En août 2014, skipass.com est parti au Chili. On vous raconte tout de ce fantastique voyage.
retrouvez tous les articles ici.
Nous aurons vraiment passé quelques jours magnifiques à Pucon, avec ce qui reste pour l'instant la plus belle journée du trip : l'ascension du volcan Villarica.. Mais l'appel de la nouveauté et surtout l'espoir d'une neige plus blanche ailleurs sont les plus forts : il est temps de bourrer de nouveau le camtar et de prendre la route.
3 heures de route plus tard, nous voilà arrivés à la station de Corralco, sur les flancs du volcan Lonquimay. Militaires en exercice et renard argenté nous attendent sur le parking et c'est à peu près tout : la station est un peu en dehors des sentiers battus, tout du moins pour l'instant.
En conditions, le spot doit être vraiment sympa, avec du très beau potentiel de proxirando (le sommet du volcan est 500m au dessus de la remontée la plus haute) et le terrain joueur propre aux volcans. Mais comme vous l'aurez compris, ce n'est pas en condition. On décide donc de ne pas prendre le forfait, ni de tenter l'ascension du Lonquimay en rando : il est de toute façon trop tard pour ça, et on est surtout venus pour les araucarias, dont le volcan lui même est totalement dépourvu.
L’araucaria est un conifère à l'écorce couverte de grosses écailles triangulaires lui conférant un aspect reptilien. Il doit justement son nom à cette région du Chili, dont il est originaire : l'Araucanie.
Après avoir perdu pas mal de temps en repérage, l'enneigement étant vraiment très limite, nous passons en mode rando light, direction une forêt d'araucarias au dessus de la route, avec dans l'idée de faire 2, 3 clichés Carte Postale.
C'était oublier le caractère farceur du relief volcanique : au bout de quelques centaines de mètres sur le plat, après avoir croisé une équipe de ciné japonaise en train de tourner un film d'horreur au milieu des araucarias (ça ne s'invente pas), un canyon profond nous barre la route. Pas un gramme de neige, mais un beau tapis roulant de sable volcanique. Voilà qui complique singulièrement l'itinéraire : on décide donc de ne pas poursuivre plus avant, ce que l'on voit plus loin n'est pas de nature à nous motiver.
Mais comme on est là, Kevin et Fab en profitent pour faire une petite finition à la pierre à leurs semelles (non, ça n'abime pas) pendant que Dylan joue l'assistant photographe (il ne sentait pas le double back). S'il y avait bien un truc qu'on avait pas envisagé de faire sur ce trip, c'est bien ça...
Fab
Demi tour donc, direction une petite clairière au milieu de la forêt d'araucaria, à peut être 3/4 d'heures de peau. Le soleil commence à baisser, le temps est compté. Ca se joue à pas grand chose et au final ça ne passe pas vraiment : alors que le soleil passe derrière la crête, on n'a même pas le temps de chercher un angle, ni de nettoyer le cadre des autres riders. Ca passe pour Fab, c'est déjà trop tard une minute plus tard pour Kevin. Pour Dylan qui faisait des instagram dans la montée, on n'en parle pas. Pas le succès du siècle en somme.
Fab
Bon, on commence un peu à toucher les limites du bricolage coté ski pur mais les souvenirs sont là et cette journée nous permet de cocher la case Ski Cailloux dans un trip dont chaque journée est différente de la précédente.
on rappelle le principe : des bouts de voyage, collés sans montage ni musique, pour vous faire partager l'ambiance du trip. Une "vraie" vidéo viendra conclure la série de reportages début décembre!
Le soir venu, nous posons nos valises dans un lodge paumé à quelques kllomètres de là : Suizandina, tenu par une famille suisse allemande. L'hébergement est de très bonne qualité, on sent la patte suisse, mais c'est le resto qui score fort ce soir là : knopfli, spaetzli et roesti excellents pour tout le monde (raclettes et fondues étaient sur réservation uniquement), soutenus par des vins chiliens de toute beauté. Encore une journée qui se termine en beauté.
La tempête devrait arriver demain : pluie, vent, neige dans le nord... Ce sera donc une étape de transition avec un détour par la cote pour que Kevin puisse éventuellement surfer quelques vagues. Demain soir, nous serons donc de retour à Nevados de Chillan où il est censé neiger pendant 3 jours. On ne fera donc pas de crochet par l'Argentine, mais à ce stade la perspective de pouvoir rider de la neige fraiche l'emporte sur le coté découverte du pays.
Rien n'est joué encore, personne n'en parle trop mais tout le monde y pense : ce serait quand même une sacrée conclusion pour le trip.
Sans partenaires, pas de trip! On ne les remerciera jamais assez pour leur soutien sans faille.
5 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire