En août 2014, skipass.com est parti au Chili. On vous raconte tout de ce fantastique voyage.
retrouvez tous les articles ici.
Les plus méchants d'entre vous (on a les noms) se disaient même devant leur écran "ah ben, c'était ben la peine d'y aller si loin pour y skier de la neige pourrie et du caillou, lààààà" (oui, on imagine que les plus méchants d'entre vous ont cet accent).
Les théoriciens du complot quand à eux ne manqueront pas de crier au photomontage, à la manipulation grossière : c'est trop beau pour être vrai, donc ça ne peut l'être. Mais nous ne démordrons pas de notre version, livrée ci-dessous.
Une semaine jour pour jour après notre première visite à Nevados de Chillan (il faisait alors 20°), nous nous réveillons ce samedi 23 août sous la neige. Quelques centimètres à peine dans la vallée de Las Trancas où nous logeons de nouveau. Il n'était pas prévu qu'il neige si bas, c'est donc une bonne nouvelle. C'est bizarre ce matin, on est beaucoup plus rapides à se préparer que d'habitude. Peut être parce qu'il ne doit même pas faire 10° dans notre Cabana. Ou alors c'est qu'on a envie de skier. Ca doit être ça.
Au parking c'est une vingtaine de centimètres de neige fraiche qui nous attend.
Le haut du domaine n'est pas encore ouvert, on fait une rotation dans les arbustes en bas : une trentaine, plutôt collante. Mais on est bas, très bas... c'est donc plutôt encourageant.
Sans grande connaissance du terrain et de ses dangers, on y va mollo, bien au fond des combes et à l'écart des reliefs soufflés : on sait que les cailloux ne sont pas forcément très loin... Pas de grandes lignes aujourd'hui : la visibilité est bien trop variable.
Cette photo n'a pas été prise à Méribel
Sur un de nos runs, on croise un groupe d'américains avec qui on avait déjà discuté un peu la semaine précédente. L'ambiance est euphorique mais nous ne parcourons que quelques centaines de mètre ensemble : nous devons shooter, pas eux, le rythme n'est évidemment pas compatible. Ce soir là, autour d'une bière, on apprend que Mark est entre la vie et la mort, suite à une violente rencontre contre un rocher. Il ne devra la vie qu'aux reflexes de ses camarades de ride et à la qualité de son assurance (son histoire est racontée ici). Un bon rappel que les choses peuvent très vite passer du paradis à l'enfer sur une journée pareille, et que d'être au bout du monde n'est pas vraiment un avantage en cas de pépin. Surtout quand on vous demande 20 000 $ cash pour que l'helico décolle, quel que soit votre état.
Mais à cet instant, tout cela est bien loin de nous. Nous qui pataugeons dans la neige, avec plus ou moins de réussite sur les nombreuses corniches qui foisonnent dans les combes. Le vent souffe de plus en plus fort et rend l'exercice vraiment compliqué, tant pour les skieurs que pour les preneurs d'image : l'atmosphère est saturée de cristaux en suspension, on n'y voit pas toujours grand chose.
La journée se termine, les nuages envahissent de nouveau l'ensemble du domaine, il neige. Bon, ben on remet ça demain alors...
on rappelle le principe : des bouts de voyage, collés sans montage ni musique, pour vous faire partager l'ambiance du trip. Une "vraie" vidéo viendra conclure la série de reportages début décembre!
Sans partenaires, pas de trip! On ne les remerciera jamais assez pour leur soutien sans faille.
5 Commentaires
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même dans vos conditions je signe demain pour y aller ...
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