Nouvelle saison, nouvelles rubriques! Après Dr Matos, voici (#free)Rando, la rubrique qui va s'intéresser tout au long de l'hiver à ce monde mystérieux, merveilleux et transpirant des skieurs qui aiment bien monter à la force de leurs jambes, sans pour autant vouloir trop sacrifier leur plaisir à la descente.
Au delà du buzz word, (#free)rando va débroussailler pour vous la terminologie, les différentes pratiques et l'épineuse question des choix de matos, sans oublier bien évidemment la sécurité, qui fera l'objet d'une attention toute particulière. Le tout chatoyamment illustré sur mesure pour l'occasion par Thomas Gachet (que vous connaissez pour son travail sur Rancho).
Voilà, on espère que vous vous êtes entretenus physiquement cet été, parce qu'autant vous prévenir tout de suite : cet hiver, on compte bien en baver avec vous. Mais ne déchirez pas votre skipass pour autant, ça peut bien aider pour l'approche!
Depuis l’avènement des skis larges, la quantité de skieurs en dehors des pistes a considérablement augmenté (et parfois au détriment des règles élémentaires de sécurité). Dans les domaines, les zones atteignables par gravité se retrouvent saturées à la moindre chute de neige, et c’est probablement ce qui pousse les skieurs hors-piste à réfléchir à un moyen d’accéder aux pentes non tracées.
Mais habitués à un matériel performant en hors-piste et à être amenés en haut des pentes sans gros effort, ces skieurs issus du milieu alpin peuvent avoir du mal à s’y retrouver dans leur découverte de la randonnée, tant au niveau de la culture que du matériel. D’autant plus que la réalité du terrain en randonnée diffère souvent de ce que l’on imaginait.
La rando, une autre paire de manches :
Les milieux de l’alpin et de la rando, n’en déplaise aux puristes, se rapprochent de plus en plus. Seulement entre le matos de rando orienté alpin, le matos alpin orienté rando, les dernières innovations, le matériel spécifique et le marketing qui englobe tout, on se mélange vite les pinceaux.
Avant toute chose, il convient de faire une distinction importante : il y a deux grandes catégories de matériel en randonnée, le matériel débrayable et le matériel Low Technology (souvent abrégé en Low Tech ou LT).
Cette distinction concerne le poids et se voit au niveau des fixations et des chaussures : les fixations débrayables, ou à plaques (Diamir, Baron, Guardian, etc.), fonctionnent avec des chaussures alpines normales, mais le tout est assez lourd. Ici l'ensemble du système Walk To Ride de Salomon :
Les fixations LT, ou fixations à inserts, ont été conçues spécifiquement pour la randonnée et sont bien plus légères. Elles ne marchent qu’avec des chaussures de randonnée compatibles. Les chaussures de randonnée sont bien moins lourdes, avec un meilleur débattement (angle de rotation du collier par rapport à la chaussure) pour la montée et une semelle en Vibram,de forme différente des alpines, qui offre une accroche de qualité lorsque l'on marche. Dynafit est l'inventeur de ce système :
Chaque catégorie a ses spécificités et privilégie un aspect ou un autre de la pratique ce qui va avoir des effets sur le skieur tant lors de la montée (effort à fournir) que de la descente (skiabilité)
Nous avons tenté de catégoriser les différentes façons de randonner pour pouvoir parler plus clairement ensuite du programme d'un skieur ou d'un produit. Car pour déterminer ce que l’on veut faire, il faut déjà savoir un peu à quoi tout ça correspond, avant d’envisager un investissement.
Il s’agit de la forme la plus basique : tout le monde a déjà rêvé de ces belles pentes qu’on aperçoit au dessus des zones sur-tracées en montant sur le télésiège. Niveau matériel on peut tout utiliser, mais généralement comme les skieurs qui pratiquent ceci proviennent de l’alpin ils ne sont pas équipés rando et montent skis sur le sac, ou bien ils ont une fixation débrayable. Le matériel est lourd, par conséquent les dénivelés sont généralement faibles (environ 300-500m). Certains extra-terrestres peuvent cependant emmener leurs enclumes sur de grands dénivelés… Mais ils restent des exceptions. Niveau sécurité, on rentre parfois dans des secteurs qui ne sont pas sécurisés par les pisteurs-secouristes, et on retrouve toutes les problématiques de danger à la montée comme à la descente que nous détaillerons plus tard.
