Avez-vous déjà dévalé la Planai de Schladming ou la Stelvio de Bormio (préparées en mode coupe du monde) avec des skis de fond ? C'est un peu le sentiment que j'avais sur la piste noire du Plan du Fou en direction de Nendaz 😱. Clairement j'aurais volontiers troqué mes skis contre des patins à glace, tellement l'accroche était inexistante...
Si cette troisième et dernière journée à Verbier a été la plus belle niveau météo (grand ciel bleu toute la journée), elle a aussi été de très loin la plus mauvaise en termes de pure qualité de ski. Et même sans doute la plus mauvaise de tout cet hiver...
Le très bon regel de la nuit et le soleil trop rasant à cette époque de l'année pour véritablement ramollir la neige (hormis quelques pistes exposées plein sud) ont transformé le domaine skiable de Verbier en patinoire géante à ciel ouvert.😟. En-dessous de 2500 m, c'est carrelage +++ sur piste ou bonne soupe regelée en HP. Un peu plus haut, la poudreuse qui n'est pas devenue de la tôle est au mieux légèrement croûtée en surface (sans doute pas trop gênant avec des vrais fats, beaucoup plus avec des skis de géant de 65 au patin 😱).
Et comme un malheur ne vient jamais seul, il y avait beaucoup de monde (quasi 20 minutes de queue à Mont Fort). Principalement des Anglais : autant dire que le niveau global sur les pistes était plus proche de Jean-Claude Dusse que de Marco Odermatt 🤣.
Bon, après, tout n'était pas à jeter, entre les paysages de dingue et quelques descentes qui ont sauvé la journée : sur Mont Fort (le mur de bosses était en neige douce au top), sur Chassoure, sur Prarion à Nendaz ou sur Savoleyres (en bonne neige de printemps l'après-midi). Et puis on est toujours mieux au ski qu'au bureau !
PS : la photo de une a été prise sur une piste fermée à Nendaz que j'ai descendue pour la belle balade en forêt qu'elle offrait, et qui hormis ce passage délicat, était largement skiable. Globalement, il n'y a rien à redire sur le damage. Simplement, dans certaines conditions, on ne peut pas faire de miracle.
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