Et les types, bien sûr que l'article est sponsorisé ! Vous croyez que les saucissons ça pousse sur les arbres ?? Je représente un territoire et quand je fais venir un journaliste je le défraie... (hypocrisie quand tu nous tiens...) Avec le même raisonnement, quand on paie un photographe pour des clichés vous direz "RRRoo mais l'autre hé c'est beau mais c'est normal c'est pas la réalité..." Pour avoir travaillé avec Skipass, ils ont des rédacteurs donc une ligne éditoriale et même si c'est sponso c'est beau !
 

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anor@k Bonjour James, est-ce que vous ferez un lien vers les tests privés Skipass sur vos pages produits Decathlon ? (En plus de vos commentaires clients)
legersois32 Bonjour, j'adore l'idée, mais techniquement je ne suis pas sûre d'y arriver.
Shane Harrisson Si comme moi tu es très prolixe dans tes tests, D4 limite à 3000 caractères ton test. Et en ce qui me concerne, ça me pose un gros problème pour condenser mes tests.
 

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labuche1 Bravo vraiment pour le processus de création / élaboration qui sort vraiment des standards actuels. vous avez réussi à éveiller le curiosité de skieur resté coincé à une époque lointaine ou les ski toutes /grosse neige n'était "aseptisé".. sur la démarche d'implication / création comme disent les djeuns vous avez tué le Game!!
Et un article bien écrit par dessus ne gâchent rien ????
 

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freeryan Ayant eu la chance de rencontrer une partie de leur équipe en fin de saison dernière sur Val Thorens, j'ai rencontré de vrais passionnés, pratiquants, qui ont une méthodologie bien rodée.
Ce fut tellement sympa de pouvoir échanger sur leurs produits, que si tout se passe bien je vous revois le week-end prochain...
Pour revenir au développement de leur produit : j'ai eu sous les pieds plusieurs de leurs prototypes et certains sont très prometteurs , l'agressivité niveau prix que propose décathlon est une belle arme, d'ailleurs leur chaussure SKB SKI FR900 LT est une belle réussite ( voir mon TEST sur la saison dernière ).
 

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meremicheleprod Article très intéressant ! Je pense qu'effectivement pas mal de concurrents trembles, Wedze à bien cerné le marché et casse les prix ! Reste à savoir si le marché est suffisament grand et si les skis plaisent sur le terrain. Pour ça, les premiers retours tests vont être décisifs !
 

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Cliff Bravo d'avoir eu l'humilité de s'appuyer sur une réelle expertise en refondant totalement l'ébauche de départ.
Mais du coup cette gamme (qui sur le plan du produit transpire totalement la cohérence de fins connaisseurs, merci les skipasseurs) me laisse un sentiment un peu étrange sur la clientèle visée.
Je m'explique :
Petit retour aux archives : Printemps 2008, à la Clusaz, Candide Thovex est de retour sur les skis après sa fracture tassement de la saison dernière sur la Grosse Bertha.
Les spéculations vont bon train sur son nouveau sponsor ski (il ride un ski ressemblant à un s7 mais avec une sérigraphie perso), et le 1er Avril, sur Skipass, la nouvelle tombe enfin: Candide signe chez Wedze (rebaptisé Weed'ze pour l'occasion).
Je ne sais pas si la rédac à des comparatifs sur le sujet, mais il me semble qu'en terme de poisson, celui là est dans le top des plus commentés et partagés. Et qu'est ce qui fait un bon poisson d'avril ? : un savant dosage de plausible (decathlon a les finances pour s'offrir un grand nom) et d'absurde (pas de skis valable pour le chausser, et une image pas franchement "core" ;))
Absurdité, car le freeskier a un besoin parfois maladif et superficiel (mais assumé;) d'identité, d'exclusivité, et d'appartenance à une "tribu", à l'exact opposé de l'image que véhicule le groupe (accessibilité, production à grande échelle, sur-représentation.)
Ce besoin de se sentir appartenir à une communauté à part explique en partie le succès de marque 100% Freeski comme ARMADA, LINE ou plus récemment BLACK CROWS, pas forcement meilleures sur le plan qualitatif, mais que le "vacancier de Février" ne connaît pas, et qui va conférer au propriétaire un certain sentiment de "supériorité".
D'où mon questionnement :
Cette gamme a t'elle vocation à ouvrir les portes du Freeski à de nouveaux pratiquants (l'idée de départ) ? Dans ce cas, est ce qu'un tel niveau qualitatif ne risque pas d'effrayer le consommateur ? (La segmentation induit forcément un choix de sa part, une pratique cible, dont il n'est peut être pas encore sûr.)
Ou alors cible t'elle une nouvelle alternative d'achat pour des pratiquants chevronnés de la discipline (ce qui me parait probable vu l'expertise sur laquelle s'est appuyée la conception) ? Et dans ce cas précis, est ce que la marque elle même ne sera pas un frein au moment du choix ?
Désolé pour la longueur...
 

