Bon nombre de contrées séduisent les gens qui les découvrent et qui y passent une partie de leur vie. Il est néanmoins relativement rare que cette emprise soit suffisamment forte pour qu’elle suscite l’envie d'être mise en scène devant une caméra et partagée.
C’est pourtant ce qu’a fait Julien Colonge, ce skieur natif de Haute-Savoie a écumé différents massifs de la planète ces dix dernières années et a dans le même temps élu domicile dans les Pyrénées Atlantiques pour raisons professionnelles.
Outre ces quelques trips dont il nous a déjà fait part à travers quelques montages bien léchés, il a également passé bon nombre de ses RTT dans les vallées Ossaloises, Aspoises et autres vallées des Gaves à poncer ses peaux et faire chauffer les semelles de ses Fats en compagnie de quelques riders locaux avertis.
Il a choisi cet hiver 2020-2021 si particulier pour rassembler une équipe d’énervés suffisamment motivés pour l’accompagner dans ses pérégrinations locales à la (re)découverte des spots connus et moins connus des Pyrénées Occidentales. Les visites du Diédre d’Oncet, du Soum d’Aspé, du Couloir de La Fourche ou de la Voie Normale de’l’Ossau font partie de ces itinéraires évocateurs de sens pour les locaux et bientôt aussi pour tous ceux qui auront la chance de visionner Meu Pireneus.
Plus qu’un film de ski, il s’agit d’un véritable documentaire qui nous permet de comprendre pourquoi les Pyrénées sont restées si sauvages et pourquoi elles ont échappé à l'afflux massifs de visiteurs. Quelques garants de cette préservation sont mis ici en lumière et c’est ainsi que l’on écoute avec intérêt des riders, un élu, une employée d’usine hydro-électrique, un garde du Parc National ou un ancien directeur de station.
Quel que soit le statut de l’acteur, on est immédiatement touchés par l’unité du discours et notamment par l’importance du pastoralisme qui reste au centre des préoccupations de tous ces Pyrénéens au caractère bien trempé.
Le partage est aussi une des fortes valeurs qui reviennent lors de ces échanges et il passe par un souci permanent de bien accueillir les « étrangers ». Des alpins ont donc été invités pour l’occasion à passer quelques journées et quelques nuits en compagnie de la faune locale.
Tout autant de bons moments autour de tranches de jambon fraichement coupées ou au sommet de quelques runs bien engagés.
Bref, le témoignage qu’il suffit bien souvent d’ouvrir les yeux et de tendre l’oreille (et peut être de temps en temps se déplacer un peu…) pour se rendre compte que tout n’est pas perdu !
On s’émerveille devant des paysages baignés de lumières incroyables et on se délecte de cet accent chantant et de cette langue béarnaise que l’on retrouve maintenant dans bon nombre d’écoles du 64.
Pour résumer, on oublie un instant la morosité ambiante pour se retrouver immergés dans un monde parallèle assez enivrant pour ne plus avoir envie de le quitter.
Et si ce monde existait vraiment ?
Retrouvez le film en intégralité dans tous les festivals de l’automne :
• High Five à Annecy le samedi 2 Octobre à l’Impérial Palace (avec en prime un apéritif local des plus copieux)
• IF3 à Chamonix le 15 Octobre
• XPLORE Alpes Festival à Bourg saint Maurice du 23 au 31 Octobre (date de diffusion à confirmer)
• Image Montagne à Lons le 4 Novembre
• International Freeride Film Festival à Tarbes du 5 au 7 novembre (date de diffusion à confirmer)
Et sans doute d’autres dates à venir !!
4 Commentaires
En espérant retrouver l’intégralité sur une plateforme après les festivals
Jamais déçu avec Ubac images
Guillaume A. devait être de la parti pour valthorens .. dont bons les Guillaume de skipass en photos
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Pyrénées style
Connectez-vous pour laisser un commentaire