L’approche, c’est un peu comme la randonnée mais pas très loin des télésièges et du domaine (ici on aperçoit les CATEX) :
La freerando est un nouveau terme à la mode, repris par l'industrie, les media et les pratiquants pour déterminer une "nouvelle" catégorie de skieurs : ceux qui veulent dans un contexte de randonnée du matériel en lequel ils aient confiance lors de la descente. La montée et l'effort qu'elle implique est ici avant tout un moyen (permettant d'atteindre la descente), plus qu'un but en soi (en chier et sentir mauvais)
Contrairement aux théories créationnistes en vogue, le free-randonneur n'est pas une génération spontanée de skieurs envoyée sur Terre pour sauver le marché du ski : c'est juste vous, nous, un skieur amateur de poudreuse qui a décidé qu'il était prêt à en baver un peu pour obtenir sa dose de virages. Et s'il ne s'interdit pas de prendre goût à cet effort et d'apprécier la beauté de cette montagne un peu plus sauvage (qu'il partagera volontiers sur instagram, assortie de son D+), sa pratique de la randonnée sera bien souvent opportuniste, et par conséquent rarement exclusive. La Freerando est à ce titre une variante du ski hors-piste, bien plus qu'une variante du ski de randonnée (même si l'évolution séduit certains randonneurs "traditionnels").
Dans ce contexte de beurre et d'argent du beurre, le choix des skis devient vite complexe, une incertaine quête du Graal, tant les caractéristiques physiques d'un matériel performant à la montée (ski court, étroit et léger) sont strictement antagonistes de celle d'un ski qui excellera à la descente (ski long, large et lourd).
Au niveau des chaussures il faut également trouver un compromis de poids/skiabilité et de plus en plus de chaussures offrent une tenue et un flex corrects pour un débattement important et un poids relativement faible. Concernant les fixations, l'offre commence à être très intéressante avec des fixations relativement légères dont les capacités de déclenchement commencent à ressembler à celles des fixations alpines.
Coté terrain de jeu, La pratique s'envisage en station comme en dehors, avec des dénivelés déjà plus importants qu’en approche. Le matériel, bien qu’allégé, reste plus lourd que le matos de rando classique et on le sent lors de l'effort. C'est le dilemme de la freerando : arriver à monter son matériel qui permet de skier un peu fort à la descente et en conservant justement assez d'énergie pour ça. Cette nouvelle appellation et cette pratique sont souvent décriées par les randonneurs puristes qui y voient un simple objet de marketing et aussi peut être un envahissement de leur pré-carré par ces drôles de gars et leur matos un peu chelou. Mais il faudra vous y faire, maintenant quand on attaque à la descente, c'est de la freerando.
Bref, vous l'aurez compris, c'est l'axe que nous privilégierons tout l'hiver dans cette nouvelle rubrique!
C’est la discipline originelle, où l’esprit montagnard est très présent, de même que les notions de balade, de paysage, surtout d’effort… Et où la performance en ski peut-être mise au second plan. Les pratiquants privilégient le contact avec la nature et le dénivelé plutôt que les sensations de la descente. Le matériel est le plus léger possible, avec des skis fins et courts ultralégers, des fixations LT et des chaussures spécifiques.
La randonnée se pratique essentiellement hors-station, sur des itinéraires qui nécessitent des connaissances du milieu montagnard, d'orientation, de la nivologie, et de la météo (comme en hors-piste ceci dit). L'aspect "communion avec la montagne" peut être relativisé sur certains itinéraires dit autoroutiers, qui n'ont pas toujours beaucoup à envier en affluence à une station.
La randonnée permet notamment de skier avant l’ouverture des domaines skiables et bien après leur fermeture (voire toute l’année dans le cas de certains itinéraires). Le randonneur n'a pas peur de la nuit, du moment qu'il peut faire ses 1000m de D+ avant ou après le boulot.
Les compétitions sont des courses chronométrées où le but est de monter et redescendre le plus rapidement possible (par exemple la Pierra Menta, course par équipe d'environ 10 000m de dénivelé sur quatre jours).
Traces typiques de randonneurs, en petits virages dans un grand espace vierge :
Comme son nom l’indique, cette discipline commence à s’approcher de l’alpinisme : pente plus raide, engagement plus élevé, la montée et la descente sont plus techniques. Les pratiquants sont déjà bien moins nombreux qu’en randonnée, et ont plus d’expérience. Le matériel de ski est relativement le même qu’en randonnée, sauf qu’on y rajoute le matériel d’alpinisme : baudrier, corde, piolet, crampons, etc. Il n’y a pas de description précise mais les pentes avoisinant les 50° sont considérées comme étant de la pente raide. Cette discipline est bien plus « extrême », et donc plus rare.
La technique principale du ski de pente raide, le virage sauté :
A partir de ces descriptions, une fois que l’on a décidé de son programme, il est temps de choisir son matériel. Le choix du matériel de randonnée est une question de compromis : trouver l’équilibre entre le matériel le plus léger possible mais qui permette de skier comme on le veut et sur lequel on soit à l’aise.
On insistera jamais assez là-dessus : dès qu’on parle de randonnée, le poids EST LE FACTEUR PLUS IMPORTANT. Il est inutile de se trimballer des kilos de matériel si c’est pour arriver éreinté au sommet et ne pas être capable de profiter de sa descente. On a en plus souvent tendance à se surestimer au départ avant de se rendre compte ensuite de la difficulté de l’effort et son influence sur notre état physique.
Il va falloir aussi tenir compte de la réalité du terrain. Que ce soit en terme de condition physique, de matériel adapté ou bien d’expérience simplement. Pour cela, les essais de matériel avant d’investir sont très utiles, tout comme les sorties avec les organismes affiliés tels que le CAF (Club Alpin Français).
Dans les prochains articles nous détaillerons les différences entre les catégories de matériel de randonnée pour continuer d'éclaircir tout ça et vous permettre d'orienter vos choix.
La rando c'est nouveau dans l'éditorial sur skipass, mais dans les autres rubriques, ça fait des années et des années qu'on en parle, que ce soit dans le forum Rando, ou sur le Guide du Matos avec les skis et les chaussures rando et freerando. A lire sans modération!
46 Commentaires
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"les fixations débrayables, ou à plaques (Diamir, Baron, Guardian, etc.), fonctionnent avec des chaussures alpines normales"
- Ces fixations sont compatibles aussi pour les chaussures à semelle de randonnée type Vibram (en tout cas, pour toutes nos Marker depuis le début et pour les Salatomic je crois maintenant). Et les fixation "tubulaires" (Diamir, Tyrolia..) sont elles compatibles seulement pour les chaussures rando... A vérifier avec eux évidemment.
"mais le tout est assez lourd" : Entre une Tour F10 à 1960 gr la paire et une paire de Duke EPF à 2750 gr... il y a une belle différence quand même, certains modèles ne sont pas si lourd que ça et ne sont pas forcément des "enclumes". De plus ces fixations offrent quand même une sécurité de déclenchement, chose qui n'était jusqu'à aujourd'hui pas offert avec des fixations Low Tech... Mais heureusement des gentils ingénieurs Allemands arrivent avec la Kingpin!
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Votre kingpin vous la placez comment en élasticité latérale (des valeurs, des ressenties par rapport aux alpines) ?
Et quels sont les avantages/inconvenients du déclenchement latéral par l'arrière SVP ?
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""mais le tout est assez lourd" : Entre une Tour F10 à 1960 gr la paire et une paire de Duke EPF à 2750 gr... il y a une belle différence quand même," : avec une Plum/Dynafit à moins de 700gr la paire également
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Cela n'engage que moi, mais je ne sent toujours pas les saut de barre avec les Low tech. Oui je sais ya des pros qui le font ( bon y ont des beast aussi maintenant), mais quand je me boite à la pose, j'ai plaisir à ce que ça déchausse (déjà que c'est pas toujours le cas avec mes STH ...)
Sinon pour la largeur, oui je préfère faire mes gros runs avec des 110-120 au patin, non ça me fait pas peur de faire du couloir avec du 100. Est-il toujours nécessaire de dire "ouai mais avec les miens je peux faire 3000 de D+ dans la journée". C'est mignon mais si c'est pour faire des petits S dans du 20 degré comme la plupart (je dis pas tous !) font, bas je préfère trainer mes enclumes sur 600 et faire un gros run.
Cet article est bien, trois types de pratiques, trois types de matos, on peut tout faire avec tout si ont est bon, mais c'est toujours plaisant les choses plus adapté.
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Juste magique !
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M. le commercial Marker arrête de dire n'importe quoi s'il te plait, tu es en train de dénigrer une fix que tes "gentils ingénieurs allemands" ont pratiquement pompé de A à Z... Et pourquoi ils l'ont pompé si tes "enclumes" à plaques ne sont "pas si lourdes" ?
En parlant de sécurité: pendant combien d'années tu as vendu du din16 à des gringalets de 70kg aveuglés par ton baratin?
Eh sérieux arrête ton char, maintenant que les 2 produits plaques/inserts sont dispo dans ta gamme essaie d'avoir un peu de cohérence dans ton discours parce que les vieilles formules réchauffées ça va plus marcher et tu vas te taper tout seul sur les doigts.
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Moi perso j'ai toujours randonné avec des vieilles vieilles LT, les vertes et violette... et ben quand j'ai eu l'occaz de me fournir en fix qui déclenchent j'ai pas hésité... Je vois pas ce que le "on a pas attendu" vient faire là dedans, à part de la mousse...
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Un peu comme si bubka c'etait mis a faire de la free perche sous pretexte que son materiel etait en fibre plutot quand alu, ca aurait été ridicul, la c'est kif. Mais ca fait partie des delires des sports ou la frime et le matos sont souvent plus predominant que la maitrise technique.
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La tendance est là et les services Marketin' surfent dessus : alors roulez jeunesse et venez dépenser vos deniers avec nos palabres. Ah!!!Si les prices pouvaient être eux aussi un peu plus FREE...
BIG UP et MERCI à Mr. AUCLAIR
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Pour le reste l'article reste bien fait, il manque peut-être juste une précision que le randonneur moyen fait un déniv entre 1000 et 2000m à la journée. Pour le commentaire de Völkl Marker tout a été dit par w-s, S-D.
Bonne saison... en rando et en station
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Le marketing?
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L'objet de cet article est de faire un état des lieux : il y a de fait différentes façons d'aborder le ski de rando, différentes cultures, différents types de matos. Bref différentes pratiques au final qui parlent à différents types de personnes (sauf exceptions, je précise). A ce titre, il ne semble pas idiot de les distinguer pour y voir plus clair et cela passe aussi par le nom accolé à telle ou telle pratique, comme c'est le cas par ailleurs dans le ski. Que l'on aime ou pas le terme est une autre histoire.
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Aussi il pour l'utilisation de tel ou tel materiel, il faut voir le rapport poids puissance, si je puis dire. je prend mon cas je fait de la rando depuis qlq années, je suis parisien donc pas tout les jours. psysique : taille jockey ( on se moque pas un !).
Je me vois mal, des fix et ski lourd a chaque pied pour des dénivelé compris entre 1200 / 1800 dans la journée. Et surtout si je fait de l’Itinérant.
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Si tu ne veux pas faire de tout, autant y voir clair et pouvoir s'orienter vers le bon type de matos.
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Après, le pb c'est le clash que crée la rencontre du vieux con randonneur et du jeune branleur freerideur
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Est ce que skipass peut etre l'inventeur d'un terme qui deviendrait incontournable.
Belle façon de verifier l'impact du site sur le milieu du ski.
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Bon sinon j'ai quand même volontairement distingué la rando de proximité/l'approche et la freerando. Ceux qui ont lu l'article savent pourquoi.
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Sinon j'aime bien proxirando c'est mignon.
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Et encore un bel article sur Skipass, avec beaucoup d'humour, dont il semble qu'il faudra une certaine dose pour aller au-delà des querelles de clocher que le sujet n'a pas manquer de susciter.
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..cela dit, en regardant de plus près, entre celui de droite qu'a une araignée sur la tête et une chaussette sur la main et celui de gauche qui s'est perdu dans le parc d'attraction avec son sticker du CAF, oui, on peut peut-être comprendre.
