Nous entamons notre troisième journée à Avoriaz sur la première édition hivernale des célèbres Natural Games (lire l'interview de Michael Pradayrol à ce sujet). Le premier jour nous vous présentions les coulisses de la construction du Pipe Ground (lire le reportage), aujourd'hui nous allons nous intéresser aux performances sportives des athlètes dans ce slopestyle atypique. A l'issu d'une belle finale ce matin, découvrez qui a tiré son épingle du jeu en maitrisant les courbes généreuses du Pipe Ground !
Pour Lao Chanzelas, juge en compagnie de Théo Cattanéo et Vegard Øye, il s'agit du meilleur park de l'année; et ce ne sont pas des paroles à prendre à la légère car le bonhomme assiste à tous les contests internationaux (JO y compris !). "J'ai pris beaucoup de plaisir à juger sur un slopestyle comme celui-ci, c'était comme une session entre potes sans pression" commente t-il après la finale.
Côté riders, le challenge consiste à apprivoiser la bête et ses modules dans tous les sens. Les possibilités de ligne dans le Pipe Ground sont infinies, toutefois les modules innovants nécessitent de la précision et parfois même de nombreux runs d'ajustements ! La polyvalence et la créativité restent les maitres mots pour assurer son run de haut en bas et marquer des points auprès des juges.
L'Américain Wing Tai Barrymore s'impose parmi les dix riders qualifiés en combinant gros tricks et créativité ainsi qu'un passage remarqué au dessus du tunnel. Les juges désignent Taylor Seaton, rider de la semaine : "il a la capacité à mettre des tricks sur chaque module" explique Lao. On retrouve également deux frenchies, les "jeunes anciens" Tom Garnier (second) et César Fabre (troisième). Découvrez leurs réactions en interview ci-dessous. Enfin, le best trick revient à Victor Curtil avec un flat 3 sur le hip du bas.
Les résultats complets :
1) Wing Tai Barrymore
2) Tom Granier
3) Cesar Fabre
4) Tom Damiani
5) Victor Curtil
6) Taylor Seaton
7) Broby Leeds
8) Mike Rowland
9) Alex Feirrera
10) Lupe Hagerty
Au début on est un peu perdu dans le bazar mais une fois que tu vois comment marche chaque gap, chaque ligne, tu peux t’amuser.
- Quel module avez-vous préféré ?
César Fabre : Ils ont fait un gros boulot, c'est assez unique à rider, un gros set up avec pleins de lignes mais l’arche se détaché quand même du reste. Nous pouvions vraiment être créatifs.
- Comment avez-vous trouvé les conditions ?
César Fabre : C’était chanmé, neige de printemps nickel. Nous avons eu de la chance avec presque du soleil tous les jours.
Tom Granier : Je n’aurais pas dit mieux, nous sommes sur trois jours quasi parfaits là.
- Quel tricks avez-vous été fiers de plaquer ?
Tom : Mon Back flip 180, j’en suis plutôt fier.
César : Il y avait plein de gap à faire, on pouvait se motiver à tenter des trucs à droite à gauche.
- Comment vous êtes vous adaptés aux modules ?
Tom : ça prend toujours un peu de temps, mais on finit toujours par s’adapter.
César : les premiers runs sont toujours compliqués, on est un peu perdu dans le bazar mais une fois que tu vois comment marche chaque gap, chaque ligne, tu peux t’amuser.
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