En août 2014, skipass.com est parti au Chili. On vous raconte tout de ce fantastique voyage.
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de plus en plus moche
Le contraste avec la ville est étonnant tant le centre de ski est minimaliste. L'accès se fait d'ailleurs par un chemin de terre qu'il ne faut pas compter emprunter sans véhicule adapté. Autour d'une agréable cafétéria, quelques télésièges sont installés à la base du volcan mais n'offrent qu'un intérêt alpin très très limité, d'autant que celui offrant le meilleur potentiel ne tourne que l'été austral (à partir de novembre) qui est la vraie saison touristique dans la région. En revanche, belles pentes + volcan + personne = paradis pour les randonneurs que nous sommes désormais.
A noter aussi la présence d'un snowpark shapé par le club local, mais il n'est pas en état lors de notre passage.
Pour donner une idée de l'ambiance, ça c'est la maison des proprios de la station
Le Villarica est un volcan actif, il n'est pas rare la nuit de distinguer le rougeoiement de son lac de lave même si ce dernier n'est pas visible depuis les bords du cratère (et il est plutôt déconseillé de s'approcher de trop près). On croise d'ailleurs à la montée la gare d'arrivée carbonisée d'un défunt télésiège, détruit lors de la dernière éruption du volcan en 1971.
l'itinéraire et une carte postale du Mont Saint Michel
le télésiège le plus élevé étant fermé l'hiver, on met donc les peaux à la base du volcan, étrange sensation que de remonter de la sorte le long d'une remontée à l'arrêt. Les conditions sont idéales : soleil radieux et neige molle sans être aussi collante qu'à Chillan. L'ascension ne présente guère de difficulté ou risques objectifs. On croise quelques groupes, à pied ou en ski : une des activités en vogue proposées par les guides locaux est visiblement de grimper, pas forcément jusqu'au sommet, puis de redescendre en luge pelle ou assimilé (une veste ou un sac poubelle pouvant faire l'affaire). On fronce un peu les sourcils en imaginant les strikes en période d'affluence, ça ne doit pas être joli à voir... Autre pays, autres moeurs.
Seb, notre guide, nous notifie simplement, au moment de chausser les crampons sur la section finale en glace vive, que la chute est désormais interdite. On n'en doutait pas une seconde, alors que le vent souffle en tempête, compliquant un peu plus la tache, surtout avec les skis dans le dos. Cette section finale est raide, vitrifiée mais finalement passe bien : le rythme a été pris, et on sait que le but est proche.
Au bout de 4 heures de montée pour les plus rapides, la récompense est à la hauteur de l'effort : un cratère magnifique (bon, avec les gaz souffrés qui vont avec, vite suffocants), une vue incroyable sur le lac Vlllarica et les volcans alentours. Grosse émotion et énorme sourire pour nous qui n'avons pas tous une grande expérience de la rando, surtout dans un cadre aussi grandiose. Je me dis que merde, ça y est je suis vieux : on vient de grimper 4 heures une montagne dont il manque le sommet pour redescendre dans une neige pourrie et j'ai aimé ça.
les petits points à droite, ce sont les gars...
la vidéo brute de la journée
on rappelle le principe : des bouts de voyage, collés sans montage ni musique, pour vous faire partager l'ambiance du trip. Une "vraie" vidéo viendra conclure la série de reportages début décembre!
Pas de miracle : même sur le versant un peu abrité du volcan, la neige n'a pas été conservée, la première moitié de la descente se fera sur de la tôle soit lisse soit ondulée(chute là encore fortement déconseillée). Plus bas, c'est étonnamment agréable (le contraste peut être?) : une bonne neige de printemps souple, qui glisse bien et offre enfin l'occasion d'allonger un peu la courbe et de se faire plaisir. Les skieurs s'offrent quelques lignes un peu raides dans les couloirs des coulées de lave plus bas, et on arrive à la station au soleil couchant.
orgie de viande + vin rouge pour fêter une nouvelle journée de dingues au Chili. Il y avait tellement de viande qu'on n'a même pas fini le plat. La Maga, resto barbecue uruguayen, est fou. On mange décidément très bien à Pucon.
Pour l'instant, c'est un sans faute et les conditions d'enneigement médiocres n'arrivent pas à tempérer notre enthousiasme. Sous la pluie, l'ambiance aurait sans doute été un peu différente mais là on en prend tellement plein les yeux.. En parlant de pluie, l'arrivée d'une dépression semble se confirmer pour la fin de semaine. On commence à y croire.
Sans partenaires, pas de trip! On ne les remerciera jamais assez pour leur soutien sans faille.
9 Commentaires
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Y avait plus de XM chez rossignol ?
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Je rêve, ou il y a bien un glacier qui se jette à l'intérieur même du cratère ? !!!
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