M'enfin c'est carrément tristouille, quand même.
La freerando, c'est la banane en permanence!, le smile de ta life!, le 1500 de d+ tranquillou et le pillow shredding qui te shoote la tête mieux que n'importe quelle autre poudre! Faut pas oublier, ça, c'est la base!
(Ah puis quitte à faire la rabat-joie, il reste des coquilles dans le texte )
Et il aurait été de bon ton, maintenant que la freerando est devenue tellement consensuelle et bon enfant, de rappeler qu'à l'origine, des pionniers ont lutté corps et âme pour la faire vivre sur ce site, pour donner tout son sens au mot "free" malgré la censure qui tentait de grignoter le mouvement comme un insecte dans le coeur du bois.
#freerando boyzn'gal
#la team vaincra
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plus sérieusement, cette pratique qui consiste a avoir le beurre(la poudre), l'argent du beurre(sans que ce soir tracé en 10mn comme en station), sans se faire attraper par le cremier(en chier a la montée) c'est parfaitement superposable a d'autres sports.
en velo avant il y avait les crosseux et les descendeurs, et le matos propre a chacun.
et comme en ski il y avait deja des gens qui tentaient de mixer les avantages des deux avec le matos de l epoque,les limitations qui vont avec, et qui clairement en chiaient comme des soviet'.
maintenant qu'on arrive a faire du light/costaud, du moins qu on y arrive mieux, on peut se réjouir de faire non pas un truc nouveau, mais de faire un truc que les technologies nouvelles ont rendu bien plus accessibles.
bien sur qu il y a de la segmentation et du marketing a outrance, mais clairement c'est impossible de nier le progrès accompli pour arriver au vélo d'enduro ou a la paire de free-rando modèle 2015, par rapport au matos d'il y a 10 ou 15 ans.
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Hello, moi je viens d'un autre univers, celui de la freerando nordique. C'est un microcosme en comparaison de la rando alpine. Pour autant on retrouve les mêmes querelles de clocher entre pratique à 55 au patin et 114 max pour ce que je connais dans l'univers des skis à écailles.
Car oui c'est ça qui nous caractérise, c'est l'emploi en apparence ringard d'un système d'accroche douteux.
Pour autant dans ce tout petit monde certains extrémistes jouent sur du matos qui n'a pas été développé pour de la rando nordique mais pour du freerando US.
voile.com
Il me semble que ce genre de produit n'est pas employé dans votre communauté, alors que le petit frère du Charger BC, qui se nomme le Vector BC a été élu meilleur ski de l'année il y a 3 ans par backcountry mag aux US.
Le slogan c'est: "the game changer"
Entre autre applications possibles:
- fumer des collants pipettes low-tech avec des fats aux pieds et des zygomatiques au top dans les fonds de vallée, en profitant d'un système d'accroche qui conserve une glisse qui n'est pas comparable aux peaux.
- et se soustraire des contraignantes loi de la gravité en s'autorisant des lignes de descente qu'on n'irait pas chercher, s'il fallait remettre les peaux. Ex: dans un parcours autoroutier, on retrouve vite des champs de poudre pour remplacer des champs les bosses pour peu qu'on remonte de pas grand chose sur un flanc de vallon, mais ça fait souvent chier de remmetre les peaux pour si peu.
Sinon c'est aussi french touch tendance rancho: youtube.com
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Moi j'aime bien la version anglophone du free rando : free touring
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Moi je suis Freepistardfreestylebackcountry randonneur ... sérieux laissez les gens glisser sur la neige la seule question c'est :
" Tu montes pour faire un run de folie dans cette neige fraichement tombée ou pour observer le paysage et kiffer la nature ?".
La ça determine quel matos il te faut mais c'est pas une histoire de psychisme avec le seigneur de la montagne....
Bientot le ski une nouvelle religion?
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Et je rejoins Trasher qui a clairement résumé la problème: tu choisis entre descente ou montée mais jamais tu trouveras le ski/fix/CH qui te permet de monter les doigts dans le nez sans t'arracher les Ischio tout en ruinant la face a la descente avec des sauts de des appuis a grosse vitesse sans tout perdre.
Sinon bon ski
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