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anor@k Cliff, c'est un peu costaud ton genre de réflexion, non ?
300€ des skis neufs de freeride bien développés, tu comptes effrayer qui ?
Cliff Le client régulier de décathlon pour qui ce tarif est "normal", mais qui va devoir ici faire un choix entre un Gun, un BC, ou un light (on parle bien de quelqu'un qui n'a pas encore "franchit le pas";). Il perd son référentiel de polyvalence. Ou alors il prend les 3 ;)
anor@k Je pense que tu sur-estimes notre capacité de décision ;)
Quand tu vois la spatule des Slash, tu abdiques direct :)
legersois32

Hello Cliff, merci pour ton message et tes réflexions qui sont supers pertinentes. Pour essayer de te répondre. Dans notre gamme c'est le Rookie qui porte la mission d'ouvrir les portes du Freeski à de nouveaux pratiquants. Les autres modèles s'adressent à des Freerider confirmés à experts qui ont souvent déjà un type de ski privilégié. Comme tu l'expliques bien, ''le freeskier a un besoin parfois maladif et superficiel (mais assumé;) d'identité, d'exclusivité, et d'appartenance à une "tribu" ''. Nous sommes en pleine réflexion sur la pertinence de créer une marque dédié au freeski, à l'image de ce que Van Rysel a fait sur le vélo route. Van Rysel conçoit des vélos de route performant, loin de l'image d'un bon vieux B'twin.
Voir :VAN RYSEL, L'HISTOIRE D'UN NOM
https://youtu.be/-xengrhf1NE

Cliff Merci pour ta réponse. La création d'une marque dédiée est précisément l idée que j'avais en tête. Quitte a repartir d'une feuille blanche, autant le faire avec un nouveau nom et se délester du passif de la marque, pas forcément vendeur pour les "experts". Rien que les choix sérigraphique semblent déjà en totale rupture avec le passé. (On y voit d ailleurs pas la marque ).
Merci de ces précisions. Bravo encore pour le processus, et bonne chance pour le lancement.
 

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Vakerios Article super intéressant. Impatient de voir ce que ca peut donner sur neige mais le travail sur le shape (notamment le talon du Patrol) est vraiment beau à voir !
Bravo Wedze !
 

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aubink80 Que fait la marque des ses anciens prototypes?
legersois32 On les archives, certaine construction pouvant nous inspirer pour de future développement plus raide ou plus souple . Il faut savoir que les prototypes moulés sous vide on une durée de vie plus courte lié au fait qu'il y a moins pression au moment du moulage.
 

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Tchak-Tchak C'est moi ou il y a eu de la grosse censure dans les commentaires ?
FastNico C’est ce que je me disais... j’avais vu un post de Skiator... il a sans doute mis la misère ensuite :-)
 

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Vladimir Handzhiev J'aime beaucoup la présentation de Wedze dans cette article et j'aimerai tester les skis. Je vais passer vous voir chez Mountain Store. Merci
 

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