Kumi Yama, la dernière !

Le Kumi Yama a tiré sa révérence aujourd'hui dans une ambiance détendue. Tout le monde s'est retrouvé une dernière fois sur du glacier des 2 Alpes pour célébrer le japon et la glisse dans la bonne humeur. 

Le start (ph : Thomas Gagnaire)

Cette année, l'organisation avait misé sur un format d'évènement très ouvert et "à la cool". La journée s'est articulée autour de 3 best tricks sur les tables, le hip et les modules de jib du jardin japonais. Les participants étaient libres de s'élancer en équipe ou en solo. Pas de prise de tête non plus au niveau du start, chacun était libre de rider à son rythme et de faire autant de run souhaité. On ne peut pas vraiment appeler ce dernier rendez-vous "une compétition", il s'agissait plus une grosse session entre potes bien engagée !

Les hostilités ont attaqué sur les tables vers 11h. Le vent frisquet du début de matinée s'est vite calmé pour permettre aux riders de lâcher quelques tricks. Pendant ce temps, les réceptions n'avaient pas attendu pour se transformer en champs de mine. Classique. Quelques téméraires se sont aventurés en double mais l'engagement grandissant s'est vu coupé net en raison d'une tentative involontaire de décapitation d'un snowboardeur sur une photographe. Photographe trop loin sur le knole + rider trop court sur la table = aie (plus de peur que de mal pour cette fois ci). Il faut dire que les apprentis photographes étaient en nombre sur le glacier sur les knoles pour profiter des modules toujours originaux du Kumi Yama et tenter leur chance au concours photo. 

Best trick sur les tables (ph  : Thomas Gagnaire)

Nous avons ensuite enchainé sur le hip, qui pour la première fois, n'était pas à la fin du programme et a pu bénéficier d'une belle visibilité. Pendant une grosse heure, tout le monde à chercher à se satelliser malgré une glisse pas évidente. Nicolas Bijasson et Joffrey Pollet-Villard toute juste de retour sur les skis (depuis quelques jours), ont pu retrouver de bonnes sensations, mais c'est leurs ainés de la Clusaz Loic Collomb Patton et Matthieu Bijasson qui ont le plus pris de l'air. C'est agréable de voir que les "anciens" du freestyle maintenant sur le circuit freeride, se mettent encore de gros tirs (et même des plus gros que les petits jeunes). En parlant de jeune, on retiendra le double back scandaleusement haut du local Dylan Florit. Il a implosé à la réception mais ça n'en reste pas moins couillu. Enfin, n'oublions pas de citer l'équipe composée de Jules Bonnaire, Antti Ollila et Daniel Hanka qui n'a rien lâché tout au long de la session. Le finlandais est toujours une machine de guerre et n'avait semble t-il aucun problème de glisse. 

Antti Ollila (Ph : Sarah Pinton)

Avec la montée du brouillard, les survivants qui avaient encore de l'énergie se sont repliés sur la zone de jib avec le bonk, un mini torii, un rail en forme d'un petit pont et un rail plat. 

L'inimitable Bonk (Ph : Thomas Gagnaire)

A l'heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas encore les résultats de différents best tricks. Peu importe, nous avons passé un bon moment convivial. L'organisation avait mis l'accent de ce côté pour finir en beauté. Une belle page se tourne et tout le monde fêtera ce soir 7 ans d'existence du Kumi Yama même si l'équipe de france a perdu hier. 

Pour ma part, n'ayant jamais manqué une édition de l'événement (dont 4 aux côtés de skipass), je dis un grand bravo à l'équipe organisatrice, Like That, menée par Gaylord Pedretti. Réussir à renouveler avec succès pendant 7 années la même manifestation n'est pas une mince affaire. Ils ont réussi à faire voyager les riders, les spectateurs et vous, lecteurs, à travers "leur" Japon et ce, toujours avec passion ! Ce rendez-vous estival manquera à un grand nombre ! 

We ride for Japan...