La saison du Freeride World Tour est bel et bien lancée... Et c'est une bonne nouvelle. Une excellente même.
Pensez donc, cela faisait près d'un an que rien n'avait eu lieu dans ce domaine... Une éternité !
Mais inutile de refaire le film complet de ce double event qui sonne comme une renaissance, d'un retour à la raison ? Bref, tout le monde a suivi l'émergence des rookies et la classe de nos français... Clairement, c'est un bol d'air, pour tout le monde.
L'intérêt de ce mini article est bien plus narcissique, montrer que derrière cette belle machine huilée qu'est le FWT, il y a aussi des locaux qui profitent au plus près de l'événement, ces locaux qui aident, s'investissent et surtout vivent ce sport.
Je vous présente donc Nico Bordes, andorran pur et dur, rider occasionnel du Qualifier, mais surtout passionné de montagne. Comme il est bien trop occupé à y passer du temps, dans la montagne, c'est moi donc qui fait cet article, moi qui suis bien resté planté sur mon séant en bas de la face, à juger de façon plus ou moins subtile... "Mouais, pas mal ! ca vaut bien 83, 84, pas plus..."
Bref, voila ce que Nico a fait pendant que nous étions tranquillement au soleil.
"Salut, j'ai fais Forerunner pour le FWT - Arcalis et c'était dingue.
C'était une excellente experience, être Forerunner c'est avoir le privilège de tester la face vierge avant tout le monde et en plus à la maison.
La confiance que l'organisation/riders donnent aux forerunners est incroyable, car notre feedback peut tout changer...
L'ambiance à 6h du mat et grimper dans le raide d'un couloir à la frontale c'était une premiere pour moi. c'était le surkiff, en plus d'avoir ce sentiment d'être missionner, d'être un rouage important d'un event qui nous fait rêver.
Le lever de soleil était grandiose et présageait d'une très belle journée. Je connais parfaitement ces montagnes, c'est chez moi et je sais quand le temps va tenir et que les 20 cm de frais tombés 2 jours plus tôt, tiendront jusqu'à la mi-journée, et là, ça sentait très bon.
Pour la descente, le deal était simple, hors de question de faire des folies, surtout ne pas se casser la gueule pour rien, ne pas détruire les landings, ne pas faire de traces inutiles.
Finalement, un run sans pression, pas de contest à assurer pour ma part, juste du bon ride✌️.
Apres le forerun, j'ai remonté la face une deuxième fois pour aller me placer comme Skidude ( les gars planqués dans la face qui ramassent le matos en cas de chute des riders ) .
C'était une expérience incroyable, sûrement un des meilleurs jobs de cet hiver décidément étrange.
Bonne chance à tout le monde en Autriche et pour la finale à Verbier !
Vraiment très cool. "
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