Le week-end du 5, 6 et 7 Juillet se déroule habituellement le Kumi Yama. L'événement a tiré sa révérence l'été dernier après 7 ans de bons et loyaux services envers la planète freestyle. Bref, même si on ira à la plage à la place, on est un peu triste de ne pas retrouver Mario, Dragon Ball Z ou ce bon vieux Torii sur le glacier des 2 Alpes.
Les 7 trucs qui vont nous manquer le plus :
1- Découvrir des modules créatifs dans un snowpark décoré de haut en bas ! Ce n'est pas tous les jours que l'on voit des riders s'envoyer en l'air sur une arche japonaise, à côté d'un dragon ou slider (dans) un pacman géant. Ces modules colorés ont aussi fait le plus grand bonheur des photographes pro ou amateurs pendant 7 ans. A chaque édition, nous avons adoré nous plonger dans un nouveau thème : Dragon Ball Z, les jeux d'arcades, Mario...
2- Voir les riders se lâcher et s'amuser ! Au Kumi Yama chacun pouvait affirmer son style décalé, l'essentiel c'était de ne surtout pas se prendre la tête. Les déguisements étaient bien sûr de rigueur et à ce petit jeu les Sildaru ne sont pas passés inaperçus. On n'oubliera pas non plus les couvre-chefs très originaux de Nicolas Vuignier…
3- Les après ski au Smithy's (ou devant le Slide Planet au début) parce que l'on y mangeait bien et que l'on pouvait regarder les clichés du concours photo une bière à la main tout en tapant la conversation.
4- Le format par équipe. Ce format de compétition par équipe de 3 riders a fait la renommée du Kumi Yama ! A mille lieux des critères de la FIS ou des gros événements freestyle, le Kumi Yama demandait aux skieurs de savoir rider ensemble et d'avoir un certain sens de l'esthétique (ou de la synchronisation). Souvenez-nous ces tricks à 3 sur un même big air ou sur un set up de rails, parfois on ne savait plus donner de la tête. C'était du beau spectacle !
5- Le speech de Gaylord pendant la remise des prix. Ou pas. Gaylord c'est une pipelette, il a toujours une anecdote à raconter, une liste sans fin de partenaires et de riders à remercier… Et pour cause, ce grand enfant (c'est lui qui se définit ainsi) a réussi un pari assez fou : renouveler pendant 7 années le même événement avec succès. On dit chapeau à l'artiste et son équipe.
6- Boire des Asahi. Après l'effort, le réconfort ! Peut-on savoir combien de litres ont été écoulés en 7 ans ?
7- L'ambiance ! Avant tout au Kumi Yama, on y venait pour fuir la canicule pour l'ambiance détendue et retrouver tous ses potes afin de passer un bon moment à 3600 mètres d'altitude. La compétition et le voyage au japon c'était secondaire, le plus important c'était de finir à l'avalanche de profiter du japon par procuration l'espace d'un week-end.
Pour le plaisir, on se re-mate l'intégralité des vidéos produites par Like That ou par nos soins, c'est la séquence émotion "In loving memory of Kumi Yama".
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